September 24, 2023 | International, Aerospace, Land, C4ISR
Canadian military sets stage for purchase of drones and Hellfire missiles; program could cost up to $5 billion
The procurement program could cost up to $5 billion.
December 11, 2020 | International, Aerospace
La STAT (section technique de l'armée de terre) a révélé que le SMDR (système de mini-drones de reconnaissance) sera déployé dans les prochains jours sur le thé'tre sahélien.
La section technique de l'armée de Terre a reçu l'AJD (association des journalistes professionnels de défense) le mercredi 9 décembre sur le plateau de Satory. A cette occasion, le Général Vidaud, commandant de la STAT, a annoncé que le SMDR, système de mini-drones de reconnaissance, sera déployé en opération dans les prochains jours, avant la fin du mois de décembre. Le SMDR et l'équipe de marque qui l'accompagnera seront ainsi projetés sur le thé'tre de l'opération Barkhane. La durée de projection des équipes de la STAT est estimée à un mois, mais pourrait évoluer en fonction des besoins sur place.
Le déploiement du SMDR par une équipe de la STAT permettra de « vérifier que l'équipement peut être employé de manière opérationnelle », nous explique ainsi le Général Vidaud. L'ambition est ainsi de pouvoir transférer le matériel vers les forces tout en les accompagnant dans cette prise en main, via un appui des équipes de la STAT. Cela représentera donc la dernière étape de l'opérationnalisation du SMDR avant son transfert complet vers l'armée de Terre. Evalué par le groupement renseignement de la STAT, le SMDR est très attendu par les forces. Les systèmes de mini-drones de reconnaissance « seront mis en œuvre par les sections mini-drones des batteries d'acquisition et de surveillance des régiments d'artillerie et par le 61e régiment d'artillerie », détaillait en juin dernier la DGA.
Alors que le programme avait pris du retard puisque les premiers systèmes étaient attendus pour 2019, la DGA annonçait le 16 juin dernier, lors de la livraison à l'armée de Terre des trois premiers systèmes (un système correspondant à trois drones et une station sol), un déploiement opérationnel avant fin 2020. Un engagement respecté de justesse.
Le SMDR viendra ainsi remplacer le DRAC (drone de reconnaissance au contact) dont l'entrée en service remonte à 2008. Ce renouvellement des moyens permettra de doter l'armée de Terre de moyens plus performants. Alors que le DRAC disposait d'une heure d'autonomie pour 10 km de portée, le SMDR peut mener des missions de trois heures, pour 30 km de portée. Au total ce sont 35 systèmes qui ont été commandés par le Ministère des Armées. « Déployer des drones tels que le Patroller ou le SMDR sur Barkhane, c'est sauver des vies. Les moyens de surveillance manquent en BSS », déclarait ainsi dans nos colonnes le colonel Marc Bonnet, chef de corps du 61e RA, en juin dernier.
September 24, 2023 | International, Aerospace, Land, C4ISR
The procurement program could cost up to $5 billion.
