24 novembre 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

MBDA, Airbus Helicopters, Naval Group : résilience de l’industrie de défense française

Bruno Even, président d'Airbus Helicopters, Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group, Eric Béranger, PDG de MBDA, et Hervé Grandjean, Conseiller pour les affaires industrielles auprès de la ministre des Armées, ont livré, au cours d'un débat organisé par La Tribune lors du Paris Air Forum, leurs retours d'expérience sur l'industrie de défense française face à la crise. «L'industrie de défense a été résiliente», affirme Hervé Grandjean : «La lutte contre le terrorisme et les opérations extérieures ne s'arrêtent pas et on ne peut pas mener ces opérations sans les industries de défense qui, embarquées avec nous dans la défense du pays, assument d'une certaine manière une mission régalienne». Bruno Even indique que les hélicoptères ont continué de voler pendant cette période, avec «très peu d'annulations». Bruno Even et Eric Béranger précisent toutefois qu'un impact de la crise sur l'activité «d'ici deux ou trois ans» n'est pas à exclure. «L'export est l'un de nos enjeux majeurs de la période», souligne Bruno Even.

La Tribune du 24 novembre

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    18 février 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Difficultés de financement de la BITD : résultats du rapport de l’Assemblée nationale

    DÉFENSE Difficultés de financement de la BITD : résultats du rapport de l'Assemblée nationale À l'issue de quatre mois de travaux, les députés Françoise Ballet-Blu (LaREM, Vienne) et Jean-Louis Thiériot (LR, Seine-et-Marne), rapporteurs de la mission sur le financement de la base industrielle et technologique de défense (BITD), ont confirmé lors de la présentation du rapport qu'il existe bien une réticence des banques à financer les industries de la défense. Jean-Louis Thiériot accorde un entretien à La Tribune. « Le GICAT a raison à 80%. Il existe une vraie frilosité concernant le financement de l'exportation vers certains pays. Le GICAT a parfaitement raison de tirer la sonnette d'alarme », souligne-t-il.« Les auditions que nous avons menées ont confirmé deux tendances profondes qui rythment désormais la vie des entreprises de défense : les règles de « compliance », notamment la loi Sapin 2, renforcent considérablement les exigences imposées aux entreprises, et le risque réputationnel est devenu absolument majeur pour les banques », explique M. Thiériot, qui conclut : « pour sauver notre industrie d'armement, qui est indispensable à notre modèle de défense, basé à la fois sur une production nationale et à l'exportation, il faudra, d'une manière ou d'une autre, trouver une structure publique de financement de l'industrie de défense et de ses exportations ». Les députés proposent, par exemple, de créer un label industrie de souveraineté pour les PME/PMI, afin de leur permettre de mieux négocier leurs demandes de crédits. Ils proposent aussi qu'une mission d'accompagnement des PME à la conformité soit confiée à l'Agence française anticorruption et à Bpifrance. Ils plaident, de plus, pour déplafonner les seuils d'intervention de Bpifrance s'agissant des crédits export, en passant de 25 à 50 millions d'euros pour les financements en solitaire et de 75 à 100 millions pour les opérations en cofinancement. Enfin, ils demandent que la Banque européenne d'investissement (BEI) devienne un acteur du financement de la défense. Les Echos et La Tribune du 18 février

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    26 septembre 2018 | International, Naval, C4ISR

    On the new battlefield, the Navy has to get software updates to the fleet within days, acquisition boss says

