16 août 2022 | International, C4ISR

Torch.AI wins Pentagon 'insider threat' cybersecurity contract

The Pentagon will use the software as part of its System for Insider Threat Hindrance, or '€œSITH,'€ in another apparent military reference to Star Wars.

https://www.defensenews.com/cyber/2022/08/15/torchai-wins-pentagon-insider-threat-cybersecurity-contract/

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  • SCAF-Tempest: nouvelle guerre d'avions de combat européens en vue

    16 juillet 2020 | International, Aérospatial

    SCAF-Tempest: nouvelle guerre d'avions de combat européens en vue

    Par Vincent Lamigeon le 15.07.2020 à 15h04 Un rapport du Sénat sur le projet d'avion de combat franco-allemand SCAF juge peu probable une fusion du programme avec le projet britannique concurrent Tempest. Une nouvelle guerre intestine de type Rafale-Eurofighter ferait le bonheur de la concurrence américaine. On connaissait la guerre intestine Rafale-Eurofighter. Il va peut-être falloir s'habituer à son remake, l'affrontement SCAF-Tempest. Dans un rapport sur le projet d'avion de combat franco-allemand SCAF (Système de combat aérien du futur) publié le 15 juillet, les sénateurs Hélène Conway-Mouret et Ronan Le Gleut estiment hautement improbable la fusion du programme avec son concurrent britannique Tempest, lui aussi prévu pour une entrée en service en 2035-2040. "Pour le moment, les deux projets n'ont aucune intersection", estiment les rapporteurs, soulignant que "l'intérêt réciproque" à un rapprochement est "de moins en moins marqué". "Les Britanniques semblent d'ailleurs beaucoup moins effrayés que nous à l'idée d'une concurrence intra-européenne", assure Hélène Conway-Mouret. De fait, chacun des deux programmes avance de son côté. Lancé par Paris et Berlin en juillet 2017, le SCAF a été rejoint par l'Espagne mi-2018. Le projet vise le développement d'un nouvel avion de combat (NGF, pour New Generation Fighter), de drones d'accompagnement ("remote carriers", ou effecteurs déportés) et d'un "cloud de combat" destiné à faire fonctionner ces engins en réseau. Après d''pres négociations, Paris et Berlin ont signé début 2020 un premier contrat de recherche et technologies (R&T). D'un montant de 155 millions d'euros, il a permis de lancer les travaux préparatoires au développement d'un démonstrateur à l'horizon 2026. Dassault, Airbus Defence & Space, Safran, MTU, Thales, MBDA et l'espagnol Indra figurent notamment parmi les industriels retenus. Italie et Suède dans la "Team Tempest" En réaction à ce projet, le Royaume-Uni a annoncé en juillet 2018 le développement de son propre avion de combat du futur, baptisé Tempest. De premiers travaux ont été confiés à une équipe d'industriels britanniques ou très implantés outre-Manche (BAE, Rolls-Royce, Leonardo, MBDA). Londres cherche désormais à attirer dans la "Team Tempest" des pays comme l'Italie, la Suède, mais aussi le Japon, la Turquie et l'Arabie Saoudite. Stockholm et Rome ont déjà, plus ou moins officiellement, rejoint le projet. "C'était une évidence pour nous de choisir cette option au lieu d'attendre quelques années pour obtenir une fraction du programme franco-allemand", assurait le 15 juillet dans le Financial Times Micael Johansson, le directeur général du groupe suédois Saab. Pour les sénateurs, une fusion des deux projets semble donc chaque jour moins probable, d'abord pour raisons industrielles. "La négociation pour la répartition des t'ches entre les grands leaders industriels au sein d'un seul et même projet, en particulier Airbus, Dassault, BAE, Thales et Leonardo, serait très complexe", souligne le rapport. Un rapprochement serait "encore plus difficile si le projet britannique parvient à une véritable internationalisation, en particulier avec l'entrée de la Turquie et/ou de l'Arabie Saoudite, voire du Japon", écrivent les sénateurs. Le scénario de deux avions concurrents, déjà éprouvé depuis 30 ans avec la lutte Rafale-Eurofighter, serait une catastrophe pour la défense européenne. "Il