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Le groupe Thales vient d'inaugurer à Toulouse, ce 19 décembre 2018, un nouveau hub Innovation et un Digital Competence Center. Deux nouveaux outils destinés à accélérer sa stratégie de transformation digitale au plus près de ses équipes de développement et avec une volonté de renforcer ses coopérations avec l'éco-système régional.Les deux structures sont hébergées dans un espace dédié de 1 500 m2, au cœur du site avionique toulousain de Thales, où quelque 950 personnes (principalement des ingénieurs) travaillent notamment sur le développement de systèmes et de solutions pour les cockpits et les cabines des avions du futur.
"L'objectif est de développer en région de nouvelles méthodes d'innovation et d'amplifier une dynamique déjà bien amorcée avec la création de notre Digital Factory", annonce Gil Michielin, directeur général des activités avioniques mondiales de Thales.
PRIORITÉ À L'AVION CONNECTÉ ET PLUS AUTONOME
Créée en juin 2017 à Paris, l'équipe de la Digital Factory de Thales occupe déjà 250 spécialistes principalement en intelligence artificielle, big data et cybersécurité, recrutés à la fois au sein du groupe et en externe, dont la mission est d'accélérer la transformation digitale du groupe en appliquant toutes les recettes de l'open innovation et du travail collaboratif. Des relais, les "Digital Champions", ont été désignés au sein des différents sites du groupe et par métier, pour faire émerger des besoins utilisateurs et les soumettre aux équipes de la Digital Factory qui travaillent ainsi pour le compte de toutes les entités du groupe."Nous montons des équipes très agiles de 3 à 8 personnes, qui s'engagent à livrer des premiers MVP (Minimum Viable Product) dans un délai très court de 4 mois maximum", explique Olivier Flous, directeur de la Digital Factory.
Le concept a déjà fait ses preuves. "Nous avons à notre actif le développement d'une vingtaine de MVP avec pour certains des premiers déploiements en cours", précise Olivier Flous. Dotée d'un budget de 150 millions d'euros sur trois ans, la Digital Factory dispose aujourd'hui de deux nouvelles bases à Montréal, au Canada et à Singapour. Avec son propre hub Innovation et son nouveau Digital Competence Center, le site de Toulouse se dote à son tour de ses propres espaces collaboratifs, avec une spécificité régionale. "A Toulouse, l'accent sera mis tout particulièrement sur l'avion connecté et l'autonomie", précise Gil Michielin.
FAIRE ÉMERGER DE NOUVEAUX PROJETS
Le hub Innovation et le Digital Competence Center ont la même ambition de faire émerger de nouveaux projets, à la fois en s'appuyant sur les expertises de la Digital Factory, en valorisation le savoir-faire des équipes de R&D toulousaines et en favorisant de nouvelles coopérations avec les entreprises du territoire régional, notamment en direction des PME et des start-up. "Nous avons conçu ces nouveaux espaces pour faire émerger de nouveaux projets, mais aussi pour accompagner leur développement et leur déploiement", insiste Gil Michielin.
Il s'agit à la fois de booster les équipes toulousaines du groupe pour développer en interne de nouvelles méthodes d'innovation et de s'ouvrir en direction de clients ou de partenaires, dans une dynamique d'open innovation. Un premier challenge toulousain sur la cybersécurité vient ainsi d'être organisé, associant des équipes de Thales, des ingénieurs d'Airbus et de Latécoère, mais aussi de sociétés régionales, telles que Pole Star ou iTrust. "En parallèle, nos équipes sont allées à la rencontre d'une centaine de startups toulousaines et en ont identifié environ 25, avec lesquelles nous serions susceptibles de développer de nouveaux projets", indique par ailleurs Laurent Lenoir, directeur du site avionique de Thales à Toulouse.
ACCÉLÉRER LE DÉPLOIEMENT DE NOUVEAUX CONCEPTS
L'objectif est de faire émerger de nouveaux projets, mais aussi d'accompagner des projets issus d'autres sites et de les amener jusqu'au développement commercial. Après une première phase pilote conduite sur son site de Chatellerault (Vienne), le groupe a ainsi décidé de transférer à Toulouse, le projet "PartEdge", issu initialement d'un MVP identifié par les équipes de la Digital Factory. Le projet porte sur le développement d'un nouveau système de gestion de pièces de rechange pour les équipements aéronautiques.
