29 septembre 2021 | International, C4ISR

Thales et Weibel Scientific concluent un accord de coopération

Thales et Weibel Scientific ont signé hier un accord visant à travailler sur les nouveaux radars de haute performance Xenta, conçus pour les missions terrestres à courte portée. Formalisée en présence de la ministre des Armées française et de son homologue danois, cette coopération confirme le positionnement international de Thales dans ce domaine et la supériorité des radars Doppler de Weibel qui se conjuguent pour offrir le meilleur produit du marché. Elle renforcera les activités des deux partenaires en leur ouvrant de nouvelles opportunités à destination des forces armées. Cette nouvelle collaboration instaurée entre Thales et Weibel Scientific pose un nouveau jalon dans les futures relations commerciales européennes entre les industriels de la défense danois et français, et confirme la nouvelle stratégie de l'industrie de la défense danoise. « Avec l'intégration des radars Doppler de pointe de Weibel Scientific, Thales, qui figure parmi les leaders des solutions de défense, renforcera son portefeuille dans le segment terrestre à courte portée. Nous sommes ravis de cette opportunité de développer notre expertise commune au service de nos clients », déclarait Serge Adrian, vice-président exécutif des activités Radars de surface chez Thales.

Sur le même sujet

  • Défense : les industriels veulent une relance

    27 avril 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Défense : les industriels veulent une relance

    Tous alignés pour mener la charge. Les présidents des organisations patronales de l'aéronautique, du naval militaire et de l'armement terrestre plaident d'une seule voix afin que l'industrie de défense fasse partie des plans de relance en France, mais aussi en Europe. « C'est absolument fondamental », ont-ils affirmé, lors d'une audition devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale. L'objectif est de préserver la Base industrielle et technologique de défense (BITD) avec ses dizaines de milliers d'emplois hautement qualifiés, répartis sur tout le territoire et le long du littoral. À elles seules, les 400 entreprises aéronautiques membres du Groupement des industries françaises aéronautique et spatiale (Gifas) emploient 200 000 personnes. La filière navale fait travailler 40 000 personnes et les acteurs du terrestre, 20 000. Sans oublier les salariés des milliers de PME et TPE, dont beaucoup de pépites technologiques. Il s'agit aussi d'assurer aux armées, sursollicitées à l'intérieur et à l'extérieur des frontières nationales, le meilleur niveau d'équipements. Cela, en restant compétitifs face à la concurrence internationale et en pérennisant l'indépendance stratégique militaire du pays. Face à la crise du Covid-19 qui affecte les industriels de l'armement, « nous proposons un plan de relance pour soutenir la défense, sur le modèle de celui mis en place après la crise financière de 2008 », déclare Stéphane Meyer, président du Gicat (armement terrestre) et PDG du constructeur de blindés Nexter. Le volet défense du plan de relance de 2008 représentait 2,4 milliards d'euros sur un total de 34 milliards. Compte tenu de la profondeur inédite de la crise économique attendue, il faut aller plus loin. « Il est nécessaire d'augmenter les crédits afin d'amplifier la relance de l'industrie de défense, ce qui passe par la hausse de son budget dans la loi de finance 2021 et une révision de la loi de programmation militaire 2019-2025 avec prise en compte des montants absolus et pas du pourcentage du PIB, qui s'est contracté. Cela en affermissant des commandes qui sont encore optionnelles », précise-t-il. « La commande publique est le meilleur outil pour relancer l'économie », insiste Hervé Guillou, président du Groupement des industries navales (Gican). « Avant de parler de relocalisations, rappelons que l'industrie de défense est déjà localisée en France, et qu'un euro dans le budget français va directement dans l'emploi en France », relève Éric Trappier, président du Gifas et PDG de Dassault Aviation *, constructeur de l'avion de combat Rafale. À court terme, les entreprises qui tournent avec 20 % à 30 % en moyenne des effectifs ont pour « priorité absolue » la maintenance des matériels, la dissuasion et la défense aérienne. Les grands industriels ont aussi, en liaison avec le ministère des Armées, organisé la solidarité interfilière, afin de repérer les PME les plus en difficultés, dont la défaillance « peut affecter toute l'industrie ». L'autre combat se déroule sur le front européen. Les États-Unis ont placé l'aéronautique et la défense au premier rang des industries stratégiques dans leur plan de relance. « Est-ce que l'Europe a un plan pour ces industries stratégiques ? Nous discutons avec Thierry Breton (commissaire au Marché intérieur, notamment en charge de la défense, NDLR) afin que le budget de 13 milliards destiné au fonds européen de défense ne soit pas réduit dans le prochain budget de la Commission », souligne Éric Trappier. Le président du Gifas appelle aussi à la reprise et à la réussite des coopérations européennes et à l'instauration - enfin - d'une préférence européenne en matière d'achat de matériels militaires. « Ce n'est pas le moment de baisser la garde en Europe », martèle Hervé Guillou. « Il faut espérer que la situation fera réfléchir la Direction de la concurrence sur la consolidation européenne, qui est un moyen de créer des champions capables de se défendre contre leurs concurrents étrangers et de se protéger des OPA hostiles », conclut le président du Gican. Véronique GUILLERMARD Le Figaro https://www.asafrance.fr/item/defense-les-industriels-veulent-une-relance.html

