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    Helen Chachaty Mise à jour 13h (heure française) : Le lancement est reporté de 24 heures en raison de conditions météorologiques défavorables. L'observation spatiale prend une nouvelle dimension. Le premier satellite CSO (Composante spatiale optique) doit en théorie être mis sur orbite ce 18 décembre par un lanceur Soyouz, depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. La constellation CSO - composée de trois satellites - remplacera à terme le système Hélios II et reprendra les missions d'observation spatiale pour les forces armées françaises, mais aussi pour les pays partenaires du programme MUSIS (Multinational space-based imaging system). D'une masse de 3,5 tonnes, CSO-1 sera placé sur une orbite héliosynchrone à 800 kilomètres d'altitude et déployé pour des missions de reconnaissance, avec la capacité de produire des images très haute résolution. CSO-3 aura les mêmes fonctions, alors que CSO-2 sera quant à lui placé sur une orbite polaire à une altitude différente, soit 480 kilomètres d'altitude, afin de remplir la mission d'identification. Le deuxième satellite bénéficiera donc d'une résolution augmentée par rapport à CSO-1 et -3 et sera capable de produire des images d'extrêmement haute résolution - une donnée non-dévoilée. CSO-2 sera théoriquement lancé en mai 2020, toujours par Soyouz, CSO-3 devrait quant à lui être tiré par Ariane 6 en octobre 2021. Ces satellites de nouvelle génération représentent un « saut qualitatif en termes de résolution d'image, de précision de localisation et de nombre de prises de vue », explique un aviateur. Les satellites CSO sont destinés à effectuer des prises de vue en fonction des besoins militaires de la France et des pays partenaires (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Suède). Dotés de capacités multispectrales et infrarouges, les satellites CSO permettront de disposer d'images mono- et stéréoscopiques. La participation de la Suède, qui met à disposition une antenne à Kiruna, permettra par ailleurs au satellite de « décharger » les données toutes les 90 minutes, contre environ deux fois par jour pour l'antenne de la base aérienne de Creil. La capacité journalière maximale est estimée à environ 800 images. La composante spatiale optique est articulée autour des trois satellites, d'un segment sol de mission pour le contrôle des satellites et d'un segment sol utilisateur. CSO-1, -2 et -3 ont été réalisés sous maîtrise d'oeuvre d'Airbus Defence & Space, l'instrumentation optique a été fournie par Thales Alenia Space France. Le segment sol mission est opéré par le CNES depuis Toulouse. Il est composé d'un centre de programmation (Capgemini) et de commande-contrôle (Airbus Defence & Space) et d'un centre d'expertise qualité image (Thales Service et Capgemini). Quant au segment sol utilisateur, situé à Creil, il a été conçu et réalisé par Airbus Defence & Space. La Direction générale de l'armement est responsable de la conduite du programme et assure la maîtrise d'ouvrage du segment sol utilisateur. Elle a délégué au CNES la maîtrise d'ouvrage pour la réalisation des satellites et du segment sol de mission, ainsi que le lancement des satellites - qui sera effectué par Arianespace. Le lancement de CSO-1 intervient alors que la ministre des Armées Florence Parly doit prochainement rendre au président de la République Emmanuel Macron un rapport sur la stratégie spatiale militaire française. « Il faut avoir en tête que l'espace devient le thé'tre de confrontations », avait-elle déclaré à l'occasion d'une rencontre avec des journalistes début septembre, mettant en avant la nécessité de disposer de capacités spatiales efficientes. Florence Parly avait également rappelé que « protéger l'espace, c'est protéger nos opérations. C'est aussi garantir notre souveraineté et trouver l'opportunité de partenariats avec nos alliés européens, et c'est surtout protéger nos modes de vie et notre quotidien ». La Loi de programmation militaire 2019-2025 inclut, outre la mise en oeuvre du programme CSO-MUSIS, la mise en service du programme CERES (Capacité d'écoute et de renseignement électromagnétique spatiale), des deux premiers satellites du système Syracuse IV et le lancement du programme OMEGA (Opération de modernisation des équipements GNSS des armées). Les premières images produites par CSO-1 sont attendues « dans quelques mois », explique-t-on au CMOS (Centre militaire d'observation spatiale). Après le lancement du satellite suivra une période de calibrage des instruments de bord et de calage du télescope et de la structure. https://www.journal-aviation.com/actualites/41584-l-observation-spatiale-nouvelle-generation-paree-au-lancement

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    28 juin 2018 | International, Terrestre, C4ISR

    Here’s how artificial intelligence could predict when your Army vehicle will break down

    By: Victoria Leoni The Army wants to use artificial intelligence software to predict when vehicle parts might break down and prevent equipment failures before they happen. Uptake, a Chicago-based AI company, recently received a $1 million contract from the Army to test its technology on a group of deployed Bradley M2A3 combat vehicles, according to the Washington Post. Depending on how the trial goes, the AI software could be applied on a much larger scale. “We're looking to see if we can leverage some of Uptake's machine learning algorithms to spot equipment failures before they happen,” Lt. Col. Chris Conley, Army program manager for the Bradley fleet, said in the report. “If this pans out and can provide some real capability, the Army could look to expand this to the entire Bradley fleet as well as other combat vehicle fleets.” Uptake's technology will analyze the signals produced by the Army's equipment to provide updates on the equipment's maintenance status. If a vehicle part shows signs of being faulty, for example, commanders will be alerted and have the ability to repair or replace the part before the entire vehicle is compromised. “Just like humans have been putting their statuses on Facebook and Twitter, these machines have been putting out their statuses for decades and nobody's been listening,” Ganesh Bell, president of Uptake Technologies, told the Post. “Only recently do we have the technology to understand that.” M2 and M3 Bradleys are some of the most widely used Army vehicles in peacekeeping and combat missions. This will be the first application of the technology to military vehicles. “I'm not convinced that this will be successful, but I'm really excited about the potential of it,” Conley told the Post. “We're doing a pilot test to verify their claims before we do anything at scale.” Retired Navy Adm. Mike Mullen, former chairman of the Joint Chiefs of Staff and an Uptake shareholder, told the Post the AI technology is what the military needs to ensure readiness and efficiency. “What I've seen on the component side is you almost wait for failure and then figure it out,” he said. “Based on the results I've seen there is a huge potential here for better outcomes and a lot less expense, which is what anybody in the military is focused on.” https://www.armytimes.com/news/your-army/2018/06/27/heres-how-artificial-intelligence-could-predict-when-your-army-vehicle-will-break-down/

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    23 juin 2023 | International, Terrestre

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