Back to news

June 17, 2022 | Local, Aerospace, C4ISR, Security

Aéro Montréal lance 4 nouvelles initiatives en réponse aux besoins du secteur aérospatial québécois

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour diffusion immédiate le jeudi 16 juin

Aéro Montréal lance 4 nouvelles initiatives en réponse

aux besoins du secteur aérospatial québécois

Près de 7,9 M$ pour b'tir la chaîne d'approvisionnement carboneutre du futur

Montréal, le jeudi 16 juin 2022 – À l'occasion de la Journée des Chantiers, l'événement annuel qui rassemble ses membres chaque année, Aéro Montréal a annoncé le lancement de 4 nouvelles initiatives pour la relance de la grappe aérospatiale. D'un budget total de près de 7,9 M$, ces stratégies répondront à un objectif commun : celui de construire la chaîne d'approvisionnement carboneutre du futur. Ce projet est rendu possible gr'ce à la participation financière de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) et du gouvernement du Québec.

Une réponse concrète aux défis identifiés par le secteur aérospatial québécois

En collaboration avec ses précieux partenaires, Aéro Montréal, présente donc aujourd'hui des solutions concrètes à ses membres en fonction de 4 thématiques critiques : l'environnement, la main-d'œuvre, la cybersécurité et l'internationalisation. Les initiatives qui en découlent permettront notamment aux entreprises d'améliorer leur performance environnementale et d'offrir des produits plus écoresponsables, de renforcer leur cybersécurité, de mettre en place des pratiques de ressources humaines qui contribueront à l'inclusion et à la diversité de leur main-d'œuvre, et enfin, de commercialiser leurs produits et services sur les marchés les plus prometteurs à l'international.

« Nos entreprises veulent construire un écosystème plus durable, en misant sur l'environnement, la diversité et l'inclusion. Elles veulent aussi s'adapter dans une ère de numérisation où la croissance exponentielle du partage de données est aussi synonyme de risque de cyberattaques. En offrant un accompagnement dédié sur chacune de ces thématiques stratégiques, Aéro Montréal s'assure de proposer des solutions adaptées à l'évolution et à la croissance de ses membres », indique Suzanne M. Benoît, présidente-directrice générale d'Aéro Montréal.

L'honorable Pascale St-Onge, ministre des Sports et ministre responsable de DEC, a profité de sa présence à cette Journée des Chantiers pour annoncer l'attribution d'une contribution non remboursable de 6 367 290 $. Cet appui financier vise d'une part, à assurer la relance écoresponsable de l'industrie aérospatiale québécoise et la mise en œuvre des 4 initiatives d'Aéro Montréal et, d'autre part, à poursuivre le projet StartAéro 360, qui permet aux jeunes pousses innovantes de bonifier leur proposition de valeur et de mieux se positionner dans le secteur de l'aérospatiale. Les fonds ont été consentis en vertu de l'Initiative de relance régionale de l'aérospatiale (IRRA), qui a précisément été mise en place pour répondre aux défis identifiés par les entreprises du secteur de l'aérospatiale durant la crise.

« Notre gouvernement a vite reconnu l'urgence de soutenir la relance de l'aérospatiale, un secteur clé de l'économie du Québec durement frappé par la pandémie. Aéro Montréal a su définir et circonscrire avec pertinence les objectifs de ses membres pour les mener vers une relance du secteur qui soit verte et inclusive, fondée sur la résilience et la compétitivité internationale. Notre soutien témoigne de toute l'importance que nous accordons à l'écoresponsabilité des entreprises de chez nous. »

L'honorable Pascale St-Onge, députée de Brome–Missisquoi, ministre des Sports et ministre responsable de DEC

Les initiatives qui soutiendront la création de la chaîne d'approvisionnement carboneutre du futur

Encourager les pratiques écoresponsables au sein des entreprises

L'initiative écoresponsabilité aura pour objectif de faciliter le développement de nouveaux produits, de nouveaux processus et de nouveaux marchés écoresponsables. Elle veillera à encourager le développement de capacités internes et le processus de certification qui en découle.

