26 juillet 2018 | International, Aérospatial

New Details About the F-15X That Boeing is Pitching the US Air Force

BY MARCUS WEISGERBER

The single-seat jet is being built to shoot down enemy aircraft, pound targets on the air, and even hit ships at sea.

The new F-15 combat aircraft that Boeing is pitching to the U.S.Air Force would have a single-seat cockpit and a host of new weapons, including anti-ship missiles, Defense One has learned.

If the Air Force bites, the so-called F-15X would be the Pentagon's first new Eagles since a 2002 purchase of the air-to-ground variant known as the F-15E Strike Eagle. But various allies have purchased newer variants of the Cold War air-superiority fighter, as recently as last year. The X version would largely resemble the ones Qatar ordered in 2017, tuned up with the latest technology for the new era of great-power competition envisioned in the Pentagon's National Defense Strategy, according to people with knowledge of the plane's development.

Boeing officials declined to comment.

The Air Force and Boeing have been talking about how new F-15Xs would be cheaper to operate than the current fleet of F-15s, which date as far back as the early 1980s. The talks have been going on for over a year, according to sources with knowledge of the discussions.

The X variant would benefit from upgrades funded by allies who have bought F-15s: Saudi Arabia, Qatar, Singapore and South Korea, which have collectively spent about $5 billion to develop new technology for their jets, the sources said. Compared to the Air Force's existing F-15s, the new ones would have better flight controls, displays, and radars, and more powerful engines that allow the planes to carry a larger payload.

Like the air-to-air F-15C, and unlike the Strike Eagles, the new F-15X would have just one seat. Large digital display screens would replace the analog dials inside older F-15s. The planes could carry all of the existing equipment, like targeting pods, used across the existing Eagle fleet. The F-15X will also be able to carry anti-ship weapons that allies have paid to test and install. In all, the plane could carry 29,000 pounds of weapons.

The F-15's range, speed and payload separates it from other fighter jets in the U.S. military. “There's really nothing like it,” said Richard Aboulafia, vice president for analysis at the Teal Group, a Virginia-based consulting firm.

The additional weapons would allow the plans to fly new missions. It is expected to cost about $27,000 per hour to fly the F-15X. That's about $5,000 less than an F-15E.

Currently, F-15Cs used by the Air National Guard to defend the continental United States. Other C squadrons based in England and Japan. F-15Es are primarily based in North Carolina, Idaho and England.

The Air Force is amid a sweeping review that is examining the mix of planes in its fleet, which senior officials are quick to point out is the smallest and oldest in the service's history.

The F-15X is being pitched to complement existing F-22 Raptors and F-35 Joint Strike Fighters, to handle various missions where there is little risk of being shot down by surface-to-air missiles.

The view of only flying stealthy, fifth-generation fighters solo into battle without a complement of other other jets “appears to be going away,”Aboulafia said.

Still, he said, “unlikely but not inconceivable.”

Congress has been supportive of the F-15 program. The just-out-of-conference 2019 National Defense Authorization Act includes about $1 billion for a host of upgrades to existing F-15s, including electronic warfare.

People with knowledge of the program say the new equipment being purchased for the oldest F-15Cs could be installed on the new X variant.

Looking to the future, the sources said, the F-15X is ideally suited to carry hypersonic weapons.

https://www.defenseone.com/technology/2018/07/heres-look-new-f-15x-boeing-pitching-us-air-force/150039/

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    Entretiens européens de la défense 2019 (1) : une ‘grand strategy’ pour l’Europe (J. Howorth)

