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September 17, 2019 | International, Aerospace

AVION DE COMBAT DU FUTUR : DASSAULT AVIATION EXHORTE LA FRANCE ET L’ALLEMAGNE À S’ENTENDRE RAPIDEMENT

Paris et Berlin doivent impérativement régler leurs différends sur l'avion de combat du futur, avertit Dassaut Aviation.

Le projet européen d'avion de combat du futur tarde à prendre forme. A cet égard, le patron de Dassault Aviation a appelé Paris et Berlin à rapidement se mettre d'accord sur des règles d'exportations concernant le Système de Combat Aérien Futur (SCAF) franco-germano-espagnol, pour permettre de lancer les études menant à la conception d'un démonstrateur. "La notification (du contrat) des démonstrateurs aurait dû se faire en juin lors du salon du Bourget. Septembre devait être l'heure du lancement, on évoque aujourd'hui la fin de l'année. Attention que cela ne se décale pas trop encore", a mis en garde Eric Trappier à l'occasion de l'Université d'été de la défense sur la base aérienne d'Avord (Cher). Un démonstrateur est un premier prototype, capable de voler.

"Ce n'est pas de l'impatience, c'est indispensable" pour conserver l'objectif d'une entrée en service à l'horizon 2040 avec un premier démonstrateur en 2026 comme il est prévu, a prévenu le patron de Dassault, qui assure la direction du programme côté industriels. Paris, Berlin et Madrid ont signé le 17 juin lors du salon du Bourget un accord-cadre structurant les trois pays autour du SCAF. Au coeur de ce système se trouve le futur chasseur (NGF, Next Generation Fighter), destiné à remplacer les actuels Rafale et Eurofighter.

Un premier contrat d'architecture, d'un montant de 65 millions d'euros, avait été notifié en janvier à Dassault Aviation et Airbus. Mais pour Eric Trappier, "pour que ce projet prenne réellement son vol, il faut désormais dépasser le stade de la première étude qui nous a été notifié en début d'année. Il faut le poursuivre par le lancement des démonstrateurs, c'est vital".

"La volonté de lancer un programme incombe toujours aux politiques et à eux seuls. Il reste encore des points délicats à trancher, notamment des points d'exportabilité", a-t-il noté. Une source gouvernementale française a toutefois confié à l'AFP : "nous sommes en train de converger" sur la question des exportations.

https://www.capital.fr/economie-politique/avion-de-combat-du-futur-paris-et-berlin-doivent-regler-leurs-differends-selon-dassault-1350087

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  • Armement : les coopérations européennes se multiplient

    November 9, 2018 | International, Aerospace, Naval

    Armement : les coopérations européennes se multiplient

    ANNE BAUER Pour le patron de la DGA Joël Barre, l'un des principaux défis de 2019 est de donner corps aux multiples programmes en partenariat avec d'autres pays européens. Le dialogue avec l'Allemagne est compliqué. Les restrictions budgétaires présentées mercredi par la loi de finances rectificative 2018 n'auront pas de conséquences significatives sur les livraisons d'équipements aux armées, a promis jeudi le directeur général de l'armement (DGA) Joël Barre. Son administration, chargée de l'équipement des forces, avait anticipé ce gel par une gestion prudente, a-t-il expliqué, en soulignant que les 319 millions d'euros d'annulations de crédits annoncés mercredi ne représentent que 3 % du budget d'équipement de 2018. 12,7 milliards de commandes Cette année, la DGA peut engager 12,7 milliards d'euros contre 11,2 milliards l'an dernier, tandis que le montant prévu en 2019, première année d'application de la nouvelle loi de programmation militaire, atteindra 14,3 milliards d'euros. Parmi les investissements importants, la marine commandera en 2018 et 2019 ses cinquième et sixième sous-marins Barracuda, 4 navires pétroliers ravitailleurs et plusieurs patrouilleurs. L'armée de l'air bénéficiera de la rénovation des avions Rafale au nouveau standard 3, avec notamment le nouveau missile air-air, MICA NG, dont 567 exemplaires seront commandés. Quant à l'armée de terre, elle recevra enfin ses premiers « Griffon », les blindés légers de nouvelle génération. Une année sans panache pour les exportations A l'exportation, l'industrie française de défense enregistre « une année normale », résume Joël Barre, en déclarant s'attendre en 2018 à quelque 7 milliards d'euros d'exportations, comme en 2017 - après 16 milliards en 2016 et 14 milliards en 2015, années de la vente de 12 sous-marins en Australie et de 96 Rafale à l'Egypte, le Qatar et l'Inde. Joël Barre a d'ailleurs confirmé que les négociations avec l'Australie se poursuivaient pour définir l'accord de partenariat stratégique et débloquer une nouvelle tranche de contrats de 1,5 milliard d'euros. Il a par ailleurs confirmé que la DGA avait estimé que « les conditions n'étaient pas réunies » pour que Dassault Aviation participe au futur appel d'offres que souhaite lancer le Canada en 2019 pour acquérir 88 avions de combat. Notamment parce que la France n'appartient pas à l'alliance dite des « Five Eyes » formée par les services de renseignement du monde anglo-saxon (Royaume-Uni, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande). Ce qui aurait compliqué l'échange de renseignements avec les Américains. Multiples coopérations européennes Pour la DGA, les principaux défis de 2019 sont toutefois de donner vie à la coopération européenne. Avec le Royaume-Uni, la DGA cherche comment maintenir un courant d'échanges dans l'aviation de chasse « pour garder le contact », tandis que se poursuit le programme commun sur un nouveau missile, capable de remplacer les actuels missiles anti-navires Harpoon et Exocet, ainsi que les missiles de croisière Scalp et Storm Shadow. Deux nouveaux partenariats viennent d'être conclus, avec l'Italie via l'alliance entre Naval Group et Fincantieri, et avec la Belgique, qui vient de signer un accord intergouvernemental avec la France pour s'équiper comme l'armée de terre française en blindés. Reste le partenariat le plus ambitieux mais le plus compliqué à mettre en place : celui pour concevoir avec l'Allemagne le char du futur et le système de combat aérien du futur (Scaf). « Notre espoir est de pouvoir lancer les premières études sur le Scaf en janvier 2019 », a précisé Joël Barre, sans cacher que cet enjeu essentiel en développements technologiques et industriels faisait l'objet de discussions musclées. Alors que l'industrie aéronautique française est en avance sur l'allemande, les industriels français s'inquiètent des ambitions de leurs voisins. Anne Bauer https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0600112092953-armement-les-cooperations-europeennes-se-multiplient-2220527.php

