20 juin 2018 | International, Aérospatial

Pentagone : La Turquie recevra des avions F-35 jeudi

Le porte-parole du Pentagone, Mike Andrews, a déclaré que la cérémonie d'inauguration se tiendra au Fort de Lockheed au Texas, comme prévu le 21 juin.

Les s'apprêtent à livrer le premier lot de deux avions de chasse F-35 à la lors d'une cérémonie qui se tiendra jeudi au Texas, malgré l'adoption par le Sénat d'un projet de loi bloquant la livraison, a annoncé mercredi le Pentagone.

Dans son communiqué, le porte-parole du Pentagone, Mike Andrews, a annoncé que la cérémonie d'inauguration se déroulerait au Fort Lockheed, au Texas, le 21 juin, en précisant que les deux avions de combat F-35 seraient transférés à Luke Airforce Base, en Arizona où des pilotes turcs devraient recevoir une formation sur le pilotage des jets tout au long de 2019.

Au total, 12 pays ont participé au programme de fabrication de F-35. Parmi les neuf pays qui ont participé au développement conjoint de l'avion de combat, tous les États ont déjà commencé à recevoir les avions à réaction F-35 à l'exception de la Turquie, du Canada et du Danemark.

Le Sénat américain a adopté lundi dernier un projet de loi sur la politique de défense d'un montant de 716 milliards de dollars, bloquant ainsi la livraison d'avions de combat interarmées F-35 à la Turquie.

Le projet de loi affirmait que l'achat du système de S-400 en provenance de augmentait les tensions et les risques pour l'alliance de l'OTAN. Il exige également la libération du pasteur américain Andrew Brunson, qui fait face à des accusations de terrorisme en Turquie.

Avant de pouvoir être légiféré, le projet de loi doit être concilié avec celui déjà adopté par la Chambre des représentants. Cette mesure de compromis doit ensuite être adoptée par les deux chambres et signée par .

https://www.redaction.media/articles/pentagone-turquie-recevra-avions-f-35-jeudi/

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    19 décembre 2018 | International, Aérospatial, C4ISR

