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April 24, 2022 | International, Aerospace

Détail d'article

Trois des quatre principales composantes de l'armée américaine ont exprimé le besoin d'acquérir en 2023 davantage d'avions de combat F-35 que ne le prévoit le Pentagone dans son projet de budget, a rapporté ces dernières semaines la presse spécialisée.

https://www.lalibre.be/international/amerique/2022/04/20/larmee-americaine-espere-davantage-de-f-35-en-2023-que-les-61-demandes-par-le-pentagone-OBDSTPCYOFD5HB4CG42SCXKSNE/

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    December 11, 2020 | International, Aerospace

    Barkhane : déploiement imminent du système de mini-drones de reconnaissance

    La STAT (section technique de l'armée de terre) a révélé que le SMDR (système de mini-drones de reconnaissance) sera déployé dans les prochains jours sur le thé'tre sahélien. Barkhane. La section technique de l'armée de Terre a reçu l'AJD (association des journalistes professionnels de défense) le mercredi 9 décembre sur le plateau de Satory. A cette occasion, le Général Vidaud, commandant de la STAT, a annoncé que le SMDR, système de mini-drones de reconnaissance, sera déployé en opération dans les prochains jours, avant la fin du mois de décembre. Le SMDR et l'équipe de marque qui l'accompagnera seront ainsi projetés sur le thé'tre de l'opération Barkhane. La durée de projection des équipes de la STAT est estimée à un mois, mais pourrait évoluer en fonction des besoins sur place. Emploi opérationnel. Le déploiement du SMDR par une équipe de la STAT permettra de « vérifier que l'équipement peut être employé de manière opérationnelle », nous explique ainsi le Général Vidaud. L'ambition est ainsi de pouvoir transférer le matériel vers les forces tout en les accompagnant dans cette prise en main, via un appui des équipes de la STAT. Cela représentera donc la dernière étape de l'opérationnalisation du SMDR avant son transfert complet vers l'armée de Terre. Evalué par le groupement renseignement de la STAT, le SMDR est très attendu par les forces. Les systèmes de mini-drones de reconnaissance « seront mis en œuvre par les sections mini-drones des batteries d'acquisition et de surveillance des régiments d'artillerie et par le 61e régiment d'artillerie », détaillait en juin dernier la DGA. Alors que le programme avait pris du retard puisque les premiers systèmes étaient attendus pour 2019, la DGA annonçait le 16 juin dernier, lors de la livraison à l'armée de Terre des trois premiers systèmes (un système correspondant à trois drones et une station sol), un déploiement opérationnel avant fin 2020. Un engagement respecté de justesse. Modernisation des moyens de renseignement. Le SMDR viendra ainsi remplacer le DRAC (drone de reconnaissance au contact) dont l'entrée en service remonte à 2008. Ce renouvellement des moyens permettra de doter l'armée de Terre de moyens plus performants. Alors que le DRAC disposait d'une heure d'autonomie pour 10 km de portée, le SMDR peut mener des missions de trois heures, pour 30 km de portée. Au total ce sont 35 systèmes qui ont été commandés par le Ministère des Armées. « Déployer des drones tels que le Patroller ou le SMDR sur Barkhane, c'est sauver des vies. Les moyens de surveillance manquent en BSS », déclarait ainsi dans nos colonnes le colonel Marc Bonnet, chef de corps du 61e RA, en juin dernier. https://www.air-cosmos.com/article/barkhane-dploiement-imminent-du-systme-de-mini-drones-de-reconnaissance-23965

  • Dutch deliver three more F-16s for training Ukrainian pilots in Romania
  • Les cinq beautés cachées du traité d’Aix-La-Chapelle

    January 22, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Les cinq beautés cachées du traité d’Aix-La-Chapelle

