2 juin 2020 | International, Aérospatial, Sécurité

Sikorsky HH-60W: The US Air Force's new combat rescue helicopter

A new generation of Combat Rescue Helicopter

AirMed&Rescue's special correspondent Joetey Attariwala was one of a select few journalists invited to Sikorsky's Development Flight Center in West Palm Beach, Florida, to cover the roll-out ceremony of the US Air Force (USAF) new Combat Rescue Helicopter – the Sikorsky HH-60W, affectionately known as the ‘Whiskey'. It was there that he had the opportunity to see the aircraft firsthand and interview program executives from Sikorsky and the USAF.

The USAF describes the mission of the Combat Rescue Helicopter (CRH) system as ‘one which provides Personnel Recovery (PR) forces with a vertical takeoff and landing aircraft that is quickly deployable and capable of main base and austere location operations for worldwide PR missions'. The CRH system activities may be required during any phase of a service / joint / coalition operation, across the full range of military operations, in any land or sea location, within the areas covered by the relevant defence planning scenarios. The aircraft will be self-supporting to the maximum extent practical; and an in-flight air refueling capability extends the combat mission range. The CRH system may conduct combat search and rescue (CSAR) airborne mission commander duties; and may also conduct other collateral missions inherent in their capabilities to conduct PR, such as non-conventional assisted recovery, national emergency operations, civil SAR, international aid, emergency aeromedical evacuation, disaster and humanitarian relief, counter drug activities, support for National Aeronautics and Space Administration flight operations, and insertion / extraction of combat forces.

The CSAR and PR mission is currently being conducted by the HH-60G Pave Hawk, which over the past 30 years has seen extensive use around the world, most notably in the Central Command Area of Responsibility. The Pave Hawk platform has seen modernization over its lifetime; however, system add-ons have increased maintenance and support requirements over the years. Speaking to this point was General James Holmes, Commander of Air Combat Command, who said: “Over 90 per cent of our legacy airplanes – the HH-60G fleet – have sustained combat damage or structural fatigue over the 30-plus years they have been in service, and the current availability rate is well below the requirement.” With statistics like that, it is no wonder the HH-60W is a highly anticipated platform for the USAF.

Introducing the Jolly Green II

The HH-60W is a highly modified variant of the battle-proven UH-60M Black Hawk, with the ‘Whiskey' variant providing significant capability and reliability advancements over the HH-60G to better support the full range of combat rescue and other special missions. The HH-60W specification drives more capable defensive systems, vulnerability reduction, weapons, cyber security, environmental, expanded adverse weather sensor capabilities, and more comprehensive net-centric requirements.

The CRH contract consists of the original Engineering and Manufacturing Development (EMD) award, which was issued on 26 June 2014, and five additional System Demonstration and Test Article (SDTA) aircraft options, which were awarded in January 2017. In all, the CRH program of record calls for 113 helicopters, of which nine are EMD / SDTA aircraft and 104 will be production aircraft. In addition to purchasing the aircraft, the contract includes development and fielding of the aircrew and maintenance training systems along with product support.

https://www.airmedandrescue.com/latest/long-read/sikorsky-hh-60w-us-air-forces-new-combat-rescue-helicopter