January 9, 2020 | International, Aerospace
By: Jen Judson ARLINGTON, Texas — The Bell V-280 Valor tiltrotor demonstrator flew autonomously for the first time Dec. 18 at the company's Arlington facility in two sorties. Over the course of the day, the V-280 met all of Bell's flight goals for the aircraft's first venture into flying autonomously. The V-280 performed an autonomous takeoff, conversion into cruise mode, precision navigation to various waypoints, loiter maneuvers, conversion into vertical takeoff and landing mode and also landed autonomously, Ryan Ehinger, Bell's program manager for the V-280, told reporters at a company demonstration of the aircraft in Arlington on January 8. Army Secretary Ryan McCarthy and Rep. Kay Granger (R-Texas) attended the demonstration. While safety pilots riding in the cockpit took over between different elements of autonomous flight throughout the sorties, the V-280 completed all pre-programmed elements “without issue,” Paul Wilson, the program's chief engineer, said. The company has yet to determine future flight tests as part of a continued effort to advance the tiltrotor's autonomous flight capabilities or whether it might specifically conduct a flight where all autonomous elements are stitched together without pilot intervention in between each maneuver. Bell developed its objective in late 2018 to run autonomous flight demonstrations with the V-280 and, just a year later, was able to execute the flight tests. The V-280 was built for the Army's Joint Multi-Role Technology Demonstration and had its maiden flight in December 2017. The autonomous flight took place on the second anniversary of the aircraft's first flight. The JMR-TD program is meant to inform the Army's Future Long-Range Assault Aircraft (FLRAA) program. A Sikorsky-Boeing team is also flying a demonstrator — the SB-1 Defiant — as part of the program but got off to a late start, flying for the first time in March 2019, mostly due to delays related to issues building the rotor blades for the coaxial helicopter. The Army is planning to modernize its fleet through an ambitious effort to acquire two new Future Vertical Lift (FVL) aircraft — FLRAA and a Future Attack Reconnaissance Aircraft (FARA) — back-to-back. The service intends to field FLRAA by FY30 following a full-and-open competition. The Army wants both FLRAA and FARA to be optionally piloted aircraft, but whether that capability comes in the first tranches when the fleet is fielded remain to be seen. Bell told reporters at the demonstration that since its first flight two years ago, the V-280 has logged over 160 flight hours among seven test pilots. It has demonstrated it can fly over 300 nautical miles in one trip and proven it can do 2G acceleration turns, can climb to 11,500 feet and has reached speeds of over 280 knots. The V-280 flew at 200 knots during the January 8 demonstration and performed other agility maneuvers while showing off its hover performance. While the JMR-TD phase is over, Bell continues to consider what could still be demonstrated with the V-280 before the aircraft is officially put to bed. https://www.defensenews.com/land/2020/01/09/bell-v-280-flies-autonomously-for-first-time
December 10, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
Par Roger Jordan 9 décembre 2019 La Chambre des communes du Canada s'est réunie de nouveau jeudi pour la première fois depuis les élections fédérales du 21 octobre, qui ont abouti à un gouvernement libéral minoritaire. Ayant perdu plus de 30 sièges par rapport à son premier mandat, le premier ministre Justin Trudeau a clairement indiqué qu'il cherchera un «terrain d'entente» avec les forces de la droite dure du Parti conservateur, tout en comptant sur son partenariat étroit avec les syndicats et le soutien des néo-démocrates (NPD) pour donner à son gouvernement minoritaire une couverture «progressiste». Le discours du Trône du gouvernement libéral, prononcé par la gouverneure générale Julie Payette, a principalement été consacré à cultiver l'image «progressiste» frauduleuse des libéraux. Des promesses ont été faites pour lutter contre les changements climatiques, travailler à la «réconciliation» avec la population autochtone, élargir l'accès aux services de santé mentale, introduire un régime fédéral d'assurance-médicaments et aider la «classe moyenne» avec une modeste réduction des impôts et une augmentation du salaire minimum fédéral. Le but d'une telle posture progressiste a été révélé cette semaine par la performance de Trudeau au sommet du 70e anniversaire de l'OTAN à Londres. S'exprimant aux côtés du président américain Donald Trump, Trudeau s'est vanté que son gouvernement a déjà entrepris une augmentation