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    September 17, 2021 | International, Land

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    A Leonardo-led, U.K.-based industry team has demonstrated an active vehicle protection system that includes soft and hard kill options for the British military.

  • The Pentagon has relaunched its Space Command location search. Here’s why.

    March 6, 2020 | International, Aerospace

    The Pentagon has relaunched its Space Command location search. Here’s why.

    By: Aaron Mehta WASHINGTON — The future location of U.S. Space Command, and all its associated jobs and dollars, won't be coming before the November election, thanks to a directive by Secretary of Defense Mark Esper to relaunch the department's search process. On Tuesday, Space Force Vice Commander Lt. Gen. David Thompson told the House Armed Services Committee that department leaders are “going to take a holistic look at all of the potential options, all the potential locations" being considered for the combatant command. “We've been directed to go back, open up the aperture, and look at all of them. And so, that includes — that include bases. It includes perhaps some nontraditional locations. We will absolutely establish the criteria we need for each of these organizations and then base them accordingly,” he added. And on Wednesday, Secretary of the Air Force Barbara Barrett confirmed that the Air Force would be restarting the national competition for Space Command's location. “We're going to reopen the process, and put forward criteria in detail and invite all who think they have a good shot at it to come and represent their communities for that possible basing choice,” the secretary said. Barrett added that an announcement on the new competition would come “this spring.” Those comments led to a pointed line of questioning to Esper from Sen. Doug Jones, D-Ala., who during a Senate Armed Services Committee hearing directly asked if the decision to recompete was tied up in electoral politics. Thompson testified that “the Air Force was directed — and I emphasize the word ‘directed' — to go back and open this up," Jones said. "A cynical person in today's world would think there are some electoral politics coming into play in this.” He then pointedly asked if the decision came from the White House. A leaked 2019 memo of potential bases listed four locations in Colorado — Buckley Air Force Base, Cheyenne Mountain Air Force Station, Peterson Air Force Base and Schriever Air Force Base — as well as the Army's Redstone Arsenal in Alabama and Vandenberg Air Force Base in California. There has been heavy political push from the Florida delegation as well. Awarding Space Command and its myriad of jobs could benefit politicians running in a swing state such as Colorado or Florida; Jones, a surprise winner in a 2017 special election, is a top target for Republicans in November's election and could potentially benefit should the award go to his native Alabama. Esper, however, denied there was any push from the White House to influence politics, stating bluntly: “It came from me. I'm the responsible party.” The reason for the change, he explained, came from discussions with members as far back as his August nomination process. “During my talks on the hill prior to my nomination, particularly after my hearing here, I visited the House and heard from members on both sides of the aisle that they thought the process that had been run was unfair and not transparent. And there were a number of complaints,” Esper said. “So I directed at that time that we pause in place. “I took a briefing on it along with [Deputy Secretary of Defense David] Norquist. We did not feel it was transparent enough; that enough states, members etc. had a chance to participate. So we directed it be revisited, and a different approach be taken where [the department would] outline the criteria, the screening criteria by which a place would meet as a qualifier, throw that to all members and offer them to nominate locations,” while being transparent about the criteria and giving rolling updates to Congress as the work progressed. However, that process took time to get going, and until a month ago was not fully underway, Esper conceded, meaning it will now take “several months” before anything is finalized — almost certainly after November's election is over. “I'm the one who did it. It was my initiative, simply to make sure that transparency and buy in and consent with the process,” he said. “If it helps assure you, I don't see anything being announced before the election.” https://www.defensenews.com/space/2020/03/05/the-pentagon-has-relaunched-its-space-command-location-search-heres-why/

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