Protéger les entreprises du secteur en les outillant en matière de cybersécurité

L'initiative cybersécurité, gérée par Aéro Montréal avec la participation de In-Sec-M, assurera l'accompagnement et la formation des entreprises et permettra aux PME du secteur d'aller chercher et de maintenir les accréditations désormais exigées par des gouvernements et des donneurs d'ordre en cybersécurité. Cette initiative est également soutenue par le ministère de l'Économie et de l'Innovation.

« La cybersécurité dans des domaines comme l'aérospatiale sera de plus en plus importante pour les entreprises qui gèrent des données sensibles. Gr'ce à notre secteur aérospatial dynamique, nous avons les atouts pour développer une expertise qui sera fondamentale dans les prochaines années. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie et de l'Innovation et ministre responsable du Développement économique régional

Inviter la diversité dans les environnements de travail

Avec l'initiative Propulsion Relève inclusive, à laquelle contribuent le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, le Secrétariat à la condition féminine, la Communauté métropolitaine de Montréal et Desjardins, Aéro Montréal engagera aussi des actions concrètes de promotion pour encourager le développement d'une main-d'œuvre diversifiée. « La pénurie de main-d'œuvre qui frappe notre secteur et qui ne va cesser de s'accentuer représente un risque fort pour la compétitivité de notre tissu industriel. Nous devons aborder ce défi en renforçant nos organisations, et cela passe notamment par l'ouverture de nos entreprises et la valorisation des multiples occasions professionnelles de l'industrie auprès des minorités », ajoute madame Benoît.

« L'industrie de l'aérospatiale occupe une place très importante dans l'économie québécoise. Le contexte actuel de pénurie de main-d'œuvre, combiné aux nombreux départs à la retraite dans le secteur, fait qu'un grand nombre d'emplois seront à pourvoir dans les prochaines années. Pour relever ce défi, il est essentiel de viser le recrutement et le développement d'une main-d'œuvre diversifiée et qualifiée. Notre gouvernement est donc fier de participer à cette initiative, qui permettra de soutenir la relève et de favoriser son intégration dans ce secteur d'activité. »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie

« Le Grand Montréal connaît un bel élan de son activité économique, mais des défis doivent encore être relevés pour répondre aux besoins de main-d'œuvre des entreprises du secteur de l'aérospatial. Il est essentiel de mettre en place des outils diversifiés comme le fait Aéro Montréal avec l'initiative Propulsion Relève inclusive, qui contribuera à rejoindre des jeunes issus de la diversité. Cette initiative répond à un enjeu ciblé par le Plan métropolitain de développement économique 2022-2031 de la CMM », a souligné Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Stimuler le rayonnement et le positionnement à l'international de l'expertise québécoise

L'initiative Rayonnement et croissance internationale, quant à elle, veillera à la présence de délégations québécoises lors de manifestations à portée internationale, tout en offrant de l'accompagnement aux entreprises dans la préparation et l'organisation de B2B.

Une image contenant texte, clipart

Description générée automatiquement

- 30 -

À propos d'Aéro Montréal

Créé en 2006, Aéro Montréal est un forum stratégique de concertation qui réunit l'ensemble des premiers dirigeants du secteur aérospatial québécois issus de l'industrie, des institutions d'enseignement et des centres de recherche, incluant les associations et les syndicats.

Les activités d'Aéro Montréal sont rendues possibles gr'ce à la participation des gouvernements du Canada et du Québec, de la Communauté métropolitaine de Montréal, ainsi que des entreprises membres de la grappe.