n'est pas certain que l'Europe pourra s'offrir deux systèmes de combat aérien du futur concurrents, avec une base d'exportation nécessairement plus étroite, surtout lorsque les conséquences économiques de la crise du coronavirus se seront fait pleinement sentir", écrivent Hélène Conway-Mouret et Ronan Le Gleut. La concurrence s'annonce frontale: le projet Tempest ambitionne une entrée en service en 2035, soit cinq ans avant le SCAF. Si ce calendrier est jugé "extrêmement ambitieux" par le rapport, le Sénat appelle néanmoins à profiter des plans de relance européens pour accélérer le calendrier du projet franco-allemand, et le rapprocher de la date de 2035. Le cap du milliard d'euros La concurrence du Tempest n'est pas la seule menace pour le programme SCAF. Avec seulement 155 millions d'euros de contrats signés, pour un montant total estimé entre 50 et 80 milliards d'euros, le projet n'est pas encore irréversible, soulignent les rapporteurs. Le Bundestag allemand est en droit de valider chaque tranche de 25 millions d'euros d'investissement, ce qui a déjà ralenti l'avancée du projet et menace les travaux futurs. Pour éviter cet écueil, les rapporteurs préconisent la signature d'un contrat-cadre global dès début 2021, pour graver dans le marbre le lancement du démonstrateur en 2026. "Il faudrait passer à un plus d'un milliard d'euros investis, idéalement 2 milliards, pour rendre le programme irréversible", estime Ronan Le Gleut. Autre menace pour l'avion de combat franco-allemand: l'inefficacité du fameux principe européen dit du "retour géographique", qui prévoit que les Etats partenaires reçoivent une charge industrielle proportionnelle à leur investissement. Cette vieille doxa européenne aboutit, comme sur le programme A400M, au choix d'industriels en fonction de leur passeport, et pas forcément de leurs compétences. Sans sacrifier totalement ce principe, le Sénat appelle donc à privilégier la doctrine dite du "best athlete" (meilleur athlète), selon laquelle c'est l'acteur le plus compétent qui est choisi, quelle que soit sa nationalité. Pour autant, Paris ne doit pas l'cher ses champions nationaux, industriels comme organismes publics, estime le rapport. Les sénateurs préconisent de veiller à la charge confiée aux PME et ETI françaises, et à confier au plus vite des contrats sur le SCAF à l'Onera, le laboratoire français de l'aérospatial. A l'inverse de son homologue allemand, le DLR, celui-ci est pour l'instant largement délaissé. "L'Onera doit participer au programme à la hauteur de son excellence reconnue par tous", indiquent les rapporteurs. Dans une interview à Challenges publiée le 22 juin, le président de l'Onera Bruno Sainjon espérait la signature de contrats SCAF en 2021. M88 contre J200 Les rapporteurs se veulent aussi vigilants sur la motorisation du futur démonstrateur du SCAF, qui doit voler en en 2026. Ils poussent au choix du moteur M88, développé par Safran, dans une version plus puissante que celle qui équipe actuellement le Rafale. C'était le scénario privilégié depuis le départ du programme, et un choix logique au vu du statut de maître d'oeuvre de Safran sur le moteur du SCAF. Mais les rapporteurs ont découvert qu'une autre option envisagée serait de choisir le moteur J200... qui équipe l'Eurofighter Typhoon. "Ce ne serait pas le bon choix, assure Ronan Le Gleut. Safran est le meilleur." Reste à voir si l'allemand MTU et l'espagnol ITP, qui participent à la fabrication du J200, sont du même avis. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/scaf-tempest-la-nouvelle-guerre-des-avions-de-combat-europeens_719510

  • Defense firms quietly resume political giving after post-insurrection pause

    8 juin 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Defense firms quietly resume political giving after post-insurrection pause

    Defense companies have slowly ramped up their political donations to the Republicans they once purported to shun over a refusal to acknowledge President Joe Biden’s 2020 election win.

