21 avril 2024 | International, C4ISR

Red Cat announces agreement with Sentien Robotics UAS Hive for Land, Air and Sea Drone Swarming operations

The partnership will enable organizations using Sentien’s Hive UAS management platforms to deploy Teal Drones as part of a larger autonomous drone swarming strategy for mobile and fixed-position land, air,...

https://www.epicos.com/article/796704/red-cat-announces-agreement-sentien-robotics-uas-hive-land-air-and-sea-drone-swarming

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  • L'investissement dans la défense rapporte plus que ce qu'il coûte

    28 avril 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    L'investissement dans la défense rapporte plus que ce qu'il coûte

    Par Le groupe de réflexions Mars* Dans le but de permettre à la base industrielle et technologique de défense de contribuer à la sortie de crise et aux plans de relance français et européen, le groupe de réflexions Mars* souhaite partager, dans une série de tribunes, les réflexions qu'il mène notamment autour des sujets de la souveraineté et de l'autonomie, du sens donné à l'Europe de la défense et la place réservée à la défense dans un "plan Marshall" européen, des enjeux macroéconomiques et des enjeux industriels et d'innovation dans la défense. L'objectif du groupe de réflexions Mars est de trouver des solutions pour sécuriser les budgets de défense à court et à moyen terme. Qui dit crise économique dit plan de relance. La ministre des armées souhaite utiliser à cet effet l'investissement de défense (Titre 5), qui représente 80% de l'investissement de l'État. En réponse, les industriels du secteur proposent de sécuriser, voire d'accélérer la livraison des programmes d'armement prévus dans la loi de programmation militaire en cours. Est-ce pertinent ? L'industrie de défense est une industrie de souveraineté, au sens le plus fort du terme, à savoir que sans elle, il n'y a plus d'indépendance nationale, que la nation dépend de ses alliés pour sa défense. C'est le cœur des compétences régaliennes et la légitimité intrinsèque de l'État. Une protection n'est jamais gratuite. La sécurité a un coût. Autant que le circuit économique créé profite à la croissance de l'activité nationale. close volume_off Prospérité rime avec indépendance C'est ainsi que Venise inventa l'arsenal. On peut être un État commerçant ouvert sur le monde et garder jalousement fermée son industrie d'armement. La Chine de Xi Jinping a manifestement retenu les leçons de Marco Polo. Et Venise nous a appris que la prospérité dure tant que l'indépendance est garantie par ses propres armes et ses alliances. Survient une menace irrépressible (Bonaparte) et s'en est fini de l'indépendance et de la prospérité. L'arsenal vénitien est ainsi la mère de l'industrie d'armement, qui a gardé cette forme (et ce nom !) jusqu'à une date très récente. Pour des raisons d'efficacité économique et "d'ouverture aux marchés", la France a progressivement transformé ses arsenaux en sociétés anonymes. Le processus a pris 30 ans, depuis les poudres et explosifs au début des années 1970 jusqu'à la construction et la réparation navale au début du XXIe siècle. Il n'est d'ailleurs pas achevé : il en reste des traces sous la forme de prises de participation sous diverses formes et à différents niveaux, et surtout, il reste un "arsenal" : la direction des applications militaires du commissariat à l'énergie atomique (CEA/DAM). Tout cela pour dire que la préoccupation économique en matière de défense, disons l'efficience, est une idée très récente. Elle s'oppose aux notions militaires de "réserve", de "redondance" et de capacité de "remontée de puissance", indispensables à l'efficacité opérationnelle et à ce que l'on appelle aujourd'hui la résilience, c'est-à-dire la faculté de reprendre l'ascendant après avoir encaissé un choc d'une violence inhabituelle, voire imprévisible. Le dogme du principe d'efficience Le principe d'efficience est devenu la composante majeure de l'idéologie managériale qui a connu son apogée en France avec la révision générale des politiques publiques (RGPP) conçue et mise en œuvre