    (B2) L'Union européenne doit reconsidérer sa relation avec les Etats-Unis et l'OTAN pour faire émerger une stratégie de défense européenne. C'est ce qu'a défendu Jolyon Howorth, professeur émérite à la Harvard Kennedy School, durant les seconds entretiens européens de la défense à Paris jeudi (16 mai) Face à la création d'une armée européenne, trois obstacles... Les Américains s'inquiètent des conséquences d'une défense européenne pour leur leadership. Les Britanniques jouent l'ambivalence pour ne pas froisser les États-Unis. Les Européens peinent à se mettre d'accord sur la marche à suivre. Trois obstacles qui ont fait « échouer » les deux premières tentatives de forger une armée européenne, la Communauté Européenne de Défense (CED) dans les années 1950 et la première version de la politique de défense (la PESD ou politique européenne de sécurité et de défense) à la fin des années 1990 début 2000, et qui continuent à freiner les nouvelles initiatives. Les Américains, d'accord sur le principe d'une défense européenne Les Américains, souvent critiqués pour le retard que prennent les initiatives européennes en matière de défense, n'étaient pas toujours défavorables à l'idée et ne s'y « opposent pas par principe, au contraire ». Mais une question les taraude, celle des « conséquences pour le leadership de l'Alliance, voire pour son avenir » si une défense européenne crédible devait se former. D'où l'ambivalence des États-Unis sur cette idée que Eisenhower regardait pourtant en 1951 comme un des objectifs de l'Alliance, idée légitimée par les multiples injonctions américaines à augmenter les budgets européens de défense. Cette position confuse s'inscrit dans le débat existentiel qu'est la définition de la prochaine « grand strategyaméricaine », explique Jolyon Howorth. ... mais des inquiétudes subsistent sur leur leadership au sein de l'Alliance Après « quarante ans de leadership incontesté des alliés européens », le courant « liberal hegemon » qui définit la politique des Etats-Unis depuis longtemps se voit contester par les partisans de « l'offshore balancing ». Lesquels prônent un repli américain sur « un nombre fort limité de bases stratégiques » et un « transfert aux Européens de la responsabilité principale de leur propre sécurité ». La question reste ouverte alors que Donald Trump « semble s'y associer », sans toutefois « comprendre un instant le sens profond de ce débat stratégique ». Les Britanniques, réfractaires à toute intégration européenne Les Britanniques ont été, eux, « beaucoup plus réfractaires que les Américains au projet dès le début ». Et ils continueront de « freiner l'avancée des Européens vers une autonomie stratégique », rendant l'axe Paris-Berlin « d'autant plus urgent ». La vision britannique est celle d'une sécurité européenne b'tie sur une « clé de voûte » : l'OTAN. Les Européens étant simplement relégués à un rôle « complémentaire ». C'est pourquoi « Londres a bloqué toute avancée » qui aurait pu mener à une armée européenne tout en réclamant pourtant « à cor et à cri » un « engagement inconditionnel » à la sécurité européenne, selon le professeur, lui-même British. Pourtant fermement soutenue par Winston Churchill dès le début, la défense européenne a vite inquiété outre-Manche, le Royaume-Uni anxieux de « préserver le partenariat avec les États-Unis ». Le pays avait par exemple refusé la CED dès 1953, craignant que « le succès de l'armée européenne n'entraîne le désengagement américain ». Les Européens indécis et divisés Mais au final, les Européens sont leurs propres ennemis. Les divisions nationales sur la manière de construire l'Europe persistent et se retrouvent, « de façon profonde, au sein des familles politiques ». Mais avec le nouveau contexte géostratégique, de plus en plus complexe et multidimensionnel, « l'Union européenne ne peut plus se permettre le luxe de ses divisions internes ». Il faut repenser notre stratégie pour « passer de l'Europe de la défense, à la défense de l'Europe ». Ces divisions cristallisent l'opposition entre « l'intégrationnisme » prôné par Monnet et « l'intergouvernementalisme », selon le modèle gaullien. La politique de sécurité et de défense commune (PSDC) a, depuis Saint-Malo, et la déclaration franco-britannique de 1998, été développée dans le cadre de ce dernier, un modèle « de plus en plus mis en question ». Les dernières évolutions en matière de défense nous placent à nouveau « face à la confrontation de ces deux méthodologies contradictoires ». Trois défis majeurs aujourd'hui Définir une stratégie européenne propre Il faut développer une « grand strategy » à l'européenne martèle Jolyon Howorth. L'un des problèmes fondamentaux de la première version de la PSDC fut son « manque d'ambition » par « crainte de froisser » les Américains. Pourtant, « la seule ambition qui vaille pour l'Union européenne est d'assumer sa propre défense collective ». Et donc d'arrêter de penser qu'il est impossible pour l'Europe de se défendre sans le soutien américain. Et il faut « pouvoir s'adapter à la nouvelle donne planétaire ». « Après Trump, il n'y aura pas de retour à la case départ ». À quel prix « L'armée européenne ne s'achètera pas parmi les soldes de chez Tati ». Les États membres de l'OTAN ont dépensé « 264 milliards de dollars » sur les questions de défense en 2018. Si tous les pays avaient atteint l'objectif fixé par l'OTAN de 2% du PIB, cela aurait majoré la somme de « près de 102 milliards de dollars ». Mais une armée européenne autonome pourrait représenter jusqu'à « 467 milliards de dollars supplémentaires » rappelle l'universitaire, se basant sur une étude récente du International Institute for Security Studies (IISS) qui fait l'hypothèse d'un retrait américain d'Europe. Un engagement conséquent donc. Et avec qui ? Si beaucoup pensent que l'armée européenne sera forgée « à l'extérieur de l'OTAN, sans les Américains, voire contre », Jolyon Howorth n'en est pas persuadé. Une armée européenne ne doit pas être construite contre les Américains, mais « en bonne intelligence avec eux ». Car l'Alliance ne va pas se dissoudre de sitôt. Et elle peut avoir un rôle moteur alors qu'il existe actuellement « quatre-vingt projets de coopération » entre l'OTAN et l'UE, et que les Américains « n'arrêtent pas de nous demander des efforts accrus, de nous encourager à assumer le leadership stratégique dans notre voisinage ». Il faudrait plutôt revenir au scénario initial : une alliance « rééquilibrée » dans laquelle les Européens « prennent graduellement la part du lion » et les Américains jouent « le rôle de facilitateurs ». Pour former une alliance qui ne soit pas « structurée par la dépendance, encore moins par la servitude ». (Coline Traverson st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/05/23/entretiens-europeens-de-la-defense-2019-une-grand-strategy-pour-leurope-j-howorth/

