July 9, 2022 | International, Aerospace
October 23, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
By: Timothy A. Walton and Bryan Clark
U.S. Defense Secretary Mark Esper is sprinting. With less than four months left in the administration's term, he unveiled a new vision for the Navy that would grow the fleet to more than 500 manned and unmanned vessels from today's 296 ships. Although some dismiss Esper's Battle Force 2045 concept as a political ploy shortly before an election, it could lead to a more effective and affordable future fleet — as long as Navy and Department of Defense leaders can avoid loading it down with expensive options.
The Navy clearly needs to change its force design and operational approach. Even though naval forces are increasingly important to deter and defeat Chinese aggression, the Navy's previous plan to build a force of 355 ships lacked resilience and firepower, fell short on logistics, and was projected to cost 50 percent more than the current fleet. The Navy tried to adjust that plan with an integrated naval force structure assessment, but Esper rejected it, as it failed to implement new concepts for distributed multidomain operations and would be too expensive to realistically field.
Instead, over the course of nine months, he and Deputy Secretary of Defense David Norquist led a study taking a fresh look at the Navy's force structure. The Hudson Institute contributed to the project by developing one of three fleet designs that informed the new plan.
Hudson's proposed fleet is affordable to acquire and operate. Even though it consists of 581 vessels, more than 200 are unmanned or have small crews. The Hudson study's conservative estimates suggest it can be acquired for the ship construction funding in the Navy's President's Budget for fiscal 2021, adjusted for inflation, and would only cost moderately more than the current one to operate.
The Hudson proposal becomes more affordable than the Navy's plan by gradually rebalancing the fleet to incorporate more smaller, less-expensive ships and fewer large multimission combatants. The proposed fleet would also constrain the size and cost of some large new ships, such as the future large surface combatant and next-generation attack submarine.
Employing new operational concepts, the proposed fleet would outperform the current Navy in important metrics for future operations. First, the proposed fleet's groups of manned and unmanned vessels would generate more numerous and diverse effects chains compared to today's Navy, improving the force's adaptability and imposing greater complexity on enemy decision-making.
Second, the fleet would deliver more offensive munitions from vessels and aircraft over a protracted period, and defend itself more effectively using distribution, shorter-range interceptors and electric weapons.
Lastly, it enhances the fleet's amphibious, logistics and strategic sealift capacity. Overall, this results in a Navy that can help the joint force prevail across a range of potential scenarios, including the most challenging ones such as an attempted Chinese attack on Taiwan.
The Hudson fleet is also achievable. Its shipbuilding plan relies on mature technologies or allows sufficient time to complete needed engineering and operational concept development before moving ships into serial production. The plan sustains the industrial base through stable ship-construction rates that avoid gaps in production and smoothly transition between ship classes.
Even with this measured approach, however, the fleet can rapidly evolve, reaching more than 355 manned and unmanned vessels by 2030, and 581 by 2045.
Although Battle Force 2045 focuses on ships, the Navy needs to spend more on improving repair yard infrastructure, growing munitions stocks, and providing command-and-control capabilities to the force. As the Hudson study shows, ship construction savings could help fund these and other enablers, but only if the Navy and the DoD have the discipline to avoid expensive new investments, such as building a third attack submarine every year, installing boost-glide hypersonic missiles on old destroyers or pursuing a significantly larger combatant to follow the Arleigh Burke class.
Even if the procurement cost of these programs was funded through budget shifts within the DoD, each will incur a sustainment bill that is not factored into Navy plans and could accelerate the descent toward a hollow force.
The Navy is now developing a new shipbuilding plan as part of its FY22 budget submission. Congress should carefully assess that plan and, in collaboration with the DoD, refine the budget. Esper may depart, but the results of this study can serve as a starting point for an operationally effective and fiscally sustainable fleet for the next administration.
Timothy A. Walton is a fellow at the Hudson Institute's Center for Defense Concepts and Technology, where Bryan Clark is a senior fellow. Along with Seth Cropsey, they recently completed a study of future naval force structure.
