17 février 2023 | International, Terrestre
US State Department approves sale of HIMARS to Netherlands
The potential sale is worth about $670 million.
5 juillet 2019 | International, Autre défense
By Matthew Cox
The U.S. Army's new boss recently got a chance do shoot-house training with the latest Microsoft-based, smart soldier glasses.
Ryan McCarthy, who is now serving as acting secretary of the Army, and incoming Army Chief of Staff Gen. James McConville traveled to Fort Pickett, Virginia earlier this spring to try out early prototypes of the Integrated Visual Augmentation System, or IVAS.
The Army awarded a $480 million contract to Microsoft in November to develop IVAS -- a high-tech device that relies on augmented reality to create a synthetic training environment for soldiers. The experience is reportedly similar to first-person shooter video games. The system is being designed to also be worn in combat, projecting the operator's weapon sight reticle into the glasses.
"He and I literally put them on, and we went through a shoot house together," McCarthy told Military.com on a flight to Fort Knox, Kentucky.
"Here's the thing -- they are empty rooms, because we had the synthetic feed."
McCarthy then described how the IVAS device presented targets that resembled enemy fighters from terrorist groups such as the Islamic State of Iraq and Syria.
"I literally came in a room ... and they looked like Taliban targets and ISIS guys with black turbans," he said. "They had one where they had a guy holding a civilian. It looked like a very good video game."
IVAS is part of the Army's effort to create a synthetic training world so soldiers can run through many repetitions of combat scenarios, such as clearing urban areas and engaging enemy forces, without having to leave home station and travel to training facilities.
Leaders can view the data compiled by IVAS during the training to show soldiers where they need improvement.
McCarthy and McConville were joined by Army and Marine Corps sergeants who also took a turn with IVAS.
"We had a bunch of NCOs from the 75th Ranger Regiment and the 1st Marine Division, and they did the shoot house and reminded me that I have been out for a while," McCarthy chuckled, referring to the days when he served in the Ranger Regiment. McCarthy served in the Army from 1997-2002.
McCarthy acknowledged that these were early prototypes of IVAS that need further development.
"You would do it for a little bit, and they would go out and [engineers] had to make a tweak and they would get the screen back up," McCarthy said.
Rangers and Marines liked the technology, he said.
"The one thing that they all really liked about it was the greater depth perception," he said.
"It was like a pair of glasses ... and literally when you are walking through a room and seeing the target, I had depth perception to my left and right, so I could see down the hallway."
IVAS replaces the service's Heads-Up Display 3.0 effort to develop a sophisticated situational awareness tool soldiers can use to view key tactical information before their eyes.
Officials hope to complete the prototyping phase on IVAS by 2020; when the system might be fielded to soldiers is still unclear.
 
					17 février 2023 | International, Terrestre
The potential sale is worth about $670 million.
 
