4 février 2019 | International, Terrestre, C4ISR

To prepare for the future battlefield, the Army has opened its AI Task Force at CMU

COURTNEY LINDER

To prepare the armed forces for the “future battlefield” of 2028 or 2035, the U.S. Army is setting up shop at Carnegie Mellon University.

On Friday, the Army officially activated its new Artificial Intelligence Task Force at the National Robotics Engineering Center in Lawrenceville before a crowd of politicians and researchers from nearly a dozen universities.

The task force will become a national network of experts in academia and private industry, building out solutions that the Army can use not only on the battlefield but also in rescue missions and in protecting civilians.

CMU is the home base, but the task force will eventually include other partners.

“At the end of the day, I'd rather not fight a war,” said Mark Esper, secretary of the Army. “And so, if we can master AI ... then I think it will just really position us better to make sure we protect the American people.”

He said during the Iraq war, many soldiers died on simple runs from Kuwait City to Baghdad on a daily basis.

“If I could have had fewer soldiers in vehicles and had a convoy led using artificial intelligence ... think of all the lives that could have been saved,” he said.

General John Murray, Commander of the Army Futures Command, which is geared toward modernizing the military, said that in the near-term, he can imagine facial recognition technology could aid in combat.

Other areas of interest include technological advances in AI, robotics, and even hypersonic missiles that travel much faster than the speed of sound.

When adversaries have uniforms on, he said, it's easy to tell who's the enemy. When those enemies are dressed in plain street clothes, it's much harder. With facial recognition, the military can become more precise in selecting targets.

Still, there are ethical considerations to keep in mind when designing technology that could ultimately disarm or kill.

When asked if the university had set up an ethics committee before partnering with the Army, CMU President Farnam Jahanian did not directly answer but offered that academia has a duty to use its knowledge for national defense.

“One of the important benefits of having this task force be based here is that it's going to give us the ability to have discussions about AI and other emerging technologies and ethical applications of these technologies, both in a military context as well as a civilian context,” he said.

Mr. Jahanian was careful to note that faculty members are free to work on only the research that they feel drawn to; they are not told which applications to focus on. If they feel an ethical tug-of-war in their minds, they can opt not to participate.

CMU has a long history of contracting with the Department of Defense and many breakthrough technologies — including autonomous vehicles — have benefited from defense dollars.

Some of these advancements, Mr. Jahanian said, are not geared toward killing at all.

The university has created flexible robots that can maneuver through rubble and send a live feed to recovery specialists to aid in search and rescue missions. They've built statistical and data mining techniques to more accurately predict when military vehicles require maintenance, saving time and money. Machine learning and computer vision can even help diagnose and treat depression and post-traumatic stress disorder.

Financials between the Army and CMU were not disclosed, but Mr. Jahanian said funding from the Army will not only go to CMU but also to other partners that eventually sign on.

“Winning on the future battlefield requires us to act faster than our enemies while placing our troops and resources at a lower risk,” Mr. Esper said.

“Whoever gets there first will maintain a decisive edge on the battlefield for years to come.”

Courtney Linder: clinder@post-gazette.com or 412-263-1707. Twitter: @LinderPG.

https://www.post-gazette.com/business/tech-news/2019/02/01/army-ai-task-force-cmu-carnegie-mellon-university-robotics-pittsburgh-farnam-jahanian/stories/201902010012

Sur le même sujet

  • Les États-Unis développent les "Gremlins", de nouveaux drones déployables directement en vol

    6 février 2020 | International, Aérospatial

    Les États-Unis développent les "Gremlins", de nouveaux drones déployables directement en vol