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    Helen Chachaty Mise à jour 13h (heure française) : Le lancement est reporté de 24 heures en raison de conditions météorologiques défavorables. L'observation spatiale prend une nouvelle dimension. Le premier satellite CSO (Composante spatiale optique) doit en théorie être mis sur orbite ce 18 décembre par un lanceur Soyouz, depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. La constellation CSO - composée de trois satellites - remplacera à terme le système Hélios II et reprendra les missions d'observation spatiale pour les forces armées françaises, mais aussi pour les pays partenaires du programme MUSIS (Multinational space-based imaging system). D'une masse de 3,5 tonnes, CSO-1 sera placé sur une orbite héliosynchrone à 800 kilomètres d'altitude et déployé pour des missions de reconnaissance, avec la capacité de produire des images très haute résolution. CSO-3 aura les mêmes fonctions, alors que CSO-2 sera quant à lui placé sur une orbite polaire à une altitude différente, soit 480 kilomètres d'altitude, afin de remplir la mission d'identification. Le deuxième satellite bénéficiera donc d'une résolution augmentée par rapport à CSO-1 et -3 et sera capable de produire des images d'extrêmement haute résolution - une donnée non-dévoilée. CSO-2 sera théoriquement lancé en mai 2020, toujours par Soyouz, CSO-3 devrait quant à lui être tiré par Ariane 6 en octobre 2021. Ces satellites de nouvelle génération représentent un « saut qualitatif en termes de résolution d'image, de précision de localisation et de nombre de prises de vue », explique un aviateur. Les satellites CSO sont destinés à effectuer des prises de vue en fonction des besoins militaires de la France et des pays partenaires (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Suède). Dotés de capacités multispectrales et infrarouges, les satellites CSO permettront de disposer d'images mono- et stéréoscopiques. La participation de la Suède, qui met à disposition une antenne à Kiruna, permettra par ailleurs au satellite de « décharger » les données toutes les 90 minutes, contre environ deux fois par jour pour l'antenne de la base aérienne de Creil. La capacité journalière maximale est estimée à environ 800 images. La composante spatiale optique est articulée autour des trois satellites, d'un segment sol de mission pour le contrôle des satellites et d'un segment sol utilisateur. CSO-1, -2 et -3 ont été réalisés sous maîtrise d'oeuvre d'Airbus Defence & Space, l'instrumentation optique a été fournie par Thales Alenia Space France. Le segment sol mission est opéré par le CNES depuis Toulouse. Il est composé d'un centre de programmation (Capgemini) et de commande-contrôle (Airbus Defence & Space) et d'un centre d'expertise qualité image (Thales Service et Capgemini). Quant au segment sol utilisateur, situé à Creil, il a été conçu et réalisé par Airbus Defence & Space. La Direction générale de l'armement est responsable de la conduite du programme et assure la maîtrise d'ouvrage du segment sol utilisateur. Elle a délégué au CNES la maîtrise d'ouvrage pour la réalisation des satellites et du segment sol de mission, ainsi que le lancement des satellites - qui sera effectué par Arianespace. Le lancement de CSO-1 intervient alors que la ministre des Armées Florence Parly doit prochainement rendre au président de la République Emmanuel Macron un rapport sur la stratégie spatiale militaire française. « Il faut avoir en tête que l'espace devient le thé'tre de confrontations », avait-elle déclaré à l'occasion d'une rencontre avec des journalistes début septembre, mettant en avant la nécessité de disposer de capacités spatiales efficientes. Florence Parly avait également rappelé que « protéger l'espace, c'est protéger nos opérations. C'est aussi garantir notre souveraineté et trouver l'opportunité de partenariats avec nos alliés européens, et c'est surtout protéger nos modes de vie et notre quotidien ». La Loi de programmation militaire 2019-2025 inclut, outre la mise en oeuvre du programme CSO-MUSIS, la mise en service du programme CERES (Capacité d'écoute et de renseignement électromagnétique spatiale), des deux premiers satellites du système Syracuse IV et le lancement du programme OMEGA (Opération de modernisation des équipements GNSS des armées). Les premières images produites par CSO-1 sont attendues « dans quelques mois », explique-t-on au CMOS (Centre militaire d'observation spatiale). Après le lancement du satellite suivra une période de calibrage des instruments de bord et de calage du télescope et de la structure. https://www.journal-aviation.com/actualites/41584-l-observation-spatiale-nouvelle-generation-paree-au-lancement

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    13 juin 2019 | International, Aérospatial

    Spain’s military still has eyes for the F-35 despite European fighter push

    By: Sebastian Sprenger MADRID – The Spanish navy and air force are still interested in the American F-35 fighter jet, even though the government is about to join a Franco-German program to develop a new European plane. The two services are in the beginning stages of an analysis in which the Lockheed Martin-made aircraft is emerging as a key contender, officials told reporters on the sidelines of the FEINDEF defense expo here in late May. For the navy, the choice for the short-takeoff-and-landing variant of the jet, dubbed the F-35B, appears to be more clear-cut than for the air force. The Spanish navy wants to replace its 12 Harrier jets, which are launched from the LPH Juan Carlos I. That ship's short, ski-jump deck makes the F-35B the only option on the market, according to Cdr. Antonio Estevan, a staff officer at the service's plans and policy division. “From a technical point of view, it's a very interesting option for us,” Estevan said. “The problem is the cost. The version for us would be, as far as I know, $100 million; the air force version $80 million. We are talking about high prices. Even the American president was surprised when he realized the cost.” Air force officials, meanwhile, are keeping their options more open when it comes to replacing the service's 84 Boeing-made F-18s. Twenty planes of the “A” variant, stationed on the Canary Islands, need to be replaced first, by 2025, according to Brig Gen. Juan Pablo Sanchez de Lara, chief of the Spanish Air Force's plans division. Airbus has its eyes on that business and is offering to outfit the squadron with the Eurofighter. While that outcome is also the air force's expectation, a replacement for the rest of the F-18 fleet, 64 planes of the “M” designation, is still up for grabs, according to Sanchez de Lara. The two services cooperating on the requirements of a potentially joint program means the F-35 is on the table in some form or another, though it's unclear how compatible the branches' needs will be in the end. “For the navy, it's a very simple solution because they need an aircraft for vertical, short takeoff,” Sanchez de Lara said. “For us, it's different.” Both services want new aircraft by around 2030. That would be ten years before the Future Combat Air System program, led by Airbus and Dassault, is scheduled to field a new combat aircraft. The situation in Spain is reminiscent of the choice Germany faced about the F-35, and the government's decision earlier this year to ditch the plane as a contender to replace the Tornado. The Luftwaffe, the German air force, was reportedly in favor of the American fifth-generation plane, while the defense ministry's civilian leadership preferred an upgraded version of the Eurofighter Typhoon. Airbus had lobbied hard against the F-35, arguing that the pick of a new U.S. aircraft at this stage would effectively sink the entire FCAS project. Meanwhile, two F-35s arrived at Llanos Air Base near Albacete, Spain, earlier this week for training with other NATO air forces, according to announcements from the U.S. Air Force and NATO. During the Tactical Leadership Program officials practiced integrating the aircraft into a search-and-rescue drill to extract friendly forces from enemy territory, a June 11 alliance statement reads. https://www.defensenews.com/global/europe/2019/06/12/spains-military-still-has-eyes-for-the-f-35-despite-european-fighter-push/

