30 août 2018 | International, Aérospatial
Par Emmanuel Huberdeau
L'US Air Force a annoncé son intention de publier fin 2018 un appel d'offre pour un avion d'attaque léger. Celui-ci pourrait être commandé en fin d'année fiscale 2019.
L'US Air Force a publié le 3 août 2018 un document officiel annonçant son intention de solliciter en décembre 2018 des offres de la part de l'industrie pour l'acquisition d'un avion léger d'attaque. Il s'agira d'un avion déjà développé conçu pour les conflits irréguliers précise le document.
L'US Air Force estime déjà que seul Sierra Nevada Corporation (SNC) et Textron Aviation sont en mesure de répondre à son besoin. SNC produit en partenariat avec Embraer l'A-29 Super Tucano et Textron propose l'AT-6 Wolverine via sa filiale Beechcraft. Ces appareils ont été testés par l'US Air Force lors de campagnes d'essais réalisés avec plusieurs types d'avions d'attaque légers.
Malgré cette déclaration de l'USAF, la société Stavatti Aerospace Ltd espère pouvoir faire participer à l'appel d'offre son concept d'avion d'appui aérien rapproché le SM-27 Machete. Ce concept qui semble sortir tout droit d'une bande dessinée a été imaginé pour succéder à l'A-10. Il s'agit d'un appareil doté d'un turbo propulseur "pousseur" avec une voilure droite, des plans canards et deux dérives. Ses concepteurs annoncent une vitesse maximale de 400 noeuds. L'armement comprendrait un canon de 30 mm et 3600 kg de munitions. Le cockpit serait dérivé de celui du F-16. Stavatti annonce avoir envoyé un document de 80 pages à l'USAF le 17 août pour expliquer son offre. Pas sûr que cela suffise à convaincre l'armée de l'air américaine qui cherche un appareil disponible sur étagère.
http://www.air-cosmos.com/us-air-force-un-appel-d-offre-pour-un-avion-leger-en-fin-d-annee-114427
11 janvier 2023 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense
Four members served on the 2018 National Defense Strategy Commission, which defense hawks in Congress wielded to argue for higher military budgets.
18 septembre 2018 | International, Naval
By CAITLIN DOORNBOS | STARS AND STRIPES YOKOSUKA NAVAL BASE, Japan — Vice Chief of Naval Operations Adm. Bill Moran heard right from the source how the Navy's largest foreign command is keeping up with readiness challenges, including a significant maintenance backlog and an ever-increasing competition landscape. Moran — the service's second-highest ranking officer — visited Navy bases in South Korea and Japan last week on a listening tour that he said brought helpful insight into on-the-ground operations in the Pacific. “We in Washington have our own views about things and it's largely programmatic in nature, budgetary in nature and some policy,” he told Stars and Stripes in an interview Thursday. “But to get feedback from sailors, commanding officers, chiefs and master chiefs in the fleet really helps us refine and make sure that we're supporting from Washington what they need [in the Pacific].” Readiness challenges At Yokosuka on Thursday, Moran spent time on the waterfront discussing ship maintenance. The base is home to U.S. Naval Ship Repair Facility Japan Regional Maintenance Center, which is working on what Moran called a “not insignificant” backlog. A request for exact numbers on that backlog went unanswered. The 7th Fleet is operating with fewer ships than it had planned after two of its guided-missile destroyers — the USS Fitzgerald and the USS John S. McCain — were severely damaged in separate fatal collisions at sea last year. While Yokosuka added an additional destroyer — the USS Milius — earlier this year, the fleet remains down two operational ships because Milius was originally intended to be an additional ship in support of Indo-Pacific operations, former Pacific Fleet commander Adm. Scott Swift told Stars and Stripes last year. Moran said the McCain, which is being repaired in Yokosuka, is expected to get out of drydock this fall and the Navy is aiming to have it underway in the spring. The Fitzgerald is undergoing maintenance in Pascagoula, Miss., and the service has said the goal is to return it to sea by 2020. Moran said ship maintenance “is a key critical element for overall fleet readiness.” “Everybody recognizes that we've got to do the maintenance that's built up over time. While that's important to everybody, no one likes to be in the yards,” Moran said. “There's a cost of doing that right now and we have to re-baseline the maintenance of our ships across the fleet, particularly [in the Pacific] because it is so active, it has been a very busy place for a long time.” On Sept. 12, Moran and Master Chief Petty Officer of the Navy Russell Smith toured Yokosuka's USS Blue Ridge, which has been undergoing maintenance for about two years. Crews first re-lit the boilers on the Navy's oldest commissioned operational ship in June, and Moran said the 7th Fleet's flagship is “about ready to go to sea.” “She's outfitted like an old ‘57 Chevy that we've took the engine out, took the dashboard out and put all modern capability in, and man, she sounds and she's going to run kind of nice,” Moran said. The Blue Ridge's staff moved back onto the ship this summer. Capt. Brett Crozier, the Blue Ridge's commander, said it was an honor to host Moran. Full article: https://www.stripes.com/news/after-pacific-tour-navy-s-no-2-talks-readiness-staying-ahead-of-competition-1.547999
27 avril 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
DÉFENSE Les dépenses militaires ont dépassé le seuil des 2% du PIB en France en 2020 Le SIPRI (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm) a publié sa dernière étude le 26 avril. L'institut révèle que les dépenses militaires dans le monde ont crû de 2,6% en 2020 par rapport à 2019, pour s'établir à 1981 milliards de dollars (1637 milliards d'euros). Une progression d'autant plus impressionnante que le PIB mondial a reculé de 4,4% durant la même période en raison de la pandémie mondiale, souligne le SIPRI. Les dépenses militaires représentent 2,4% du PIB mondial en 2020. A eux seuls, cinq pays concentrent 62% des dépenses : les Etats-Unis ont consacré 778 milliards de dollars à leur armée, soit 39% des dépenses mondiales, un budget en hausse de 4,4% ; viennent ensuite la Chine (13% des dépenses mondiales), l'Inde (3,7%), la Russie (3,1%) et le Royaume-Uni (3%), qui a le plus investi parmi les pays européens pour ses armées. L'Allemagne et la France arrivent respectivement à la 7ème et 8ème position avec un niveau de dépenses quasiment identique, à 52,7 milliards de dollars, soit 2,7% des dépenses mondiales. La France franchit pour la première fois le seuil des 2% de son PIB pour son effort de défense depuis 2009. Ces 2% du PIB correspondent au seuil d'investissement conseillé par l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord). L'Usine Nouvelle du 27 avril