August 29, 2024 | International, Land
This exercise is shaping the long-term future of Army brigades
Three brigades are experimenting with new tech and tactics that could shape how they deploy to tomorrow's fights.
November 7, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
(B2) Alors que le serpent de mer de l'armée européenne ressurgit par la gr'ce d'Emmanuel Macron (*), il n'est pas inutile de revenir sur terre. Ce qui existe aujourd'hui ... et ce qui n'existe pas en matière de défense au niveau européen.
La réalité inscrite dans les Traités européens actuels est la politique (européenne) de sécurité et de défense commune (PeSDC). Ou en langage commun, l'Europe de la défense. Elle n'est cependant pas comparable à ce qui se définit au plan national comme une politique de défense. Que ce soit dans le langage des pro ou des anti-intégrations européennes, cet aspect est bien souvent gommé. Or, il est primordial d'avoir une vue ‘honnête' et ‘objective' de la situation actuelle.
Une politique nationale de défense
D'un point de vue national, une politique de défense se définit tout d'abord par une autorité qui imprime sa marque et un circuit décisionnel court (comme en France avec un président de la république acteur principal) ou plus long (comme en Allemagne avec une décision du gouvernement, une approbation du parlement). Elle répond à une stratégie de défense, qui est élaborée par strates successives, en répondant à des antécédents historiques et une logique politique. Elle se développe ensuite dans un budget d'investissement d'une armée, des équipements militaires, des troupes, une logique d'action et une légitimité dans l'opinion publique qui accepte, plus ou moins, un engagement militaire intérieur ou extérieur, à risque ou non.
L'Europe de la défense : un projet politique
L'Europe de la défense est tout d'abord un projet politique, qui vise à affirmer la place de l'Europe dans le monde, au service d'une politique étrangère. Elle ne consiste pas ainsi à assurer la défense du territoire ni la protection des citoyens (malgré les déclarations politiques en ce sens). Elle ne procède que d'une coordination des efforts des États membres. Son circuit décisionnel repose ainsi toujours, à toutes les étapes, de l'initiative à l'approbation puis au commandement et au contrôle, sur un accord de tous les États membres, de façon collégiale. Mettre tout le monde d'accord au même moment sur un enjeu commun est un véritable ‘challenge'. Elle a comme objectif unique d'avoir une capacité d'intervention, limitée, dans des missions ou opérations de paix ou de consolidation de l'état de droit. Elle n'est pas ainsi une force d'intervention tout azimut, n'a pas de commandement militaire direct (national) ou intégré (comme l'OTAN), ni de troupes ou de forces disponibles en permanence ni en propre. Elle ne peut intervenir qu'à l'extérieur des frontières, avec le consentement des États concernés (ou au moins de leurs gouvernements) et de la communauté internationale. On est ainsi très loin des ‘fondamentaux' d'une armée européenne.
Quand on met face à face ainsi les principes d'une défense nationale et ceux de l'Europe de la défense, il est inévitable que la seconde soit moins efficace que la première. On peut considérer qu'il s'agit d'une faiblesse temporaire, due aux personnalités politiques du moment. Ce peut être le cas parfois. Mais il ne faut pas minorer les faiblesses structurelles dû à un fait principal : l'Europe n'est pas un État mais une structure juridique et économique de concertation et de coopération avant tout.
Si on veut donner un aperçu plus mathématique, j'ai évalué, sous forme d'une note — sur une échelle de 0 à 3 — quels points remplit l'Union européenne, une fois mis en place tous les projets évoqués ces derniers temps. On va ainsi d'une note de 0 à 3 selon les thèmes : de 0 pour les équipements et les forces disponibles à 2 pour le budget de recherche, en passant par le mode de décision et le consensus politique que je cote à 1 sur 3.
Article complet: https://www.bruxelles2.eu/2018/11/07/ce-quest-leurope-de-la-defense-ce-quelle-nest-pas/
 
					August 29, 2024 | International, Land
Three brigades are experimenting with new tech and tactics that could shape how they deploy to tomorrow's fights.
 
					January 25, 2024 | International, Naval
 
					December 10, 2018 | International, Aerospace
By: Mark D. Faram The Navy will deactivate the Grim Reapers of Strike Fighter Squadron 101, consolidating all Joint Strike Fighter operations and training at California's Naval Air Station Lemoore, officials confirmed on Friday. The squadron has been based at Eglin Air Force Base in Florida. It was reactivated in 2012 as the Navy's initial F-35C fleet replacement squadron. At the time, the Navy, Marine Corps and Air Force Joint Strike Fighter replacement squadrons were located there as well. The move of the Grim Reapers' 15 aircraft is slated to be effective on July 1, according to OPNAV notice 5400. “The Navy is moving forward with the deactivation of VFA-101 at Eglin AFB next year, and the re-alignment of F-35C assets into Strike Fighter Squadrons to support VX-9 Detachment Edwards AFB, Air Warfare Development Command (NAWDC) at NAS Fallon and maintain Fleet Replacement Squadron (FRS) production at VFA-125, while transitioning Navy and Marine Corps F/A-18 Hornet squadrons to the F-35C Lightning II,” wrote Lt. Travis Callaghan, a Naval Air Forces spokesman, in an email to Navy Times. The shift to California should see the Grim Reapers' 29 officers and 239 enlisted personnel replace their patches with those of the “Rough Raiders” of Strike Fighter Squadron 125, Lemoore's F-35C replacement squadron. “This will co-locate the fleet replenishment squadron production of pilots directly into the operational squadrons scheduled for transition to F-35C,” according to a note in the directive ordering the move. The extra aircraft, pilots and maintainers at Lemoore are expected to help the Pentagon meet its testing and evaluation requirements for the the Navy's first operational fleet F-35C squadron, VFA-147, That major milestone for the Navy's JSF program is still slated to happen in 2019. The maiden overseas deployment of VFA-147 is anticipated in 2021 while embarked on the aircraft carrier Carl Vinson. Deactivating VFA-101 wasn't the Navy's original plan. Officials wanted to move the squadron to Lemoore in early 2017. Then the Navy decided to keep VFA-101 at Eglin and stood up a second training squadron, VFA-125, at Lemoore. At the time, officials told Navy Times there was “no plan in the foreseeable future for VFA-101 to be stood down” because “the requirement is for two FRS while we are transitioning squadrons.” The Grim Reapers could be resurrected if the Navy chooses to have an F-35 replacement squadron on both coasts. The OPNAV note requires the Navy to “maintain VFA 101 squadron lineage (name, UIC, insignia, call sign, etc.) for future reactivation.” But bringing the Grim Reapers back to life likely won't happen for at least a decade. That's because the Navy has yet to start the process of naming a home base for its East Coast F-35Cs. It requires extensive environmental impact studies before senior leaders make the final decision on where the squadrons will go. And that, Navy officials say, isn't expected to start until the mid-2020′s at the earliest. https://www.navytimes.com/news/your-navy/2018/12/07/why-the-navy-will-deactivate-an-f-35-squadron-next-year/