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June 29, 2020 | International, Aerospace

Can Tempest and FCAS projects both succeed in Europe?

By Flight International 26 June 2020

For some, a time of global economic crisis might not feel like the perfect moment for nations to invest huge sums of money to develop a new class of combat aircraft only due to enter use around 2035-2040.

Currently, six European governments and their national defence industry champions are involved in the early phases of two competing – and comparable – projects to deliver such a capability.

In the opinion of Airbus Defence & Space chief executive Dirk Hoke, Europe's current trio of advanced fighters – the Dassault Rafale, Eurofighter Typhoon and Saab Gripen – represent a wasteful replication of industrial effort – and all lose out by battling for the same orders.

Hoke is championing a future combat air system (FCAS) project now combining the resources and know-how of French and German industry, and also later incorporating Spain.

With its Tempest development having drawn interest from Italy and Sweden, the UK is not only turning away from its co-operation with Germany and Spain on Eurofighter, but applying the afterburners on their separation.

Key players behind both efforts are united in their calls to “avoid the mistakes of the past”. For some, that refers to compromised yet complex requirements, sprawling manufacturing and final assembly arrangements, and political interference during export activities, while for others, a simple lack of harmony was at fault.

Getting everyone to agree that having multiple final assembly lines for a fighter with a comparatively small production volume is an inefficient luxury is one thing – agreeing which will lose the strategic capability is quite another.

International partnering spreads a programme's investment burden, but elements of the Eurofighter set-up and the Airbus Defence & Space A400M airlifter serve as cautionary tales. Three can be a crowd, but a lack of agreement among four or seven involved nations can cause lengthy delay and spiralling costs.

Surely Europe can comfortably support two next-generation combat aircraft programmes? Indeed, those involved in FCAS and Tempest eye them as offering a real opportunity to power part of their nations' economic recovery in the post-coronavirus era.

For an alternative view should the projects eventually have to merge, a unified solution could serve all 27 EU member states, plus the UK. Such a prospect could make the US-led Lockheed Martin F-35 programme look like a bureaucratic cakewalk by comparison.

https://www.flightglobal.com/defence/can-tempest-and-fcas-projects-both-succeed-in-europe/139007.article

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  • Armées : Florence Parly compte sur une hausse de ses crédits pour relancer l'industrie française

    April 16, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Armées : Florence Parly compte sur une hausse de ses crédits pour relancer l'industrie française

    Par Michel Cabirol La ministre des Armées estime que son ministère aura un "rôle particulier à jouer lorsqu'il s'agira de relancer l'économie française". Pour l'heure, le budget des armées est épargné. C'est une première indication. Et elle est positive pour les armées et l'industrie de défense française. "Lorsque nous examinerons le prochain budget, je ne doute pas que certains de nos crédits de paiements auront augmenté, afin d'amplifier la relance", a assuré le 10 avril la ministre des Armées Florence Parly lors de son audition au Sénat. Premier investisseur de l'État, le ministère des armées aura "un rôle particulier à jouer lorsqu'il s'agira de relancer l'économie française", a-t-elle expliqué. close volume_off Le ministère dispose, dans le cadre du programme 146 (Equipements militaires), "de moyens importants pour faire travailler aussi bien nos grandes industries de défense que le tissu de PME qui les entourent", a fait valoir Florence Parly. Car compte tenu de la récession qui s'annonce, le ministère des armées sera "un acteur clef, avec une responsabilité particulière", a-t-elle insisté. Interrogés par La Tribune, certains industriels de l'armement ne demandent ni plus, ni moins que le respect de la LPM (Loi de programmation militaire). Et ils rappellent que cette industrie produit 100% "Made in France" ou presque. L'industrie au service des armées Le ministère des Armées a demandé dès le début de la crise du Covid-19 aux industriels de la défense de maintenir leurs activités industrielles indispensables aux forces armées pour qu'elles poursuivent leurs missions. Florence Parly l'a redit vendredi dernier : "La continuité de l'industrie de la défense est essentielle à nos opérations". En outre, elle a demandé au délégué général pour l'armement de porter "une attention spéciale à la trésorerie des PME, et de réduire les délais de paiement". Pour suivre au plus près la santé financière et économique de la base industrielle et technologique de défense, le ministère a dressé une cartographie précise de la situation des entreprises. Le ministère porte également une attention à ses nombreux fournisseurs. Dans ce cadre, elle a demandé à ce que toutes les factures de moins de 5.000 euros soient traitées selon une procédure accélérée. "Depuis le 20 mars, nous en avons payé 22.000, pour un montant de 23 millions d'euros, a souligné Florence Parly. Hier, à Metz, la personne en charge de cette procédure m'a dit que 1.500 des 2.000 factures qui étaient en stock au début de la crise ont été réglées en quelques jours. Les équipes de la direction générale des finances publiques se montrent très réactives et assurent rapidement le paiement final". Le budget des armées pour l'heure épargné Pour l'heure, le ministère est épargné au niveau budgétaire. Le premier projet de loi finances rectificative (PLFR), adopté il y a quelques jours, "n'a aucun impact sur le budget de mon ministère, a affirmé la ministre. Le second, qui sera présenté au prochain conseil des ministres, ne l'affectera pas davantage". En outre, a-t-elle souligné, "nous veillerons à ce que les réflexions sur le système de santé publique prennent en compte le service de santé des armées". D'une façon générale, il est "un peu tôt pour parler du coût de l'opération Résilience (notamment sur le programme 146, ndlr), d'autant qu'il faudra apprécier l'impact de cette crise sur le budget global des armées : certaines activités ont été moins importantes que prévu, aussi". https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armees-florence-parly-compte-sur-une-hausse-de-ses-credits-pour-relancer-l-industrie-francaise-845282.html

  • Tribune : « Préservons l'industrie de Défense »

    January 26, 2022 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Tribune : « Préservons l'industrie de Défense »

    Dans une tribune publiée par Les Echos, des élus locaux, dont, notamment, Xavier Bonnefont, maire d'Angoulême, Yann Galut, maire de Bourges, et François Cuillandre, maire de Brest, appellent à « préserver l'industrie de Défense ». Ils alertent sur le risque que représente le manque de financements : au-delà du rôle de l'Etat, le financement de l'innovation de Défense « repose aussi sur le financement bancaire, qui se réduit du fait de l'accumulation de normes internationales qui conduisent les banques et les fonds d'investissement à exclure certains secteurs, comme celui de la Défense ». Cette exclusion touche les grands groupes, mais surtout les startups, ETI et PME, observent-ils. Ils soulignent qu'« à côté de quelques groupes d'envergure internationale qui font la fierté de notre pays », la base industrielle et technologique de défense (BITD) française repose essentiellement sur des milliers de PME, ETI et TPE sur l'ensemble du territoire : « Chaque département accueille des entreprises du secteur de la Défense, soit un tissu de plus de 200 000 emplois de haute technicité, non délocalisables, qui contribuent positivement à la balance commerciale. Dans plusieurs régions, la Défense représente plus de 7% des emplois industriels ». Les élus appellent à « veiller impérativement à ne pas exclure des entreprises stratégiques qui bénéficient d'une avance technologique et sont le terreau de notre souveraineté nationale ».

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