Pour de plus amples informations :

Léa Guicheteau

Aéro Montréal

514-550-7494

On the same subject

  • Rheinmetall lifts curtain on new next-gen combat vehicle with hopes to spark US Army interest

    June 13, 2018 | Local, Land

    Rheinmetall lifts curtain on new next-gen combat vehicle with hopes to spark US Army interest

    PARIS, France — Rheinmetall lifted a curtain, literally, complete with smoke and 80s rock, on its new Lynx KF41 infantry fighting vehicle at Eurosatory June 12, setting its sights on meeting requirements for both European and U.S. future combat vehicles. “Do current fighting vehicles meet the needs of future forces? This was the question that started Rheinmetall on a journey to develop a Lynx family of vehicles,” Ben Hudson, the head of the company's vehicle systems division, said at Eurosatory just ahead of the unveiling. Hudson said militaries around the world are rethinking requirements and it is clear that in order to meet all the demands of future operations and potential peer-on-peer conflict that a vehicle needs “to provide utility across the spectrum of conflict” and have “the ability to conduct peer-on-peer warfare against emerging battlefield threats.” The U.S. Army has set developing a Next-Generation Combat Vehicle (NGCV) as one of its top six modernization priorities. https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/eurosatory/2018/06/12/rheinmetall-lifts-curtain-on-new-next-gen-combat-vehicle-with-hopes-to-spark-us-army-interest/

  • The List: Here are the weapons identified as prohibited in Canada

    May 4, 2020 | Local, Land

    The List: Here are the weapons identified as prohibited in Canada

    SaltWire Network Published: May 01 at 2:43 p.m. Updated: May 01 at 3:18 p.m Prime Minister Justin Trudeau announced Friday the addition of "assault-style" weapons to the list of prohibited Firearms in Canada. Here are the updated sections of federal firearms regulations. 83 The firearms of the designs commonly known as the SG-550 rifle and SG-551 carbine, and any variants or modified versions of them, including the SAN Swiss Arms (a) Aestas; (b) Autumnus; (c) Black Special; (d) Black Special Carbine; (e) Black Special CQB; (f) Black Special Target; (g) Blue Star; (h) Classic Green; (i) Classic Green Carbine; (j) Classic Green CQB; (k) Classic Green Sniper; (l) Heavy Metal; (m) Hiemis; (n) Red Devil; (o) Swiss Arms Edition; and (p) Ver. The entire list : https://www.thechronicleherald.ca/news/canada/the-list-here-are-the-weapons-identified-as-prohibited-in-canada-444750/

  • New defence procurement agency would be disruptive, costly

    February 20, 2020 | Local, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    New defence procurement agency would be disruptive, costly