    (B2) Passées quelques généralités, il faut lire attentivement le traité d'Aix-la-Chapelle. Celui-ci recèle quelques beautés cachées qui méritent une attention, notamment en matière de défense et de diplomatie La salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle, qui accueille ce mardi (22 janvier) la Chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron sous le blason de Charlemagne, qui unit le lys français à l'aigle allemand, aurait sans doute mérité un peu plus d'enthousiasme et d'explications. Tel un vieux diesel poussif, qui recrache plus de scories que d'énergie, le traité d'Aix-la-Chapelle, qui vient s'ajouter au bon vieux traité de l'Elysée de 1963, manque d'un grand projet qui pourrait faire vibrer un peu nos nations endormies. Il reste souvent limité dans son ambition, marquée par toute une série de réserves, hésitant entre l'emphase et le réalisme précautionneux, et finalement moins concret que son aîné. Mais il ne faut pas s'arrêter à un premier survol, naturellement critique. Ce texte recèle aussi plusieurs vertus qu'il importe de bien détailler. De nombreux engagements, anodins en apparence, donneront bien du fil à retordre à leurs auteurs pour être mis en œuvre jusqu'au bout. Ne pas les mettre en valeur serait une erreur. Une vertu stratégique : le couple franco-allemand dans l'Europe La première vertu stratégique de ce texte est de resituer le franco-allemand dans le contexte actuel. Il permet d'affirmer, haut et fort, combien la nécessaire coopération entre Paris et Berlin est nécessaire et utile non seulement pour les Français et les Allemands, mais aussi pour les Européens. Avec le départ du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne restent plus que jamais les deux principales puissances de l'Union européenne, rassemblant près d'un Européen sur trois. C'est dans ce cadre que Français et Allemands situent désormais leur action et non plus seulement dans leur dialogue intuitu personae. C'est l'élément fondamental qui distingue à 55 ans de distance l'écrit de l'Elysée de celui d'Aix-la-Chapelle. « L'amitié étroite entre la France et l'Allemagne demeure un élément indispensable d'une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte » est-il indiqué. Le mot Europe est inscrit à tous les tournants, tellement conjugué régulièrement à toutes les politiques, qu'on l'oublierait presque. Ainsi Paris et Berlin s'engagent à « renforcer leur coopération » en matière de politique étrangère, de défense ou de sécurité intérieure « tout en renforçant la capacité de l'Europe à agir de manière indépendante ». En matière de défense, ils s'engagent à la fois « à renforcer la capacité d'action de l'Europe » comme à « investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires » dans des projets industriels, etc. Une approche commune entre les deux armées La seconde vertu de ce texte est de mettre le curseur sur quelques difficultés qui empêchent d'avancer. Il entend ainsi jeter les bases d'une approche commune plus serrée entre les armées française et allemande. La volonté « d'instaurer d'une culture commune » est affirmée, tout comme celle « d'opérer des déploiements conjoints ». C'était déjà l'esprit du traité de l'Elysée, au moins pour la partie doctrinale. Mais on ne peut pas dire que les réalisations suivantes, notamment la création de la brigade franco-allemande, aient produit l'effet escompté. Les « doctrines » d'intervention restent différentes. Même si Français et Allemands se retrouvent souvent sur les mêmes terrains (Afghanistan, Mali...), ce sont souvent des déploiements juxtaposés (au mieux!) que des déploiements conjoints. Y arriver va nécessiter beaucoup d'efforts de part et d'autre : pour les Français il faudra être un peu plus patients et inclusifs et pour les Allemands être un peu plus volontaires et ... efficaces. C'est une vraie gageure. « Ce n'est pas facile » comme le dit Définir une politique d'armements commune Troisième ‘beauté cachée' : la mise en place d'une « approche commune en matière d'exportation d'armements ». Ce n'est pas gagné non plus. Les règles allemandes sont plus strictes que les règles françaises. Et le contexte politique national outre-Rhin est plus sensible à certaines exportations qu'en France. Mais c'est une nécessité à la fois politique et économique. Certes cette approche n'est valable que pour les « projets communs », et chaque pays restera maitre chez lui pour des projets purement nationaux. Mais, du moins pour les investissements lourds, l'investissement en commun va devenir la règle. Entre l'avion de transport militaire, A400M, les hélicoptères d'attaque Tigre ou de transport NH90, le futur char lourd, l'avion du futur (l'après Rafale) et le drone de surveillance européen (Eurodrone MALE), ils ne manquent pas. Ne pas définir une règle commune d'exportation serait mettre en péril certains projets industriels communs. Une clause de solidarité alternative Quatrième engagement : la volonté commune de défendre les frontières de l'autre s'il venait à être agressé. Les pays entendent se garantir mutuellement « aide et assistance éventuelle en cas d'attaque armée de leurs territoires ». Ce « par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée ». Rien de nouveau en apparence. C'est la répétition du cadre des clauses dites de défense mutuelle ou d'assistance mutuelle prise dans le cadre de l'OTAN ou de l'Union européenne, avec toutes les limites qui s'imposent. L'assistance mutuelle ne se déclenche ainsi qu'en cas d'évènement très grave : une attaque armée, venant de l'extérieur, sur le territoire ‘européen' d'un des deux pays. Cette clause est donc surtout « symbolique et politique » ainsi que me l'a confié un haut gradé. Y voir quelque chose de totalement inutile est cependant une erreur. C'est plutôt une ‘double' assurance, qui n'aurait à s'actionner que si, pour une raison ou une autre, l'OTAN serait paralysée. En matière militaire, le superflu est parfois nécessaire... Militer pour une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU Dernière vertu du texte, défendre la revendication allemande d'avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Ce n'est pas illogique au regard du poids économique et politique de l'Allemagne. Cette avancée est cependant liée à une réforme plus globale du Conseil de sécurité des Nations unies que les deux pays s'engagent à pousser. C'est en fait un cadeau fait à la coalition au pouvoir à Berlin qui a fait de cette présence un des points clés de sa politique étrangère. Paris n'entend pas céder donc son siège permanent au Conseil de sécurité et son droit de veto. C'est un des ressorts de la puissance diplomatique hexagonale. On est là face à des contradictions de la relation franco-allemande qu'il faudra bien résoudre demain. (Nicolas Gros-Verheyde) article paru chez Euractiv https://www.bruxelles2.eu/2019/01/22/les-cinq-beautes-cachees-du-traite-daix-la-chapelle/

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