July 9, 2022 | International, Aerospace
October 30, 2024 | International, Aerospace
May 27, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
Le secteur de la défense pourra jouer un rôle important pour le rebond économique du pays, estime Christian de Boissieu. Il ne se délocalise pas. Il suscite la création d'emplois qualifiés. Un plan de relance dans la défense permettrait ainsi de renforcer la sécurité et la souveraineté, tout en stimulant l'investissement privé. Par Christian de Boissieu (professeur émérite à l'université Paris-I et vice-président du Cercle des économistes) Publié le 20 mai 2020 à 8h50Mis à jour le 20 mai 2020 à 11h03 La crise actuelle affecte l'économie française avec une ampleur inégalée depuis 1945 : la récession est à la fois imparable et profonde. Tous les secteurs sont touchés. L'ampleur du rebond dépendra, entre autres facteurs, de la capacité de l'Etat à accompagner la reprise, ce qui passe par un plan de relance aux deux niveaux, national et européen. L'enjeu est alors d'identifier les secteurs pertinents. Par hypothèse, le secteur de la défense est orienté vers la sécurité et la souveraineté, au moment même où ces valeurs s'affirment avec force. Il pourrait également jouer un rôle important pour relancer l'économie du pays. Le secteur industriel de la défense ne s'est pas délocalisé ; il n'a donc pas à se relocaliser comme d'autres activités stratégiques. Il crée un grand nombre d'emplois qualifiés. Les entreprises de défense occupent une place centrale dans le système national d'innovation. Elles réalisent, pour leurs activités civiles et de défense, 25 % de la R & D effectuée par les entreprises françaises. Elles ont une activité de dépôt de brevets importante, plusieurs entreprises de défense se classant chaque année dans le top 10 des brevets déposés à l'Inpi, et elles participent grandement à la structuration des réseaux de recherche. Efficience opérationnelle Un plan de relance incluant la défense aurait un impact économique notable, renforcé par la dualité militaire/civil des activités de défense. Les dépenses d'équipements militaires ou de R & D sont des dépenses d'investissement ; elles suscitent des retombées de nature à stimuler la productivité. Pour des raisons stratégiques, les chaînes de production et de recherche sont également plus nationales que dans le reste de l'économie. Les études montrent que ces spécificités se traduisent par un effet multiplicateur des dépenses publiques élevé (multiplicateur d'impact sur le PIB d'environ 2 au bout de dix ans). Elles indiquent également que, loin de les évincer, les dépenses d'équipement militaire ou de recherche dans la défense sont complémentaires des investissements privés. Financer la R & D défense permettrait ainsi de soutenir la recherche française à un moment où celle-ci va être fortement affectée. En outre, la relance par la défense non seulement ne dégrade pas la balance commerciale, à la différence de nombreux secteurs, mais, au contraire, l'améliore en stimulant la recherche, en augmentant l'efficacité des processus de production et en renforçant, aux yeux de l'extérieur, l'efficience opérationnelle du matériel militaire français. Par ailleurs, la base industrielle et technologique de défense a toujours eu une forte dimension locale en contribuant à l'aménagement du territoire et au maintien de l'activité dans de nombreuses zones industrielles sous-dotées. Cette proximité ne serait que renforcée par une relance passant aussi, et sans exclusivité, par la défense. Stimuler l'investissement privé Une telle relance doit d'abord être nationale, mais elle doit s'accompagner d'une initiative de l'Union européenne. C'est l'occasion unique de faire enfin décoller l'Europe de la défense. Ainsi, la proposition initiale d'un budget de 13 milliards d'euros pour le Fonds européen de défense pour les six prochaines années, soit moins de 1 % du budget de l'UE, doit être retenue au moment où les autres continents ne cessent d'augmenter leurs dépenses de défense. Un plan de relance dans la défense permettrait ainsi de renforcer la sécurité et la souveraineté tout en stimulant l'investissement privé, la recherche civile et en provoquant un impact économique important. Autant d'éléments nécessaires dans la période qui s'ouvre. Christian de Boissieu est président du Conseil scientifique, de la chaire Economie de défense, IHEDN et membre du Cercle des économistes. https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-un-plan-de-relance-pour-la-defense-1204431