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    13 janvier, par Nicolas Lefebvre D'ici 2040, le Rafale français, l'Eurofighter allemand et le F-18 Hornet espagnol laisseront la place aux chasseurs de 5e génération du programme européen SCAF. Si les partenaires français de ce consortium tirent leur épingle du jeu, reste à mettre en place une gouvernance à long terme dans ce programme. Juin 2019, salon aéronautique du Bourget. Le patron de Dassault Aviation, Éric Trappier, ne cache pas sa fierté au moment de poser pour les photographes devant la maquette grandeur nature de la future fierté européenne en matière d'avions de chasse. Le SCAF (Système de Combat Aérien Futur, également baptisé Next Generation Fighter, noms provisoires) est certes sur les rails, mais il n'y a pas une minute à perdre. Le patron de Dassault est un homme pressé, et veut se donner les moyens de tenir les délais. « Ce n'est pas de l'impatience, c'est indispensable », a-t-il lancé au Bourget, avec le planning en tête : première démo en 2026, produit fini en 2040. Cela semble loin ; en réalité, c'est demain pour l'Europe de la défense. Tenir ce planning passera forcément par une bonne entente avec ses différents partenaires français, allemands et espagnols, les trois pays scellant leur avenir commun le 17 juin dernier. Genèse d'un projet pan-européen L'histoire mérite un petit retour en arrière. Initialement, Dassault devait convoler en justes noces avec les Britanniques de BAE Systems, l'un des géants européens de l'industrie de la Défense. En 2010, Paris et Londres – gr'ce au tandem Sarkozy-Cameron – sont sur la même longueur d'ondes, les premiers budgets de développement sont débloqués, le futur avion de chasse mobilise les équipes de part et d'autre de la Manche. En 2014, Dassault Aviation, BAE Systems, Thales, Rolls-Royce et Safran, auxquels se sont joints les Italiens de Leonardo, travaillent de concert. Jusqu'en 2016. Les dents grincent dans de nombreuses entreprises, Safran (ex-Snecma) a par exemple peur de disparaître, écrasé par Rolls-Royce. La coopération s'arrête, le divorce est consommé ; les Français cherchent d'autres partenaires et se rapprochent des Allemands. En juillet 2017, le tandem Merkel-Macron lance le programme SCAF, sous l'impulsion commune du Français Dassault Aviation et de l'Allemand Airbus Defence And Space, basé à Munich. La planification stratégique pour les 25 prochaines années se fera donc en haut lieu, suivant la vision de ces deux intégrateurs systémiques, piliers du projet. Ont par la suite rejoint l'aventure le motoriste allemand MTU Aero Engines et son homologue français Safran, l'électronicien français Thales et leurs homologues allemands Rohde & Schwarz et Hensoldt, ou encore le consortium européen MBDA et le fabricant allemand Diehl pour l'armement. Depuis, les Britanniques ont choisi de s'allier avec les Italiens de Aeronautica Militare et les Suédois de Saab pour développer le chasseur furtif Tempest. Mission nº1 : d'abord régler le différend avec les Allemands Retour à l'actualité. Les plus belles histoires connaissent elles aussi des couacs. Tout allait bien jusqu'en juin 2019, les Allemands sortant alors le carnet de chèque pour compléter un premier budget de 65 millions d'euros pour les 24 prochains mois, sachant que la recherche et développement s'élèvera à terme à 200, voire 300 millions d'euros. Mais Paris et Berlin sont tombés sur un os : les deux pays ne suivent pas la même politique diplomatique à l'export. Au printemps dernier, l'affaire des livraisons d'armes françaises à l'Arabie saoudite, dans le cadre de la guerre au Yémen, passe mal outre-Rhin. Le Bundestag – le Parlement allemand – est en effet très réticent à l'idée d'exporter des armes servant dans cette guerre en particulier. Une position d'autant plus paradoxale que l'Allemagne est beaucoup plus indulgente vis-à-vis des entreprises qui exportent par exemple des armes vers la Turquie, embourbée dans sa guerre contre les Kurdes. Un avion commun comportant des éléments français et allemands devra néanmoins nécessairement respecter les contraintes les plus fortes. En l'occurrence celles venues de Berlin. En septembre, le patron français de Dassault a demandé aux gouvernements français et allemand de régler cette brouille diplomatique pour ne pas entraver la bonne marche du programme commun. Mission nº2 : ensuite assurer le leadership systémique du projet Côté français, le programme SCAF réunit aujourd'hui les compétences et savoir-faire de fleurons de l'industrie de la Défense : l'avionneur Dassault Aviation, le motoriste Safran, ainsi que Thales pour la partie électronique. Trois grandes entreprises du secteur régalien de la Défense. Thales – dirigé par Patrice Caine – et Safran – dirigé par Philippe Petitcolin –ont en commun d'avoir l'Etat français à leur capital, respectivement à hauteur de 25,7% et de 11%. L'Etat français est également présent indirectement chez Dassault via la participation d'Airbus (9% environ, sachant que l'l'Etat détient 11% d'Airbus). A noter que Dassault Aviation, aux mains de la famille Dassault – détient également 24,3% de Thales. Chez Dassault, la priorité est désormais de garder la main sur le projet, et de rendre pérenne la coopération franco-allemande. Une position de nº1 qui fait d'ailleurs des envieux, notamment du côté de Thales. Entre les patrons de Dassault et de Thales, il y a d'ailleurs un petit air de Je t'aime, moi non plus, les deux entreprises se connaissant par cœur puisqu'elles collaborent sur de nombreux projets et en premier lieu sur le fleuron militaire de Dassault, le Rafale. En réalité, Patrice Caine a très mal pris de ne pas être intégré au projet SCAF, dès le début. De plus, si Dassault considère que le fuselage reste la pierre angulaire d'un avion furtif, Thales pense que l'électronique et l'intelligence artificielle ont déjà pris le pas sur plateformes. En clair, Thales ne veut plus de l'étiquette de simple « équipementier » et se rêve désormais en maître d'œuvre des grands programmes d'armements. Sachant que du terrestre au naval, en passant par l'aérien, Thales est présent absolument partout, l'argument n'est pas complètement dénué de sens. De plus, les systèmes d'armes actuels sont effectivement centrés sur la communication entre systèmes de capteurs et systèmes d'armes, cœur de métier de Thales version défense. Pour autant, Thales manque cruellement de l'expérience nécessaire à la conduite des grands programmes. Il est possible que l'adoubement de Caine par Emmanuel Macron, après le rejet de la candidature d'Henri Proglio en 2015, ait donné des ailes au patron de Thales dont l'ambition dévorante dérange, en interne comme en externe. Le groupe n'hésite pas en effet à croiser le fer avec ses condisciples industriels de défense et Patrice Caine est coutumier des joutes franco-françaises : pour marquer son territoire il n'hésite pas, par exemple, à présenter Thales face à des partenaires français comme cela a pu être le cas face au constructeur maritime Naval Group début 2019 lors d'un important appel d'offre belgo-néerlandais qu'il a finalement perdu. 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