entre 2007 et 2012 avec la brutalité et l'absence de discernement que l'on sait en matière de défense. Outre une saignée sans précédent en temps de paix dans les effectifs (54.000 suppressions), il en a résulté une série de fiascos (logiciel LOUVOIS) et de désorganisations (bases de défense, administration de proximité, subordination des soutiens) qui ont durablement affaibli les armées, l'instrument ultime de la résilience de la nation, notamment le service de santé. C'est la même logique managériale à l'œuvre dans les années suivantes qui a conduit à la liquidation des réserves de masques chirurgicaux et autres consommables permettant de faire face immédiatement à une épidémie sans arrêter brutalement l'activité économique. Autrement dit, le principe d'efficience est une belle théorie dont la mise en œuvre se révèle, dans la violence de ses conséquences, incapable de faire face à un évènement inattendu, même quand les experts en prédisent la survenue probable. La crise du Covid-19 a révélé le caractère foncièrement anti-économique de cette idéologie et la coupable naïveté des adeptes de l'ouverture aux marchés. Accepter de confier la sécurité d'un pays aux forces brutes des marchés relève de la même croyance candide que le pacifisme désarmera tout agresseur. On a le droit d'y croire, c'est beau, mais pas de gouverner au nom de tels croyances. C'est une question de responsabilité. Cela vaut aussi pour une certaine frange de la gauche. Dépense de défense, un effet multiplicateur de croissance Une fois admis l'ineptie du principe d'efficience dans les questions régaliennes et stratégiques, faut-il pour autant considérer que l'industrie de défense soit par nature anti-économique. C'est l'idée qu'on avancé certains théoriciens marxistes (dénonçant l'implication de la finance et donc de la classe dirigeante dans cette industrie) et les premiers keynésiens, au titre d'un effet d'éviction sur l'investissement privé. Curieusement, la théorie néolibérale dominante depuis 30 ans tend à reconnaître les effets positifs sur la croissance de l'investissement de défense par la dépense publique. Cela résulte moins d'études économétrique rigoureuses que des résultats empiriques des Reaganomics, qui ont permis aux États-Unis de surmonter la crise économique du début des années 1980 en s'appuyant sur une course aux armements qui a permis, accessoirement, de gagner la guerre froide. C'est sans doute pourquoi le gouvernement Fillon, pour sortir au plus vite de la crise de 2008, ne voit pas de contradiction, en pleine RGPP, à relancer l'économie notamment par une augmentation (mesurée mais réelle) de l'investissement de défense, au prix d'une augmentation de 50% de la dette publique. Depuis ce précédent, considéré comme réussi, de nombreuses études ont permis de mieux comprendre les mécanismes microéconomiques et macroéconomiques à l'œuvre. Un certain consensus des économistes spécialisés s'est même dégagé sur la valeur du multiplicateur de croissance de l'investissement de défense : en moyenne 1,27 à court terme et 1,68 à long terme, avec des disparités en fonction du degré d'ouverture à l'étranger. Peut-on en dire autant de toutes les dépenses publiques ? Cela signifie que l'on est dorénavant capable de prévoir qu'un investissement supplémentaire d'un euro dans tel secteur aura tel rendement à telle échéance. Mais les études vont encore plus loin dans l'analyse et s'intéressent au retour fiscal et social de l'investissement de défense. On sait désormais que ce retour est en moyenne de 50% au bout de deux ans et de 100% après un certain nombre d'années, en fonction des secteurs. Cela signifie que la défense ne peut plus être considérée comme un centre de coût, auquel on ne consent que par nécessité. On sait désormais que c'est un centre de profit, dont le rendement dépend de paramètres liés à l'autonomie stratégique. Relance par la défense : rendement optimal Moins un secteur industriel est dépendant d'un approvisionnement (ou d'une main d'œuvre) extérieur, plus ce rendement est élevé. A l'inverse, plus il y a de "fuites" à l'extérieur du circuit économique national, moins l'investissement