5 juin 2024 | International, Sécurité
27 décembre 2023 | International, Naval
The director of surface warfare provides his vision for modernization over the next 15 years.
5 juin 2024 | International, Sécurité
26 novembre 2020 | International, Aérospatial
DEFENSE Spatial militaire : «Nous avons les moyens de nos ambitions», selon le général Friedling (CDE) Dans le cadre du Paris Air Forum, le général Michel Friedling, Commandant du CDE (Commandement de l'Espace) au sein de l'armée de l'Air et de l'Espace, Emmanuel Chiva, directeur de l'Agence de l'innovation de défense, Franck Poirrier, PDG de Sodern, représentant des équipementiers au Cospace, et Philippe Gautier, président d'Hemeria, ont échangé au sujet de la stratégie spatiale de défense française. «L'espace joue un rôle essentiel et est au cœur d'une compétition sans précédent. C'est un thé'tre de confrontation avec ses enjeux propres», rappelle le général Michel Friedling. «Nous avons les moyens de nos ambitions, et nous avons déjà des résultats. Nous avons signé les premiers contrats de service pour la surveillance de l'espace. Nous avons formé nos premiers opérateurs spatiaux. Nous aurons nos premières infrastructures à Toulouse en 2023 et premier centre de commandement en 2025», relève-t-il. L'industrie travaille à mettre au point des démonstrateurs pour la capacité d'intervention en orbite, qui devraient voler dès 2023 et 2024. Sodern travaille ainsi sur des «capteurs d'intrus», qui détecteront les objets approchant des satellites Syracuse 4, basés sur sa technologie de viseurs d'étoiles, tandis que Hemeria étudie des petits satellites patrouilleurs Yoda, pour la protection rapprochée des grands satellites géostationnaires, à partir de son expérience sur le nanosatellite Angels. Franck Poirrier, PDG de Sodern, souligne : «l'industrie est là pour servir la souveraineté et c'est pour cela qu'il faut inclure la politique industrielle dans notre réflexion autour de la maîtrise de l'espace». Un «plan équipementier» a déjà été avalisé par Airbus Defence & Space, Thales Alenia Space et les trois ministères de tutelle : le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et le ministère des Armées. L'Agence de l'innovation de défense (AID) joue un rôle majeur : «Nous sommes une usine à accélérer les projets, avec un budget d'environ 1 milliard d'euros», explique Emmanuel Chiva. «Nous sommes là pour piloter et orienter l'innovation de défense, mais également pour capter dans le civil les innovations pertinentes, car le monde spatial est éminemment dual». La Tribune du 26 novembre
6 avril 2018 | International, Aérospatial
(Boursier.com) — L'Inde a fixé au 6 juillet prochain la date-butoir pour la soumission initiale des offres de renouvellement de sa flotte de jets de combat. Le pays veut s'équiper de 110 appareils mono et biplaces qui doivent être produits localement, a fait savoir l'armée de l'air. L'occasion pour Dassault Aviation de proposer à nouveau son Rafale, que Delhi a déjà commandé à 36 exemplaires en 2016, après un très long processus entamé en 2001. Initialement, l'Inde devait commander 126 Rafale, mais le contrat avait finalement été réduit à 36 appareils après plusieurs volte-face des autorités. Make in India Dassault a depuis joué la carte de la séduction en mettant les bouchées double dans le cadre de l'initiative gouvernementale "Make in India", qui vise à faire profiter à l'industrie locale des grands contrats signaux avec des groupes étrangers. Une usine a vu le jour en coentreprise avec Reliance à Nagpur, pour fabriquer des pièces à destination du contrat Rafale initial. Le groupe français a également exhorté ses sous-traitants à investir dans le pays, pour accroître ses chances d'obtenir un nouveau contrat. Le premier Rafale à voler pour l'Inde devrait être livré en 2019, 18 ans après que le pays eut décidé de moderniser sa flotte d'avions de combat. https://www.boursier.com/actions/actualites/news/le-rafale-de-dassault-bientot-a-nouveau-en-piste-en-inde-761709.html