22 novembre 2023 | International, Terrestre, Sécurité
Project Nyx Alpha to boost UK Space Command’s domain awareness
A ground-based telescope in Crete will allow detection of satellites and other objects from LEO to GEO and Cislunar orbits.
20 septembre 2021 | International, Aérospatial
Sabena technics a remporté le maintien en condition opérationnelle des hélicoptères Fennec de l'armée de l'Air et de l'Espace (40 appareils) et de la Direction Générale de l'Armement (3 appareils). Air & Cosmos souligne que « ce contrat vient confirmer la justesse de l'opération de rachat d'Aéromécanique, en 2020 » : basé à Marignane, le groupe possède une expérience d'entretien d'Airbus Helicopters Ecureuil civils (base du Fennec militaire), ainsi que des Gazelle et Puma. L'activité Fennec sera principalement réalisée dans les Bouches-du-Rhône, et sur la base aérienne 115 d'Orange.
Air & Cosmos du 20 septembre
22 novembre 2023 | International, Terrestre, Sécurité
A ground-based telescope in Crete will allow detection of satellites and other objects from LEO to GEO and Cislunar orbits.
7 mai 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
Françoise Dumas, présidente de la commission de la défense de l'Assemblée nationale, souligne, dans une tribune au Figaro, que l'industrie française de la défense constitue un outil précieux pour relancer l'économie française. «Un plan de relance à la hauteur des enjeux doit (...) surtout donner un stimulus immédiat à notre économie. Voilà qui plaide pour un focus très puissant en faveur de la défense et, par extension, de l'aéronautique et de l'espace, qui lui sont intrinsèquement liés», déclare notamment Mme Dumas. «L'industrie de défense, l'aéronautique et l'espace sont les grands points forts de la France dans la concurrence internationale. Il faut défendre nos atouts existants, en reprenant le travail lorsque toutes les précautions sanitaires seront réunies et, d'autre part, en préservant nos industries stratégiques de la récession qui frappe le reste de notre économie», poursuit-elle, mettant en garde contre d'éventuelles «coupes budgétaires destructrices dans l'exécution ou dans l'actualisation de la loi de programmation militaire» votée pour les années 2019 à 2025. «Investir dans la défense, c'est ainsi créer des emplois, de la valeur ajoutée et de l'innovation technologique dès à présent ; c'est relancer tout de suite, et non pas plusieurs années plus tard. Ne nous privons pas d'un vecteur de relance plus réactif que les autres», conclut Mme Dumas. Le Figaro du 6 mai
3 juillet 2018 | International, Naval
(B2 – En mer de Norvège) Alors qu'il naviguait entre l'Islande et la Norvège, nous avons pu embarquer quelques heures à bord du Nato Research Vessel (NRV) Alliance. Ce navire original, qui embarque des spécialistes de différents pays de l'Otan, teste des drones sous-marins dans les eaux glacés de l'Arctique. « Nous amenons la science à la mer », résume le docteur Catherine Warner, l'Américaine qui dirige le Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) dont dépend le bateau. Bardé d'antennes, de sonars et de machines expérimentales, ce b'timent fait la fierté de l'Otan. Les officiels en visite à bord y voient une preuve de la capacité des Alliés à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des militaires. Les drones sous-marins ou gliders Si le NRV Alliance est susceptible de travailler sur tous les domaines identifiés comme prioritaires par les marines de l'Otan (lutte anti-sous-marines, lutte-anti-mines, renseignement...), ses travaux sont actuellement concentrés sur les drones sous-marins, appelés gliders en anglais. Des engins qui pourraient révolutionner de nombreuses missions. NB : Le NRV Alliance et ses drones participent régulièrement à des manoeuvres de l'Otan, comme l'exercice de renseignement interalliés Unified Vision 2018. Lire ici. Plus endurants que les hommes ? Ces drones séduisent au sein de l'Otan. C'est un haut gradé, riche d'une expérience dans le renseignement militaire maritime, qui en résume tout l'attrait : « Un équipage humain a besoin de retourner au port pour dormir, manger et voir sa famille. Ces robots peuvent rester des mois en mer. » Peu coûteux, discrets, polyvalents, endurants et autonomes, ces engins sont au cœur des expérimentations menées par les 25 scientifiques à