    By: David B. Larter The Navy has to get software updates and patches to the fleet within days if it's going to win in the future, the Department of the Navy's acquisition boss said Sept. 25 at Modern Day Marine. James Geurts, assistant secretary of the Navy for research, acquisition and development, said the fleet has been working on the rapid development of software to get needed upgrades to the ships ahead of pier-side availabilities, a pace he said was too slow for the modern battlefield. “We recently did one of our proof-of-principles to say: ‘How do you take ... software, get it system certified, get it cyber certified then get it out over the airwaves, uploaded on to a ship and into the combat system in 24 hours,” Geurts said. “My view is unless we get to the point where I can identify a software requirement, whether it's an [artificial intelligence] algorithm or something, find the solution, get it checked out on the network, give it whatever cyber-proofing it needs and get it into the fight in less than a week, we are not going to be successful in the long run.” The Navy has increasingly found that its current systems are capable of adjusting to new threats through software upgrades rather than buying new systems and installing them, a time-consuming and cripplingly expensive process that has been the norm in years past. Geurts said the Navy had to have a software architecture that was amenable to rapid upgrades so that developers would not need to re-test the underlying architecture each time a patch or fix is uploaded. Furthermore, the service also has to develop cyber security standards that don't just weigh whether or not something can be compromised but begin to think of it more in terms of risks associated. “The answer isn't yes or no, it's ‘Commander here is your risk.' And then weigh the risk of doing that [upgrade] versus a potential cyber impact so that commanders can make reasonable command decisions. Because there is always a risk to not doing something. We often talk about the risk of doing something, we don't often talk about the risk of not doing it.” Geurts told a gaggle with reporters after the talk that he was not talking about uploading whole new programs that sailors might be unfamiliar with but more iterative upgrades. "Don't take that to an extreme to where we will load on something that nobody has ever seen before, but it could be that there is a particular issue or new need, and you can envision us testing and training that shore-side, making sure it's right – we don't want to wait for the ship to come home we could potentially blast that out [to the fleet.]" The Navy is also working more with having digital doppelgangers of its combat system on board its ships so that new technologies can be tested by the crew and commanders before its uploaded into the main combat system, a hedge against reaping unintended consequences by uploading a feature or patch without knowing exactly how it will fit into the ship's systems. "The other thing we are doing a lot with is digital twins, where [the ship] might have the combat system that it's fighting with as well as a digital twin,” Geurts explained. “So you might be able to upload that new feature in the digital twin so you could have both, then it's up to the commander whether it's something you adopt or not.” https://www.c4isrnet.com/digital-show-dailies/modern-day-marine/2018/09/25/on-the-new-battlefield-the-navy-has-to-get-software-updates-to-the-fleet-within-days-acquisition-boss-says

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    21 janvier 2019 | International, Aérospatial

    Thales à bord du standard F4 du Rafale

    Par Justine BOQUET Thales participe au développement des capacités du Rafale dans le cadre du contrat standard F4. Le 18 janvier, Thales a annoncé sa participation au développement du standard F4 du Rafale. Aux côtés de Dassault Aviation et de Safran, Thales a ainsi été notifié par la DGA « pour le développement des futurs capteurs et systèmes de communication qui seront à bord du Rafale au standard F4 » a annoncé Thales. L'un des enjeux majeurs du standard F4 repose sur la connectivité et le partage de données. Cela est d'autant plus vrai alors que nous nous dirigeons vers le développement de systèmes de systèmes, fonctionnant en réseau. Le programme SCAF (système de combat aérien du futur) illustre cette tendance. « Thales travaillera notamment à l'introduction de la radio CONTACT, d'un serveur de communication intelligent sécurisé et d'une solution de transmission par satellites (SATCOM) via Syracuse IV » annonce Thales. Afin de prendre en compte l'évolution des menaces et renforcer les capacités du Rafale, Thales poursuivra le développement du système de guerre électronique SPECTRA. « Le radar à antenne active RBE2 verra son emploi amélioré notamment pour ses capacités en mode air/sol. Quant à la nacelle optronique TALIOS, l'Intelligence Artificielle permettra un traitement en vol presque en instantané des données collectées pour extraire et identifier les cibles », ajoute Thales. Le traitement des informations collectées par les capteurs du Rafale sera donc amélioré et permettra aux pilotes d'appréhender au mieux la situation opérationnelle. Enfin, les technologies développées par Thales participeront également à la maintenance prédictive et au MCO du Rafale standard F4. « Prévoir les défaillances avant qu'elles ne surviennent, tel est l'enjeu auquel nous devons répondre à bord du Rafale au standard F4 », précise Thales. http://www.air-cosmos.com/thales-a-bord-du-standard-f4-du-rafale-119443

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