    Via leur agence chargée du développement de technologies militaires, les États-Unis mettent au point un nouveau type de drone. Les X-61A, ou "Gremlins" pour les intimes, sont de petits engins déployés en groupes et directement en vol à l'aide d'avions C-130. L'agence américaine chargée du développement de nouvelles technologies militaires (Darpa) a annoncé à la mi-janvier avoir effectué avec succès les premiers essais d'un nouveau type de drone, capable d'être largué et récupéré par un avion en plein vol. Le test initial se serait déroulé en novembre dernier. Après avoir été l'ché par un C-130A, l'engin X-61A aurait volé durant un peu plus d'une heure et demie. Ce test constitue la troisième phase d'un programme baptisé Gremlins, dont l'objectif est le développement d'une nouvelle gamme de drones sans pilote, déployés en nuées, réutilisables et peu coûteux à produire. Les flottes pourraient être déployées depuis des avions éloignés des thé'tres d'opération, afin de garantir une meilleure sécurité pour les opérateurs. Une fois leurs missions terminées, les "Gremlins" seraient récupérés directement dans les airs, avant de passer une journée de réparation et de repartir. Un drone perdu lors des essais L'essai de novembre a permis aux équipes de collecter suffisamment de données sur les performances, le fonctionnement et les systèmes de commandes et de contrôles aériens et terrestres des drones. Une anomalie de parachute a entraîné la perte de l'un des cinq appareils. Les quatre autres restent cependant opérationnels et disponibles pour d'autres séries de tests, prévus pour cette année. La prochaine étape du programme comprendra une évaluation complète des données récoltées, ainsi que l'analyse de l'échec du déploiement du parachute du cinquième drone. S'ensuivra un nouveau vol d'essai durant le printemps au Dugway Proving Ground, un site de tests de l'armée américaine situé dans l'Utah. D'autres avions pourraient servir pour le transport des engins Les X-61A "Gremlins" sont développés par la société californienne Kratos Defense & Security Solutions, en collaboration avec, l'entreprise Dynectics, située dans l'Alabama et spécialisée dans les systèmes informatiques. Conçu par Lockheed Martin, le C-130 est, pour le moment, l'unique appareil servant aux essais des Gremlins. Mais les services en charge du programme envisagent d'adapter d'autres avions pour le transport des drones. Les X-61A peuvent emporter jusqu'à 70 kg de capteurs chacun, ce qui leur permet d'effectuer un grand nombre de missions différentes. https://www.usinenouvelle.com/article/les-etats-unis-developpent-les-gremlins-de-nouveaux-drones-deployables-directement-en-vol.N926169

  • Chinese State-Backed Cyber Espionage Targets Southeast Asian Government

    5 juin 2024 | International, Sécurité

    Chinese State-Backed Cyber Espionage Targets Southeast Asian Government

    Chinese state-sponsored hackers target Southeast Asian government in complex cyber espionage campaign.

  • Lutte anti-drone : l'armée française teste l’HELMA-P de CILAS

    8 juillet 2021 | International, Aérospatial

    Lutte anti-drone : l'armée française teste l’HELMA-P de CILAS

    La ministre des Armées, Florence Parly, a assisté mercredi sur le site de la DGA Essai de missile, à Biscarrosse, à une démonstration de destruction en vol d'un mini-drone au moyen d'un laser. Le système HELMA-P, développé par la pépite CILAS, filiale d'ArianeGroup, est composé d'un radar pour détecter les drones jusqu'à 3 kilomètres, d'un système de pointage pour suivre la cible et d'un laser pour le neutraliser. Il peut « soit brûler le drone soit l'éblouir avec un tir de précision ». D'une portée d'un kilomètre, le laser est d'une puissance de 2 kW et détruit sa cible en moins d'une dizaine de secondes. Le système devrait être opérationnel en 2024. « A moyen terme, pour renforcer notre défense anti-drones, nous travaillons sur le développement de lasers de puissance, et c'est ce que vous nous avez montré aujourd'hui », a souligné la ministre. Parmi les armées occidentales, seuls les Américains et les Israéliens ont développé des capacités similaires. En Allemagne ou au Royaume-Uni, des recherches se poursuivent aussi. Ensemble de la presse du 8 juillet

Toutes les nouvelles