est rentable économiquement. Reste à identifier ces fuites afin de les résorber gr'ce à une politique industrielle (et une planification) avisée. On sait que la relance par la "monnaie hélicoptère" et les baisses d'impôts n'ont pas un bon rendement, précisément à cause de ces "fuites" : vers les importations de biens de consommation d'un côté, vers l'épargne de l'autre. On sait que renflouer Air France (ou Renault) est nécessaire pour l'emploi, mais qu'en termes économiques, le retour sur investissement est faible, car cela revient, dans le cas d'Air France, à financer, outre Airbus, Boeing, les loueurs et les assureurs, tout en maintenant le pouvoir d'achat d'une catégorie sociale aisée dont le taux d'épargne est important. Dans le cas de la relance par la défense, le rendement est optimal, même s'il est encore possible de réduite les fuites. La "supply chain" des systémiers-intégrateurs et des grands équipementiers français du secteur de l'armement est essentiellement française. L'emploi se situe à 80% en province, y compris des emplois de haut niveau. Cette industrie à très haut niveau technologique fait appel à des savoir-faire quasi-artisanaux ; d'ailleurs, on ne parle pas d'ouvriers mais de compagnons, pas d'usines, mais d'ateliers. L'investissement dans l'innovation se répercute dans l'industrie civile, ne serait-ce que parce que la majorité de ces sociétés ont une activité duale. La balance commerciale de l'armement français est structurellement excédentaire, ce qui contribue au rendement économique d'un euro investi dans cette industrie, exportatrice par nécessité, du fait de l'insuffisante épaisseur du marché national pour absorber les coûts fixes. Un investissement qui rapporte En période de crise, l'effet contra-cyclique de l'investissement de défense permet d'absorber le choc de demande subi par l'activité civile. C'est particulièrement évident aujourd'hui dans le cas de l'aéronautique. Enfin, on sait aujourd'hui que cet investissement rapporte à terme plus que ce qu'il a coûté, y compris en tenant compte du coût du capital (particulièrement faible ces dernières années). Pourquoi s'en priver ? Oui, pourquoi se priver de tels avantages, au moment où le déficit public et l'endettement ne sont plus bridés par le Pacte de stabilité ? Au demeurant, la défense, pour ce qui concerne du moins les fabrications d'intérêt stratégique, est le seul secteur industriel (le seul !) à bénéficier du privilège exorbitant de n'être soumis ni aux règles de l'OMC, ni au droit commun du marché unique européen. Les biens et service de défense disposent d'une partie spécifique du code de la commande publique. Pourquoi s'en priver, alors qu'on pourrait relancer rapidement l'activité industrielle à droit constant, sans enfreindre aucune règle ? Aller vers une autonomie stratégique Pour finir, évoquons rapidement ce qui f'che. Si l'on veut que le rendement économique d'un euro investi dans la défense soit encore meilleur, il faut résorber les fuites résiduelles. Cela suppose d'abord de chercher à substituer des fournisseurs nationaux aux sous-traitants étrangers, tant pour des raisons d'autonomie stratégique ("désItarisation") que dorénavant pour des raisons de patriotisme économique. Cela est aussi valable pour les chantiers ayant pris l'habitude de faire appel, pour diverses raisons dont certaines sont difficilement critiquables (absence de personnel formé), aux travailleurs détachés, alors même que l'on sait à quel point les chantiers navals structurent l'activité dans les zones littorales. Enfin, il sera injustifiable de continuer à saigner la trésorerie des sociétés pour rémunérer des actionnaires qui se sont révélés défaillants dans leur rôle d'apporteurs de capitaux en période de crise. Le modèle anglo-saxon (cf. Rolls Royce) d'un "flottant" à 100% ne saurait convenir ; l'industrie de défense a besoin d'être détenue par des actionnaires fiables et responsables, y compris par gros temps. ------------------------------------------------- * Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-investissement-dans-la-defense-rapporte-plus-que-ce-qu-il-coute-846190.html