  • France begins backfilling its Rafale fleet after selling some to Greece

    1 février 2021 | International, Aérospatial

    France begins backfilling its Rafale fleet after selling some to Greece

    By: Christina Mackenzie PARIS – The French Air and Space Force will be getting 12 new Rafales to replace those being removed from its inventory to sell to Greece, Defense Minister Florence Parly said on Friday. The announcement comes a few weeks later than originally planned. Florence Parly had told the National Assembly's Defense Commission last fall that the order would be placed with Dassault Aviation, the Rafale's manufacturer, before the end of 2020. But that was on the provision that the $3 billion contract with Greece for 18 Rafales had been signed by then. That Greek contract was signed four days ago so Parly took the opportunity of a visit to Dassault Aviation's flight controls factory in Argonay, in the French Alps on Jan. 29 to announce the new order. Eric Trappier, Dassault's CEO, had earlier underlined the fact that “Dassault is the only aircraft manufacturer in the world to design and produce its own flight controls.” Contracts to Dassault Aviation, Safran (the engine manufacturer) and Thales (the electronics) will be sent out by the DGA procurement agency in the next few days. While no price tag was given during Parly's announcement, Trappier has previously said one fully equipped fighter costs around 100 million euros, or $121 million, which would put the total package at just under $1.5 billion. Parly said the 12 new aircraft would be built to the latest F3R standard. She added, “We sold 18 Rafales to Greece so it is indeed 18 Rafales that Dassault will have to produce.” Speaking at the factory, the defense minister said one Rafale would come off the production line per month, “which represents 7,000 jobs, jobs within Dassault of course, but also within the 500 or so small and medium enterprises that work with you.” She added that in the current economic context “this is good and reassuring news”. The French Air and Space Force will have its 12 new aircraft by the end of 2025. Together with the 28 Rafales that Dassault is to deliver between 2022 and 2024, this will bring the total to 129, as projected in the 2019-2025 military program law. https://www.defensenews.com/global/europe/2021/01/29/france-begins-backfilling-its-rafale-fleet-after-selling-some-to-greece

  • France: Participer au Défi PRODEF – (systèmes de protection défense des bases aériennes)

    15 janvier 2019 | International, Aérospatial, C4ISR

    France: Participer au Défi PRODEF – (systèmes de protection défense des bases aériennes)

    Vous êtes une start-up ou une PME/ETI européenne... Vous êtes un industriel, un intégrateur ou un laboratoire de recherche européen... Vous disposez de solutions technologiques dans les domaines de la surveillance par drone, des applications mobiles, de la biométrie, des systèmes de communication (phonie, transmission de données...), du traitement de l'image et de la vidéo, du Big Data, de l'intelligence artificielle, du design d'interfaces numériques centrées sur les usages, etc. Vous disposez de compétences ou de briques technologiques innovantes dans les domaines de l'hypervision, de la fusion, du traitement, de l'analyse, d'aide à la prise de décision, de moyens de conduite d'opération de sécurisation, de la diffusion et du partage de données complexes structurées et non structurées (images, textes, données chiffrées, géolocalisées...)... Venez participer au Défi PRODEF, coordonné par l'agence de l'innovation de défense et soutenu par la Direction générale de l'armement (DGA) et l'armée de l'Air Venez découvrir les missions et les enjeux de protection défense d'une base aérienne Démontrez en quoi votre solution permet d'améliorer l'efficacité et l'agilité du système de sécurisation d'une base aérienne, en utilisant des moyens mobiles déployables facilement Proposez vos solutions innovantes pour les futurs développements des systèmes de défense des bases aériennes https://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/participer-au-defi-prodef-systemes-de-protection-defense-des-bases-aeriennes

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