  • US Navy eyes new design for next-generation destroyer

    14 octobre 2020 | International, Naval

    US Navy eyes new design for next-generation destroyer

    David B. Larter WASHINGTON — The U.S. Navy is looking to build a new generation of destroyers from a clean-sheet design, following the model of one of its most successful ship classes, the Arleigh Burke-class DDG, the service's top officer said Tuesday. The idea, colloquially referred to in-house as DDG Next, is to build a new hull smaller than the nearly 16,000-ton Zumwalt-class destroyer but still big enough to accommodate a larger missile magazine, Adm. Michael Gilday told a virtual audience at Defense One's State of the Navy event. “I don't want to build a monstrosity. But I need deeper magazines on ships than I have right now,” the chief of naval operations said. “I'm limited with respect to DDG Flight IIIs in terms of what additional stuff we could put on those ships. ... So the idea is to come up with the next destroyer, and that would be a new hull. The idea would be to put existing technologies on that hull and update and modernize those capabilities over time.” The Navy is supposed to start buying the new ship in 2025, according to the service's 2020 30-year shipbuilding plan, though it's unclear how its forthcoming force structure assessment will affect those plans. In his recent speech on the Defense Department's plan for a 500-plus ship Navy, Defense Secretary Mark Esper made no mention of the future large surface combatant. To avoid another costly failure, such as the canceled next-generation cruiser or severely truncated DDG-1000 program, the service is harkening back to its successful Arleigh Burke program, the mainstay of the Navy's surface combatant program for the past 30 years, Gilday said. Much like on the forthcoming Constellation-class frigates, the service plans to install fielded systems on the new ship and upgrade them over time. “So think DDG-51 (that's exactly what we did): We had a new hull but we put Aegis on it,” Gilday said. “We put known systems that were reliable and were already fielded out in the fleet. That's kind of the idea. I call it DDG Next to kind of right-size it. Smaller than a Zumwalt but packing some heat nonetheless.” The Navy estimates it would need $22 billion annually in constant year 2019 dollars to execute its old shipbuilding plan, though the Congressional Budget Office put the estimate more than 30 percent higher. A major driver in the difference between the CBO and Navy estimate was the cost of a future large surface combatant, according the Congressional Research Service. The emergence of hypersonic missiles has been a driving factor in the Navy's desire to field a new large surface combatant since such weapons wont fit in the current vertical launch system cells on Burke-class destroyers and existing cruisers. They will, however, fit in the Virginia Payload Module being built into the Block V Virginia submarines awarded last year. https://www.defensenews.com/naval/2020/10/13/the-us-navy-is-eyeing-a-next-generation-destroyer-from-a-new-design/

  • Pentagon Looks into Virtual Reality to Prepare Troops for Nuclear War

    8 juillet 2019 | International, Autre défense

    Pentagon Looks into Virtual Reality to Prepare Troops for Nuclear War

    By JACK CORRIGAN The Defense Department is considering investing in virtual reality platforms to prepare troops to face nuclear threats. The Defense Threat Reduction Agency on Tuesday began seeking information on virtual reality training systems that would allow troops to rehearse different scenarios involving “radiological threats.” The agency, which focuses on countering weapons of mass destruction, could one day use the tech to train troops to intercept radiological weapons on the battlefield, respond to radioactive contamination and even prepare for full-fledged nuclear war, officials wrote in the solicitation. While virtual and augmented platforms wouldn't entirely replace the agency's current training regimen, they would expose troops to more training exercises than they could ever experience in the real world. Physical training is expensive and time-consuming, but through virtual reality, troops could run through more exercises more frequently and at a lower cost. Under the solicitation, officials are looking for industry to outline their own virtual reality platforms, the hardware required to use them and how environments can be modified to accommodate new exercises. Officials plan to use the information collected under the solicitation to inform potential future acquisitions. Responses are due Aug. 12. This wouldn't be the first time the Pentagon turned to virtual platforms to train troops for real-world scenarios. Last year, Microsoft won a $480 million contract with the Army to adapt its HoloLens augmented reality headsets for use in military training and combat operations. The headsets would be outfitted with artificial intelligence and machine-learning capabilities, and provide troops with “increased lethality, mobility, and situational awareness.” In February, Microsoft employees wrote a letter to executives demanding the company pull out of the contract, saying they “refuse to create technology for warfare and oppression.” The company opted to stand by its partnership with the Pentagon. https://www.nextgov.com/emerging-tech/2019/07/pentagon-looks-virtual-reality-prepare-troops-nuclear-war/158227/

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