  • Contract Awards by US Department of Defense - October 03, 2019

    4 octobre 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Contract Awards by US Department of Defense - October 03, 2019

    DEFENSE HEALTH AGENCY CORRECTION: Shoreland Inc., Milwaukee, Wisconsin, was awarded a firm-fixed-price contract with a maximum value of $21,650,000. HT0038-19-C-0002 provides for the renewal of the commercial-off-the shelf enterprise publications licenses in support of the Military Health System. Licenses allow continuing access to a multinational collaborative database that provides up-to-date international unclassified medical intelligence data supporting patient movement, preventative medicine, and clinical contingencies planning for military medical and deployment planners and providers. This effort has a one-year base period of performance, and three one-year option periods. The estimated completion date is Sept. 30, 2023. Work will occur in Milwaukee, Wisconsin. The base task order will be funded by fiscal 2020 operation and maintenance funds. The award is the result of a non-competitive solicitation in accordance with FAR 6.302-1. The contracting activity is the Defense Health Agency. NAVY BAE Systems Technology Solutions and Services, Rockville, Maryland, is awarded an $18,351,068 cost-plus-fixed-fee contract to provide engineering and technical services for integrated communications and information systems radio communications on various Navy ships in support of the Ship and Air Integration Warfare Division, Naval Air Warfare Center Aircraft Division, Webster Outlying Field. Work will be performed in St. Inigoes, Maryland (60%); California, Maryland (30%); Bath, Maine (5%) and Pascagoula, Mississippi (5%), and is expected to be completed in June 2029. Fiscal 2020 shipbuilding and conversion (Navy) funds in the amount of $18,351,068 will be obligated at time of award, none of which will expire at the end of the current fiscal year. This contract was competitively procured via an electronic request for proposal; one offer was received. The Naval Air Warfare Center Aircraft Division, Patuxent River, Maryland, is the contracting activity (N00019-20-C-0003). General Atomics, San Diego, California, is awarded a $12,255,842 modification (P00019) to a cost-plus-fixed-fee delivery order (0001) against a previously issued basic ordering agreement (N00019-16-G-0006). This modification increases the level of effort for repair of repairables (ROR) and technical assistance. ROR includes efforts and materials required to inspect and repair or remanufacture unserviceable repairable components that are provided to the contractor as government furnished property and return the electromagnetic aircraft launch systems (EMALS) and advanced arresting gear (AAG) repairable items to a fully operational status. Technical assistance includes the necessary services to provide "on-call/on-site" emergency repairs. Repair services and technical assistance will also be provided for EMALS and AAG shipboard systems. Work will be performed in Tupelo, Mississippi (55%); San Diego, California (35%); Norfolk, Virginia (6%); Waltham, Massachusetts (2%); Philadelphia, Pennsylvania (1%); and San Leandro, California (1%), and is expected to be completed in September 2020. Fiscal 2019 shipbuilding and conversion (Navy) funds in the amount of $12,255,842 will be obligated at time of award, none of which will expire at the end of the current fiscal year. The Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, is the contracting activity. AIR FORCE Mississippi Department of Rehabilitation Services, Madison, Mississippi, has been awarded a $7,706,151 modification (P00012) to exercise an option on previously awarded contract FA3010-18-C-0007 for full food services. The location of performance is Keesler Air Force Base, Mississippi, and the work is expected to be complete by Sept. 30, 2020. Fiscal 2020 operations and maintenance funds in the amount of $7,706,151 will be obligated when they become available. The 81st Contracting Squadron, Keesler Air Force Base, Mississippi, is the contracting activity. ARMY KBRwyle Technology Solutions LLC, Columbia, Maryland, was awarded a $7,142,371 modification (0001 49) to contract W52P1J-12-G-0061 for logistics support services, maintenance, supply and care of supplies in storage. Work will be performed in Waegwan, South Korea, with an estimated completion date of May 28, 2020. Fiscal 2020 operation and maintenance funds in the amount of $600,000 were obligated at the time of the award. U.S. Army Contracting Command, Rock Island Arsenal, Illinois, is the contracting activity. https://www.defense.gov/Newsroom/Contracts/Contract/Article/1979758/source/GovDelivery/

  • Pentagon Grounds Marines’ ‘Eyes in the Sky’ Drones Over Cyber Security Concerns