					14 novembre 2024 | International, Aérospatial
 
					25 septembre 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR
AUDE CHARDENON Thales a lancé début septembre une place de marché baptisée Iven. Destinée à mettre en relation vendeurs et acheteurs de l'environnement Défense et Civil, elle implique un nouveau métier pour le géant français. Les détails de Pascal Geoffroy, directeur enhanced customer operations services. Thales devient un commerçant. Le géant industriel français a lancé début septembre une plateforme B2B qui met en relation les clients et les principaux fournisseurs d'articles dédiés à l'environnement Défense et Civil quel que soit le milieu : aérospatial, terrestre ou naval. Fonctionnant selon un modèle de marketplace, Iven – pour Intermediation vendor entreprise – a nécessité deux ans de travail. Lancée le 1er septembre, Iven est un service en ligne dédié aux Industriels souhaitant optimiser leurs approvisionnements. La plateforme compte à date 150 000 références. On y trouve notamment des consommables industriels (pièces détachées), et actualité oblige, des produits liés à la situation sanitaire. DIGITALISER LA SUPPLY CHAIN DE BOUT EN BOUT Iven n'est pas née par hasard. En 2018, l'entreprise se retrouve face à un constat. "Nous avons gagné un gros contrat de supply chain, et nous nous sommes rendus compte que nous devions être plus fluides et plus rapides. Très rapidement, la marketplace nous a paru être la solution pour mettre en relation acheteurs et vendeurs pour de futurs contrats de même nature", explique en préambule Pascal Geoffroy, Directeur Enhanced Customer Operations Services chez Thales. Vient alors l'idée de transformer la supply chain de bout en bout et de "digitaliser les achats pour être compétitif", avec la mise en ligne des catalogues des marchands et par conséquent l'abandon des canaux offline (devis, contrats, téléphone/mail...), la fin de la logique transactionnelle impliquant une négociation pour chaque commande, et la digitalisation du workflow, permettant un gain de temps pour le traitement administratif. THALES, TIERS DE CONFIANCE Iven fonctionne comme une plateforme e-commerce classique. Les marchands y mettent en visibilité leurs produits et leurs offres (prix, disponibilité, conditions de vente...). L'acheteur consulte et compare les différentes offres répondant à son besoin, puis il passe sa commande. Le règlement est effectué par virement à Iven, l'encaissement se déroulant via un intermédiaire financier indépendant. Iven supervise la transaction. La commande est ensuite expédiée et livrée directement par le marchand sur le site client. L'ensemble du parcours est digitalisé, du sourcing jusqu'à la livraison. La solution s'appuie sur l'expertise de différents sous-traitants, dont Mirakl. L'enjeu pour Thales est de se positionner "en tiers de confiance" pour les grands comptes ainsi que pour des organismes d'Etat. Dans un écosystème où intervient parfois le secret-défense, Iven ne peut être, et ne sera pas, une place de marché comme les autres. "Thales se positionne comme un tiers de confiance notamment en matière de cybersécurité, où la fiabilisation des échanges est essentielle", rappelle Pascal Geoffroy. Pour ce faire, l'équipe va "sélectionner les vendeurs et les acheteurs. Il en va de la crédibilité de cette marketplace", insiste-t-il. DES MARKETPLACES PRIVÉES POUR LES GRANDS FOURNISSEURS Fournisseurs qualifiés par Thales, articles certifiés, crédibilité financière... Le paiement est conditionné à la réception, et des technologies de cybersécurité sont garanties pour assurer l'intégrité et la confidentialité des données. Iven jouera d'ailleurs un rôle d'intermédiation en cas de litige. Outre le cas d'usage classique évoqué plus haut, Iven propose aux fournisseurs de construire leur propre marketplace via un système d'onboarding du catalogue privé et des marchands spécifiques. Le lancement d'Iven n'était pas forcément acquis pour une société comme Thales. "C'est un nouveau métier pour Thales, et un nouveau métier de la supply chain", reconnaît Pascal Geoffroy. Pourtant, le rôle fédérateur du groupe, à la croisée du monde militaire et civil, en fait l'interlocuteur privilégié de nombreux acteurs, y compris des PME-ETI. "Le tissu industriel est très fragmenté, il est composé de beaucoup de petites structures, analyse Pascal Geoffroy. Et je suis très attaché à développer cet écosystème dont font partie les PME, qui n'ont pas toujours la puissance de se développer en ligne, y compris à l'international". Iven va en effet être déployée dans cinq pays européens limitrophes à la France, avec des ambitions ultérieures bien plus vastes. Iven s'enrichira d'outils de monitoring de la performance fournisseur ainsi que de fonctionnalités algorithmiques dédiées à l'optimisation des achats. La plateforme pourra se connecter d'ici quelques mois aux ERP des grands comptes. A moyen terme, Iven vise 100 marchands. "Le secteur de la défense est un monde fermé, en retard en matière de transformation digitale par rapport au civil. Cela va secouer certains acteurs", prévient Pascal Geoffroy.