  • Maine lawmakers want contract relief, quicker payments for industry to combat COVID-19 impact

    20 mars 2020 | International, Naval

    Maine lawmakers want contract relief, quicker payments for industry to combat COVID-19 impact

    By: Aaron Mehta WASHINGTON — In a letter to Secretary of Defense Mark Esper and acting Navy secretary Thomas Modly, the congressional delegation from Maine has requested quicker payments and relief from contractual obligations for the defense industrial base, including local shipyards, impacted by the COVID-19 outbreak. In the letter sent Thursday, the delegation — Republican Sen. Susan Collin and Independent Sen. Angus King, as well as democratic Reps. Chellie Pingree and Jared Golden — warn that “the Department of Defense and the Navy must immediately act to protect our nation's defense industrial base, including our nation's shipyards.” Maine is home to Bath Iron Works, owned by General Dynamics, which produces both the Zumwalt and Arleigh Burke class destroyers. The delegation has three key demands. The first is for the department to “work to mitigate cash flow and other financial burdens” on contractors and subcontractors as a result of the outbreak, “to include relief from contracting requirements that are uniquely impacted by COVID-19.” The contract relief being sought involves waiving schedule and price requirements in case delivery times are impacted by loss of workforce due to coronavirus-inflicted travel bans, closures, quarantines or travel restrictions. It could also potentially give cover should a subcontractor be unable to deliver a part on time. Second, to take “any actions possible to accelerate or advance payments or new contract obligations in order to provide immediate stability to the industrial base.” The lawmakers offer to “immediately assist” the department if additional funding or “new legal authorities” are needed to make such sped-up payments possible. And third, the delegation calls for the department to clarify “planning and public guidance to ensure a stable industrial base while also ensuring the health and safety of the defense industrial base workforce” — that is, to make clear what workers must stay at work, and which could potentially work from home. A spokesman for General Dynamics told Defense News earlier this week that they are allowing anyone who can work from home to do so, while curtailing travel and pausing participation in trade shows. “An outbreak of COVID-19 at one of our nation's shipyards or other large defense contractors could truly be devastating to our national defense,” the delegation writes. “We ask you to work with and support industry to take all the necessary protective actions.” King is a member of the Senate Armed Services Committee, while Collins sits on the appropriations defense subcommittee. Pingree is a member of the House Appropriations Committee while Golden is on the House Armed Services Committee. It is expected that Collins, at least, will be speaking directly to Modly about the issue in the near future. https://www.defensenews.com/coronavirus/2020/03/19/maine-lawmakers-want-contract-relief-quicker-payments-for-industry-to-combat-covid-19-impact

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