  • Griffin joins Rocket Lab board following Pentagon exit

    13 août 2020 | International, Aérospatial

    Griffin joins Rocket Lab board following Pentagon exit

    Nathan Strout WASHINGTON — Just over a month after leaving the Pentagon, former Under Secretary of Defense for Research and Engineering Mike Griffin has joined the board of Rocket Lab, a small launch provider with increasing business with the U.S. government. “Rocket Lab has established itself as the leader in dedicated small satellite launch, and it's a privilege to be joining the board at an exciting time for the business as it continues to increase launch cadence and expand into satellite manufacturing and operations,” Griffin said in a statement. “Space continues to be a highly contested domain crucial to our national security, and it's also a domain that presents significant commercial opportunity. The Rocket Lab team has a proven track record of executing on a clear vision to make space accessible to these diverse communities, and I look forward to supporting that vision.” As the U.S. government has sought to leverage the growing small launch market in recent years, Rocket Lab has been there to pick up the contracts. The U.S. Air Force has awarded the company multiple launch contracts in recent years, and the U.S. Space Force is expected to launch a payload with the company in the coming months. At the same time, the National Reconnaissance Office launched its first payload from New Zealand on one of the company's Electron rockets earlier this year. Although the company recently saw one of their launches fail to reach orbit, resulting in the loss of all commercial payloads onboard, a subsequent investigation has cleared Rocket Lab to resume launch activities and both NRO and the Space and Missile Systems Center have said they plan to continue doing business with the company. Griffin's addition to the board certainly reflects the company's desire to continue pursuing national security small launch contracts. “We are honored to welcome Mike to Rocket Lab's board of directors,” said Peter Beck, Rocket Lab's founder and chief executive. “He brings a wealth of knowledge and experience from the civil, defense, and commercial space sectors that will be invaluable to our team as Rocket Lab continues to grow and meet the ever-evolving launch and space systems needs of the national security community and commercial sector alike.” Griffin has a long history in the space arena. In 2005 he became the 11th NASA Administrator, a position he held until his resignation in 2008. During his tenure he initiated development of the agency's first commercial cargo delivery service to orbit. More recently at head of R&E for the Department of Defense, Griffin was heavily involved in rethinking how the Pentagon approached the space domain. Griffin oversaw the establishment of the Space Development Agency in 2019, despite resistance from inside and outside of the Pentagon. Griffin was the agency's most high profile advocate, pushing for funding for the nascent organization from Congress and arguing that it should remain independent from the U.S. Air Force's traditional space acquisitions structure—at least initially. Over the agency's first year and a half, he helped articulate a unique identity for the SDA in developing a new proliferated constellation in low Earth orbit, which will eventually be made up of hundreds of satellites. That National Defense Space Architecture is now expected to be a key component to two of DoD's most pressing issues: Hypersonic missile warning and Joint All Domain Command and Control. During his tenure, Griffin was well known for his strong personality, which ruffled the feathers of both his colleagues at DoD and lawmakers on Capitol Hill. Most notably, he clashed with former Air Force Secretary Heather Wilson over the establishment of SDA, and the day before he announced his resignation the House Armed Services Committee recommended removing the Missile Defense Agency from under his control. Griffin announced his resignation June 23, officially exiting the building July 10. He and his deputy, Lisa Porter—who resigned at the same time—have since opened up a new business together called Logiq Inc. White House Chief Technology Officer Michael Kratsios was announced as Griffin's successor. Aaron Mehta in Washington contributed to this story. https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/space/2020/08/12/griffin-joins-rocket-lab-board-following-pentagon-exit

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