Pour répondre aux attentes des compagnies aériennes et contribuer à réduire une des causes d'immobilisation au sol des avions commerciaux, PartEdge veut créer une marketplace où les compagnies pourront trouver en temps réel la bonne pièce, au bon prix et dans les meilleurs délais. L'objectif est maintenant de changer d'échelle et d'accompagner le projet jusqu'à sa maturité commerciale. Le Digital Competence Center est aussi déjà impliqué dans un projet industrie 4.0 visant à améliorer des process de production de calculateurs et de capteurs.
DUPLIQUER L'INITIATIVE SUR D'AUTRES SITES DU GROUPE
Une trentaine d'ingénieurs travaillent déjà au sein du Digital Competence Center de Toulouse, conçu pour accueillir jusqu'à une centaine de personnes. Cet espace sera probablement amené à grandir, mais aussi à être dupliqué sur d'autres sites du groupe. Un Digital Competence Center devrait ouvrir prochainement ses portes à Mérignac, en Gironde. Le concept pourrait ensuite essaimer au sein du groupe.
"En injectant dans notre organisation des structures agiles et en migrant le développant de projets sur des plates-formes conçues pour libérer la capacité de créativité et d'innovation, nous contribuons aussi à l'attractivité de nos sites", remarque aussi Gil Michielin. Le groupe, qui emploie 4 500 salariés à Toulouse, avec, outre l'avionique, des sites et des équipes impliqués dans le spatial, la sécurité et la défense), a recruté cette année 150 personnes et table sur un niveau de recrutement similaire pour 2019.
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By: David B. Larter WASHINGTON — The U.S. Navy's aircraft carrier-borne tanker drone, the MQ-25 Stingray, is preparing to head into the fall resuming test flights, this time with the crucial fuel store pod attached. The store pod — the same one integrated into the Navy's stalwart F/A-18 Super Hornet for aerial refueling — was recently integrated into the MQ-25 test article under the wing. “When we resume flight testing later this year, we'll have the opportunity to gather test points about the aerodynamics of that pod and the software commands that control it — all happening well before we deliver the Navy's first MQ-25 jet with the same pod,” MQ-25 program director Dave Bujold said in a statement from the aircraft's manufacturer, Boeing. “That early testing and early software development is a big part of supporting the Navy's goal to get MQ-25 to the fleet as quickly as possible,” he added. The engineers will primarily observe the aerodynamics of the pod mounted on the Stingray test article, then seeing how the hose and drogue behave while being dragged behind the airframe. Possible delays In June, Defense News reported that the MQ-25 could face a three-year testing delay if it doesn't get its designated test ships through the required modernizations on time, a possibility the Navy said was remote. Two carriers — Carl Vinson and George H.W. Bush — have limited windows to complete the installation of unmanned aircraft control stations, and if operational commitments intervene, the program could experience significant problems, according to Navy officials and a government watchdog report. “Program officials stated that, among other things, the Navy's potential inability to maintain its schedule commitments could require modifications to the contract that would impact the fixed-price terms,” the Government Accountability Office reported. “Specifically, the Navy faces limited flexibility to install MQ-25 control centers on aircraft carriers. “If the Navy misses any of its planned installation windows, the program would have to extend MQ-25 development testing by up to 3 years. According to officials, such a delay could necessitate a delay to initial capability and result in a cost increase.” The Navy's MQ-25 Stingray aerial refueling drone took its first flight Sept. 19, a historic step toward integrating an unmanned aircraft into the service's powerful strike arm. Navy officials say a three-year delay is “extremely unlikely”; however, the Navy has struggled in recent years to balance its modernization schedules with operational commitments, a problem that its “Optimized Fleet Response Plan” deployment rotation scheme was supposed to address. Ultimately, a delay would further push back the Navy's ability to extend its carrier air wing's range through unmanned tanking, critical to keeping the service's powerful strike arm relevant against long-range guided munitions. https://www.defensenews.com/naval/2020/07/24/boeing-preparing-for-the-next-big-step-testing-the-us-navys-new-aerial-tanker-drone