de plus de 70 % des dépenses militaires d'ici 2026 et qu'il prévoit en faire davantage. Trudeau a ensuite annoncé mercredi que le Canada affectera six autres chasseurs à réaction et une frégate à la Force de haute disponibilité de l'OTAN, qui vise à faciliter la mobilisation de 30 bataillons terrestres, 30 escadrons aériens et 30 navires de combat dans un délai de 30 jours en cas de crise de guerre avec la Russie. Cela amène la contribution totale du Canada à 12 avions de chasse, une force opérationnelle expéditionnaire aérienne, un avion de patrouille maritime, trois frégates, un sous-marin, un bataillon d'infanterie mécanisée, un hôpital militaire et une section de lutte contre la contamination biologique, radiologique et nucléaire. Lors de l'annonce du nouveau déploiement, Trudeau a salué la participation de l'armée canadienne à une série d'interventions agressives menées par les États-Unis autour du monde. «Aujourd'hui, le Canada dirige des missions de l'OTAN en Lettonie, en Irak et des forces maritimes de l'OTAN en mer Méditerranée et dans la mer Noire, et il fait progresser le programme sur les Femmes, la paix et la sécurité», a-t-il déclaré. Dans une section du discours du Trône largement ignorée dans la couverture médiatique, intitulée «Positionner le Canada pour réussir dans un monde incertain», le gouvernement libéral a décrit sa politique étrangère militariste agressive. Derrière les invocations creuses de «démocratie», de «droits de l'homme» et du «droit international», le gouvernement s'est engagé à renforcer l'engagement du Canada envers l'OTAN et à «défendre l'ordre international fondé sur des règles lorsque cet ordre est remis en question, particulièrement lorsqu'il s'agit de questions de commerce ou de politique numérique». L'«ordre fondé sur des règles» est l'hégémonie mondiale de l'impérialisme américain, qui s'est maintenue depuis la Seconde Guerre mondiale gr'ce au déploiement impitoyable de forces militaires sur chaque continent. Le fait que les libéraux soient prêts à défendre cet ordre «particulièrement lorsqu'il s'agit de questions de commerce ou de politique numérique» est une attaque claire contre la Chine, montrant clairement que l'écrasante majorité de la bourgeoisie canadienne soutient la volonté de Washington d'isoler économiquement son concurrent stratégique et de se préparer au conflit militaire avec lui. Le programme de droite du nouveau gouvernement ne se limite pas aux questions de politique étrangère. L'engagement à chercher un «terrain d'entente» avec les autres partis politiques et les gouvernements provinciaux sert d'écran de fumée pour établir une étroite collaboration avec les forces de la droite dure, notamment les conservateurs unis de Jason Kenney en Alberta, les conservateurs de Doug Ford en Ontario, la Coalition Avenir Québec de François Legault et Scott Moe en Saskatchewan. Depuis les élections fédérales, le gouvernement Kenney a déposé un budget provincial contenant des réductions de dépenses publiques de plus de 10 % en termes réels et a exigé que les travailleurs du secteur public acceptent des réductions salariales allant de 2,5 à 5 %. Ford a imposé un plafond annuel de 1 % sur les augmentations de salaires et d'avantages sociaux d'un million de travailleurs du secteur public pour les trois prochaines années et se prépare à criminaliser les grèves des enseignants. Trudeau a récemment tenu une réunion de réconciliation avec Ford, et les deux politiciens se sont engagés à travailler ensemble. Cela faisait suite à une campagne électorale au cours de laquelle Trudeau et les libéraux, avec l'appui des syndicats, se sont présentés comme des opposants déterminés à Ford et à ses mesures d'austérité. Cela a permis aux libéraux de remporter 79 des 121 sièges de l'Ontario et de défendre leur position en tant que plus grand parti parlementaire. Fait significatif, la ministre responsable de superviser ces relations intergouvernementales est l'ancienne ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland. Principal faucon de guerre du premier mandat de Trudeau, Freeland s'est fait un nom en tant que critique véhémente de la Russie et en tant que partisane d'un partenariat militaire et stratégique plus approfondi avec les États-Unis. Dans son discours de lancement de la nouvelle politique de défense des libéraux en 2017, elle a affirmé que la «force dure», c'est-à-dire la guerre, faisait partie du passé du Canada et devait faire partie de son avenir. Dans le cadre de son rôle nouvellement élargi de vice-première ministre, Freeland communiquera avec Kenney et Moe dans le but manifeste d'écouter les intérêts de l'ouest. En réalité, cela signifie servir les demandes des grandes pétrolières