    19 juin 2018 | International, Terrestre, C4ISR

    Pentagon Grounds Marines’ ‘Eyes in the Sky’ Drones Over Cyber Security Concerns

    Gidget Fuentes The Marine Corps has shelved several new, small drones – at least temporarily – amid a Pentagon ban and assessment on the cybersecurity of commercial, off-the-shelf, unmanned aerial systems, a service spokesman told USNI News on Monday. The Department of Defense issued a ban last month on the purchase and use of all commercial off-the-shelf drones until the Pentagon develops a plan to mitigate security risks. The online site sUAS News obtained a copy of the May 23 memo written by Deputy Defense Secretary Patrick M. Shanahan ordering the temporary ban due to “unmanned aerial vehicle systems cybersecurity vulnerabilities.” Military.com reported on the memo's effect on the Marines last week. The Marine Corps officials are asking defense officials to exempt eight systems so Marines can continue to use and train with the drones, Capt. Joshua Pena, a Marine Corps Combat Development Command spokesman, told USNI News Monday. Pena said exemption requests were being drafted and reviewed by senior leaders and for submission to the Office of the Undersecretary of Defense for these systems: Black Hornet 2 and Black Hornet 3, manufactured by FLIR Systems, Inc.; SkyRanger (Aeryon Labs); InstantEye Mk-2 Gen-3 and InstantEye Mk2 Gen-5 (Physical Sciences Inc.); Indago (Lockheed Martin); and DJI Phantom 3 Pro and DJI Phantom 4 Pro (DJI). InstantEye is a centerpiece of the “Quads for Squads” initiative driven by the commandant, Gen. Robert Neller, to equip infantry units with innovative, high-tech capabilities to make Marines more lethal and effective in a cyber battle space, including micro and small drones. The small quadcopter, manufactured by InstantEye Robotics, a division of Andover, Mass.,-based Physical Sciences, Inc., is getting fielded to squads across the Marine Corps' three infantry divisions. Neller, speaking June 12 at the 69th Current Strategy Forum held at the Naval War College, touted the service's push to bolster its cyber capabilities to include using the small quadcopter, according to the Fifth Domain newsletter. But the Pentagon's decision has forced Marines to stop using InstantEye until it can get the green light from the Pentagon. It's considered a COTS product, Pena said, and “the system has been grounded.” The ban “also applies to all UAS ground command and control elements including smartphones or tablets with associated software and hardware,” he added. So far, the first battalions have received 600 of the Marine Corps' initial buy of 800 Mk-2 Gen-3 drones for the “Quads for Squads,” and the remaining 200 are pending shipment, he said. “The policy has not affected that schedule,” he added. In suspending all COTS unmanned aerial systems, Shanahan cited a May 14 DoD inspector general finding that “the DoD has not implemented an adequate process to assess cybersecurity risks associated with using commercial off-the-shelf (COTS) Unmanned Aerial Systems (UAS).” “Effective immediately, you must suspend purchases of COTS UAS for operational use until the DoD develops a strategy to adequately assess and mitigate the risks associated with their use. In addition, you must suspend the use of COTS UASs until the DoD identifies and fields a solution to mitigate known cybersecurity risks,” he wrote in the memo. Shanahan noted his authority to approve any “requests for exemptions, on a case by case basis, to support urgent needs.” He directed military officials and agencies to report to him within 30 days “to identify and account for all COTS UAS.” The memo doesn't indicate what prompted the suspension of the military's use of drones, which include some popular commercially-available drones sold to consumers and manufactured by U.S. or foreign companies. However, last month, Sen. Chris Murphy, D-Conn., wrote to Defense Secretary James Mattis about “a potential national security threat” in products manufactured by DJI, or Da-Jiang Innovations, a technology company based in China. In his letter, dated May 7, Murphy cited an Army decision last year to halt the use of DJI commercial UAS and an “intelligence bulletin” issued by U.S. Immigration and Customs Enforcement “asserting that DJI was using its products to provide critical infrastructure and law enforcement data to the Chinese government.” “These vulnerabilities pose a tremendous national security risk, as the information obtained by the Chinese government could be used to conduct physical or cyber-attacks against U.S. civilian and military targets,” wrote Murphy, whose Senate committee assignments include appropriations and foreign relations. DJI, or SZ DJI Technology Co., Ltd., as noted on the company's website, is based in Shenzhen, China, and manufactures drones, including several popular with consumers and drones hobbyists and used by military and federal agencies, and interest remains in recent UAS solicitations including by the Army. Murphy didn't cite any specific example of a security breach or hacking by DJI but raised concerns about vulnerabilities particularly with foreign-made systems. “I encourage you to, at a minimum, consider a DoD-wide directive banning the use of UAS owned or manufactured in a foreign nation until further threat-assessments can be completed,” he wrote. He noted the “deluge of foreign-made military equipment” the military has bought and opined that “if the hundreds of DJI drones purchased by the U.S. government in the last several years had been American-made, we would not have subjected ourselves to this massive potential intrusion and exploitation of sensitive U.S. sites.” Two years ago, security concerns about DJI products prompted the company to issue a statement that “DJI does not routinely share customer information or drone video with Chinese authorities' and cited its privacy policy. https://news.usni.org/2018/06/18/pentagon-grounds-marines-eyes-sky-drones-cyber-security-concerns

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