bord. Ceux qu'ils utilisent actuellement, des Slocum G3 de l'Américain Teledyne, cartographient les fonds marins et font des relevés de températures et de courants. Des informations cruciales pour repérer et surveiller les mouvements de sous-marins, par exemple. Multiusages Le potentiel des gliders intéresse dans des domaines divers. Ces engins ont été testés dans la lutte anti-mines, avec des robots capables de patrouiller, de reconnaître des menaces et de les signaler à l'homme qui pourra ensuite intervenir. Un moyen intéressant de palier à une flotte européenne de navires de lutte anti-mines de plus en plus vieillissante et coûteuse à remplacer. Dans un autre registre, des drones pourraient mailler les fonds de certains points stratégiques pour surveiller les mouvements de sous-marins adverses. D'ici quelques années, si des puissances étaient capables de bloquer ainsi certains axes clefs, la dissuasion nucléaire pourrait se voir impactée et devrait se réinventer dans sa composante navale. C'est l'un des intérêts du grand Nord, où transitent régulièrement des sous-marins nucléaires. De l'aveu d'un haut gradé de l'Otan, spécialiste en matière de renseignement, ces drones sous-marins sont à l'heure actuelle presque indétectables. Les sous-marins remis en cause L'arrivée de ces submersibles risque de remettre en question tout le fonctionnement sous-marin. D'autant plus qu'ils sont très majoritairement automatisés : vu la difficulté pour assurer les communications sous l'eau, il n'est pas possible de les piloter en permanence. L'homme se contente donc en réalité de suivre les mouvements sur des écrans, ne donnant que quelques ajustements pour les remontées régulières en surface. Une évolution stratégique qui rappelle au docteur Catherine Warner un autre grand changement au sein de l'US Air Force, où elle s'occupait de plusieurs programmes de drones : « Les sous-mariniers sont pour l'instant sceptiques. Comme pour les pilotes de l'US Air Force lorsque les Predator sont arrivés à l'époque. Mais aujourd'hui, ils ont pleinement intégré l'intérêt de ces drones et ils ont accepté de travailler dessus. » Un navire presque unique Conçu sur mesure Le NVR Alliance est un navire conçu sur mesure pour les besoins de l'Otan, dans les ateliers de l'Italien Fincantieri. Livré en 1988, il embarque une multitude d'équipements de recherche qui en font un laboratoire en pointe dans le domaine des études maritimes. Il dispose des dernières technologies dans les domaines océanographique, acoustique, météorologique ainsi que de son propre atelier pour réparer ou modifier le matériel. « La force de ce navire, explique un scientifique à bord, c'est qu'il permet d'aller tester des idées dehors, en conditions réelles. » Le b'timent peut de fait aller naviguer dans les eaux polaires. Le tout avec des conditions de vie à bord qui restent très confortables : la quasi-totalité des chercheurs dispose de cabines individuelles ! L'Alliance au sein de l'Otan Le NRV Alliance est, avec le CRB Leonardo, l'un des deux navires détenus en propre par l'Otan. Rattaché au Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) de La Spezia (Italie), il est chargé de tester des technologies au profit des Alliés. Le b'timent a longtemps été opéré par des marins allemands, jusqu'en 2015. Pour simplifier la logistique dans son port d'attache, il a été transféré aux mains de la marine italienne qui a rapidement séduit les scientifiques à bord avec sa botte secrète : la pizza en guise de casse-croûte nocturne ! Des pionniers pas toujours suivis Les équipes du NVR Alliance travaillent en collaboration avec des industriels et des universités. Ils développent souvent leurs propres solutions aux problématiques identifiées. Ils ont par exemple acheté un drone Bluefin au Français Thales, dans lequel ils ont intégré leurs propres équipements. Le fabricant a pu bénéficier des retours et progresse ainsi dans son développement, gr'ce aux essais de l'Otan. Côté autorité publique, l'enthousiasme n'est pas toujours aussi présent. De l'aveu du docteur Catherine Warner, les découvertes à bord ne sont pas toujours suivies par les États commanditaires qui hésitent à poursuivre les investissements. https://www.bruxelles2.eu/2018/07/03/lalliance-navire-de-recherche-de-lotan-teste-des-drones-sous-marins-dans-le-grand-nord/