pour des oléoducs vers les eaux navigables, l'expansion de l'exploration énergétique et l'intensification des attaques contre la classe ouvrière pour accroître les profits des entreprises. Freeland continuera également de jouer un rôle de premier plan dans la gestion des relations canado-américaines. Outre Freeland, une autre nomination importante au Cabinet est celle de Bill Blair au poste de ministre de la Sécurité publique. L'ancien chef de la police de Toronto est connu pour avoir dirigé la répression brutale contre les manifestations anti-G20 en 2010. Pendant le premier mandat des libéraux, il était responsable de la supervision de la sécurité frontalière et a donc joué un rôle de premier plan dans l'intégration du Canada à la chasse aux sorcières d'immigrants de Trump. Les premières actions du nouveau gouvernement Trudeau soulignent que, durant son deuxième mandat, il effectuera un nouveau virage à droite en matière de politique étrangère et intérieure et dépendra encore plus des syndicats et du NPD pour se présenter comme étant «progressiste». Le mois dernier, le gouvernement canadien a joué un rôle de soutien important dans le coup d'État de droite appuyé par les États-Unis qui a renversé le président bolivien Evo Morales. Le Canada a appuyé financièrement la mission de l'Organisation des États américains qui a déclaré nulle et non avenue l'élection présidentielle d'octobre, ouvrant la voie à la prise du pouvoir par les militaires et réprimant brutalement l'opposition populaire. Les libéraux ont également travaillé en étroite collaboration avec la bureaucratie syndicale en coulisse pour mettre fin à une grève d'une semaine des travailleurs du CN selon les conditions de l'entreprise. La ministre des Transports, Marie-Claude Bibeau, a effectivement lancé un ultimatum, affirmant que le gouvernement interviendrait pour mettre fin à la grève par voie législative. Un jour plus tard, le syndicat des Teamsters a mis fin à la grève et a refusé de divulguer toute information sur l'entente qu'il avait conclue. La bureaucratie syndicale a joué un rôle central dans la réélection de Trudeau. Au cours de l'été, les congrès annuels de la Fédération canadienne des enseignants et d'Unifor, deux des syndicats les plus influents du pays, se sont transformés en rassemblements de campagne électorale du Parti libéral. Au cours de la campagne, les syndicats ont continué de revendiquer frauduleusement que les libéraux constituaient une alternative «progressiste» à Andrew Scheer et à ses conservateurs. Le rôle du NPD est particulièrement trompeur. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a cherché mercredi à donner l'impression que son parti est en train de conclure un marché difficile en disant aux journalistes que Trudeau devra compter sur l'appui des conservateurs ou du Bloc québécois s'il ne veut pas faire de «progrès significatifs». Pourtant, Singh et le NPD ont passé toute la campagne électorale à pratiquement supplier les libéraux de former une coalition ou une sorte d'arrangement parlementaire pour établir un gouvernement «progressiste». Lorsque les libéraux ont été impliqués dans le coup d'État bolivien, Singh a publié une déclaration hypocrite qui évitait de critiquer directement le gouvernement Trudeau, notant simplement qu'ils devraient se concentrer sur la promotion de la «démocratie» dans le pays sud-américain. Singh a également rencontré Trudeau à la mi-novembre et a fait remarquer par la suite qu'il était sûr que les deux parties pourraient travailler ensemble. Fait révélateur, après avoir critiqué le discours du Trône de jeudi parce qu'il n'allait pas «assez loin», Singh a quand même laissé la porte grande ouverte pour que les députés néo-démocrates votent en sa faveur. La réalité est que même si Singh et le NPD critiquent parfois les libéraux, le gouvernement Trudeau comptera sur les sociaux-démocrates pour leur fournir la couverture de gauche dont ils ont tant besoin. Pour sa part, le NPD jouera le rôle qui lui a été attribué, en faisant fi des prétentions «progressistes» des libéraux et en leur apportant son soutien au besoin, y compris lors de votes parlementaires cruciaux. Cela renforcera la volonté des libéraux d'aller de l'avant avec des attaques sauvages contre la classe ouvrière partout au pays gr'ce à leur collaboration avec des gens comme Kenney et Ford, et alors qu'ils détournent des dizaines de milliards de dollars prévus pour répondre aux besoins sociaux dans le financement de nouvelles flottes d'avions de guerre et de cuirassés dont le gouvernement a besoin pour promouvoir les intérêts et ambitions impérialistes canadiens sur la scène internationale. https://www.wsws.org/fr/articles/2019/12/09/nglm-d09.html