    It almost seemed like a throwaway line at the end of the Liberal Party's 2019 election platform, in a section on proposed approaches to security: “To ensure that Canada's biggest and most complex defence procurement projects are delivered on time and with greater transparency to Parliament, we will move forward with the creation of Defence Procurement Canada.” Little was said about the proposal during the election campaign, but in the mandate letters to ministers that followed, National Defence (DND), Public Services and Procurement (PSPC), and Fisheries, Oceans and the Canadian Coast Guard were tasked with bringing forward options to establish Defence Procurement Canada (DPC), a priority, the Prime Minister wrote, “to be developed concurrently with ongoing procurement projects and existing timelines.” Whether DPC would be a department, standalone agency or new entity within an existing department isn't clear. Nor is it apparent how the government would consolidate and streamline the myriad procurement functions of multiple departments. Jody Thomas, deputy minister of National Defence, acknowledged as much during an address to the Canadian Global Affairs Institute (CGAI) Jan. 29 when asked about DPC progress. “I don't know what it is going to look like ... We're building a governance to look at what the options could be and we are studying what other countries have done,” she said, noting that a standalone agency outside the department of defence has not necessarily worked particularly well in other countries. “Everything is on the table. We're looking at it, but we haven't actually begun the work in earnest.” The idea of moving defence procurement under a single point of accountability is hardly new. Alan Williams, a former assistant deputy minister of Material (Adm Mat), made the case for a single agency in a 2006 book, Reinventing Canadian Defence Procurement. And the Canadian Association of Defence and Security Industries (CADSI) issued a report in 2009 calling for a “separate defence procurement agency reporting through a single Minister ... [to] consolidate procurement, industrial, contracting and trade mandates into one new department, like a Defence Production Department, reporting to a minister.” More recently, an interim report on defence procurement by the Senate Committee on National Defence in June 2019 argued that “a single agency could simplify the complex procurement governance framework. Serious consideration could also be given to empowering project officials and making the Department of National Defence the lead department.” Williams remains a strong proponent. In a presentation to a CGAI conference on defence procurement in the new Parliament in late November, he greeted the DPC decision with a “hallelujah,” pointing to the high cost created by overlap and duplication when multiple ministers are involved in a military acquisition decision, and the tendency to play the “blame game” when delays or problems arise and there is no single point of accountability. But he cautioned that the initiative would falter without better system-wide performance measures on cost, schedules and other metrics. “If you don't monitor and put public pressure on the system, things will [slide],” he said. Williams also called for a defence industrial plan, backed by Cabinet approval, to help identify where to invest defence capital, and “a culture that recognizes and demands innovative creativity, taking chances.” Other former senior civil servants, many with decades of experience in public sector organizational reform, were less optimistic about the prospects of a new agency or departmental corporation. “There is always a good reason why things are the way they are,” said Jim Mitchell, a research associate with the Graduate School of Public and International Affairs at the University of Ottawa and part of massive reorganization of government departments undertaken by Prime Minister Kim Campbell during her brief tenure in 1993. “If you want to change things, you first have to understand, why do we have the current situation that we have in defence procurement and who are the people who have a major stake in the status quo and why? If you don't understand that, you are going to get into big trouble,” he warned the CGAI audience of government and industry leaders. At a time when the departments are moving a record number of equipment projects, including CF-188 Hornet replacement, through the acquisition process under the government's 2017 defence policy, any restructuring could significantly delay progress. “Organizational change is always disruptive, it's costly, it's difficult, it's hard on people, it hurts efficiency and effectiveness of organizations for a couple of years at minimum,” said Mitchell. “It is something you do very, very carefully.” It's a point not lost on CADSI. “The sheer scale of the change required to make DPC real should give companies pause. It could involve some 4,000-6,000 government employees from at least three departments and multiple pieces of legislation, all while the government is in the middle of the most aggressive defence spending spree in a generation,” the association wrote in an email to members in December. A vocal proponent of improving procurement, it called DPC “a leap of faith,” suggesting it might be “a gamble that years of disruption will be worth it and that the outcomes of a new system will produce measurably better results, including for industry.” Gavin Liddy, a former assistant deputy minister with PSPC, questioned the reasoning for change when measures from earlier procurement reform efforts such as increased DND contracting authority up to $5 million are still taking effect. “You really need an extraordinarily compelling reason to make any kind of organizational change. And every time we have attempted it ... it takes five to seven years before the organization is up and standing on its feet,” he told CGAI. “If you want to do one single thing to delay the defence procurement agenda...create a defence procurement agency. Nothing would divert attention more than doing that.” While few questioned the need for enhancements to the defence procurement process, many of the CGAI participants raised doubts about the logic of introducing a new entity less than three years into the government's 20-year strategy. Thomas described a number of improvements to project management and governance that are already making a difference. “The budgeting and project management in defence is really extraordinarily well done. If I am told by ADM Mat they are going to spend $5.2 billion, then that is what they spend. And we have the ability to bring more down, or less, depending on how projects are rolling,” she explained. “We are completely transparent about how we are getting money spent, what the milestones are on projects ... The program management board is functioning differently and pulling things forward instead of waiting until somebody is ready to push it forward.” “And we are working with PSPC. I think it is time to look at the government contracting [regulations], how much we compete, what we sole source, the reasons we sole source. I think there is a lot of work there that can be done that will improve the system even more.” https://www.skiesmag.com/news/new-defence-procurement-agency-would-be-disruptive-costly

All news