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  9 octobre 2018 | International, Aérospatial

  Brève note sur la guerre des avions de combat de nouvelle génération

  PAR JEAN-PAUL BAQUIAST BLOG : POUR UNE EUROPE PUISSANCE Ce terme de guerre signifie que plusieurs pays, Etats-Unis, Russie, Chine, France, Inde, veulent se doter pour 2020 environ de flottes d'avions de combat multi-rôles dits encore de 5e génération. Ceux-ci doivent avoir des versions capables de décoller d'un porte-avion dépourvu de catapultes. Depuis quelques années, l'objectif recherché était la furtivité, c'est-à-dire la possibilité d'échapper aux radars dont sont dotés les divers objectifs envisageable. Mais le progrès constant de ceux-ci rendent la furtivité pratiquement impossible à acquérir en totalité. C'est dorénavant, en dehors des aptitudes au combat rapproché aérien, la capacité d'emporter des missiles de plus en plus perfectionnés mais aussi de plus en plus lourds qui paraît aujourd'hui primer. Les Etats-Unis ont traditionnellement dominé le domaine, avec notamment le Lockheed Martin F-22 Raptor, diffusé à des centaines d'exemplaires. Depuis une dizaine d'années, ils avaient envisagé de les remplacer par des Lockheed Martin F 35 dits aussi JSF, pour Joint Strike Fighter. Mais les déboires à peine croyables qu'ils ont enregistrés dans le déroulement de ce programme, estimé au minimum à $1.500 milliards, font qu'ils redonnent d'importantes perspectives aux F-22 Raptor. Rappelons qu'Israël, seul Etat ayant pris le risque de mettre en service opérationnel des F-35 du type Adir, ne semble pas prête à les utiliser contre des batteries de S 300 russes en Syrie, même lorsqu'ils seront pris en mains par des Syriens. La Russie n'a jamais voulu se laisser distancer de façon importante par les Etats-Unis dans ce domaine. De nombreuses générations d'avions de combat avaient été développées depuis le début de la guerre froide. Pour un proche avenir, ce sera le Sukhoi Su-57 qui devrait prendre le relais de l'actuel Su-35. Le Su-57 a même été qualifié d'appareil de 6e génération. Mais en ce domaine ce sont les essais réussis qui comptent plus que les mots. La Chine qui jusqu'à présent s'était satisfaite de modèles directement inspirés par leurs homologues russes, a développé dans le plus grand secret et vient de présenter au public un appareil dit entièrement chinois, le Chengdu J-20. Elle comptera principalement sur lui pour se doter de la supériorité aérienne dans le Pacifique sud. Rappelons que la France dispose depuis plusieurs années du Dassault Rafale dont des versions successives sont régulièrement présentées. Dit parfois comme le meilleur avion de combat du monde, celui-ci devrait en tous cas être susceptible de s'opposer dans la pllupart des cas aux avions américains, russes et chinois. Quant à l'Inde, elle n'a pas encore essayé de se doter d'une gamme propre. Aujourd'hui elle a commandé une petite série de Rafales, qui pourraient à l'avenir être construits sous licence en Inde. Mais elle réfléchit également à la perspective d'acquérir des appareils russes du type Sukhoi. Israël serait très demandeur d'avions proprement israéliens ? Mais le pays vu le coût du programme compte aujourd'hui sur des appareils américains, qui ne semblent pourtant pas donner de grandes satisfactions. Rappelons qu'aux Etats-Unis comme en France, la fabrication des avions ou des pièces détachées est très largement décentralisée dans des pays-tiers. Mais cela n'est pas sans risques. En est témoin le fait que, selon une source iranienne, les Américains se découvrent aujourd'hui très dépendants de la Turquie, avec laquelle ils ne sont pas dans les meilleurs termes, pour la fabrication des F-35 Références https://fr.wikipedia.org/wiki/Lockheed_Martin_F-22_Raptor https://en.wikipedia.org/wiki/Sukhoi_Su-57 http://parstoday.com/fr/news/world-i68520-le_su_57_6e_g%C3%A9n%C3%A9ration_arrive! https://fr.wikipedia.org/wiki/Chengdu_J-20 http://parstoday.com/fr/news/world-i71450-f_35_la_surprise_turque_pour_les_usa http://www.myzone59.com/f-35-jsf-le-cout-estime-du-programme-atteint-les-1-510-milliards-de-dollars/ https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/071018/breve-note-sur-la-guerre-des-avions-de-combat-de-nouvelle-generation

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  5 novembre 2020 | International, Aérospatial

  US Air Force opens new space lab

  Nathan Strout WASHINGTON — The U.S. Air Force Research Laboratory has opened a lab focused on developing materials for new deployable space structures. Construction on the Deployable Structures Laboratory, or DeSel, began in December 2019 and opened Oct. 29, 2020. Scientists and engineers moving into the $4 million lab at Kirtland Air Force Base, New Mexico, will continue the work of the Spacecraft Component Technology Center of Excellence, which has a history of developing spacecraft structure materials. DeSel contains specialized equipment and a climate-controlled, vibration-isolated laboratory capable of testing spacecraft structures up to 20-by-15 meters, allowing AFRL to further research and develop high-strain composite materials. “I'm excited to have a facility that was specifically built for testing novel deployable space structures,” Benjamin Urioste, research engineer and lead for the Integrated Structural Systems team, said in a statement. “With the push toward hybrid architecture and smaller satellites, high packing efficiency structures and the ability to bring large satellite capability to small satellites is more important than ever.” “This new class of high strain composite enabled structures requires new ground test facilities,” he added. “Satellite deployments are nerve-wracking, one-shot endeavors and the high-fidelity ground testing that will take place in the DeSel is critical to ensuring on-orbit success.” Spacecraft Technologies Division chief Mark Roverse said the structures, made possible by high strain composites, "will enable new mission paradigms for the U.S. Space Force.” “AFRL has led development of high strain composites for deployed spacecraft structures, and we are excited to see the new mission capabilities that are being enabled,” Roverse added. One spacecraft in development that will benefit from these new structures is AFRL's Space Solar Power Incremental Demonstration and Research project. With the SSPIDR project, the lab wants to build a spacecraft capable of collecting solar energy on orbit and then transmitting that energy to forward-operating bases via radio frequency. Northrop Grumman was awarded a $100 million contract to support space-based experiments informing SSPIDR's development. The Space Force is testing that technology on the X-37B, the service's secretive spacecraft, but DeSel's work will provide the materials needed to build the SSPIDR craft. “This innovative research will help us to deliver the essential energy our warfighters need at the right place at the right time,” explained Col. Eric Felt, director of the AFRL's Space Vehicles Directorate. “Some of the first structures that we look forward to testing in this new lab are those required for our Space Solar Power Incremental Demonstration and Research (SSPIDR) project, one of our top priority programs.” https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/space/2020/11/04/air-force-research-laboratory-open-new-space-lab/