3 septembre 2024 | International, Naval
At Europe’s Atlantic edge, Ireland to focus on undersea monitoring
Dublin’s waters are located in a nexus of a wide network of undersea cables, the global seafloor links that power the world's economy.
22 janvier 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
(B2) Passées quelques généralités, il faut lire attentivement le traité d'Aix-la-Chapelle. Celui-ci recèle quelques beautés cachées qui méritent une attention, notamment en matière de défense et de diplomatie
La salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle, qui accueille ce mardi (22 janvier) la Chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron sous le blason de Charlemagne, qui unit le lys français à l'aigle allemand, aurait sans doute mérité un peu plus d'enthousiasme et d'explications.
Tel un vieux diesel poussif, qui recrache plus de scories que d'énergie, le traité d'Aix-la-Chapelle, qui vient s'ajouter au bon vieux traité de l'Elysée de 1963, manque d'un grand projet qui pourrait faire vibrer un peu nos nations endormies. Il reste souvent limité dans son ambition, marquée par toute une série de réserves, hésitant entre l'emphase et le réalisme précautionneux, et finalement moins concret que son aîné.
Mais il ne faut pas s'arrêter à un premier survol, naturellement critique. Ce texte recèle aussi plusieurs vertus qu'il importe de bien détailler. De nombreux engagements, anodins en apparence, donneront bien du fil à retordre à leurs auteurs pour être mis en œuvre jusqu'au bout. Ne pas les mettre en valeur serait une erreur.
Une vertu stratégique : le couple franco-allemand dans l'Europe
La première vertu stratégique de ce texte est de resituer le franco-allemand dans le contexte actuel. Il permet d'affirmer, haut et fort, combien la nécessaire coopération entre Paris et Berlin est nécessaire et utile non seulement pour les Français et les Allemands, mais aussi pour les Européens.
Avec le départ du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne restent plus que jamais les deux principales puissances de l'Union européenne, rassemblant près d'un Européen sur trois. C'est dans ce cadre que Français et Allemands situent désormais leur action et non plus seulement dans leur dialogue intuitu personae. C'est l'élément fondamental qui distingue à 55 ans de distance l'écrit de l'Elysée de celui d'Aix-la-Chapelle. « L'amitié étroite entre la France et l'Allemagne demeure un élément indispensable d'une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte » est-il indiqué.
Le mot Europe est inscrit à tous les tournants, tellement conjugué régulièrement à toutes les politiques, qu'on l'oublierait presque. Ainsi Paris et Berlin s'engagent à « renforcer leur coopération » en matière de politique étrangère, de défense ou de sécurité intérieure « tout en renforçant la capacité de l'Europe à agir de manière indépendante ». En matière de défense, ils s'engagent à la fois « à renforcer la capacité d'action de l'Europe » comme à « investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires » dans des projets industriels, etc.
Une approche commune entre les deux armées
La seconde vertu de ce texte est de mettre le curseur sur quelques difficultés qui empêchent d'avancer. Il entend ainsi jeter les bases d'une approche commune plus serrée entre les armées française et allemande. La volonté « d'instaurer d'une culture commune » est affirmée, tout comme celle « d'opérer des déploiements conjoints ». C'était déjà l'esprit du traité de l'Elysée, au moins pour la partie doctrinale.
Mais on ne peut pas dire que les réalisations suivantes, notamment la création de la brigade franco-allemande, aient produit l'effet escompté. Les « doctrines » d'intervention restent différentes. Même si Français et Allemands se retrouvent souvent sur les mêmes terrains (Afghanistan, Mali...), ce sont souvent des déploiements juxtaposés (au mieux!) que des déploiements conjoints. Y arriver va nécessiter beaucoup d'efforts de part et d'autre : pour les Français il faudra être un peu plus patients et inclusifs et pour les Allemands être un peu plus volontaires et ... efficaces. C'est une vraie gageure. « Ce n'est pas facile » comme le dit
Définir une politique d'armements commune
Troisième ‘beauté cachée' : la mise en place d'une « approche commune en matière d'exportation d'armements ». Ce n'est pas gagné non plus. Les règles allemandes sont plus strictes que les règles françaises. Et le contexte politique national outre-Rhin est plus sensible à certaines exportations qu'en France. Mais c'est une nécessité à la fois politique et économique.
Certes cette approche n'est valable que pour les « projets communs », et chaque pays restera maitre chez lui pour des projets purement nationaux. Mais, du moins pour les investissements lourds, l'investissement en commun va devenir la règle. Entre l'avion de transport militaire, A400M, les hélicoptères d'attaque Tigre ou de transport NH90, le futur char lourd, l'avion du futur (l'après Rafale) et le drone de surveillance européen (Eurodrone MALE), ils ne manquent pas. Ne pas définir une règle commune d'exportation serait mettre en péril certains projets industriels communs.
Une clause de solidarité alternative
Quatrième engagement : la volonté commune de défendre les frontières de l'autre s'il venait à être agressé. Les pays entendent se garantir mutuellement « aide et assistance éventuelle en cas d'attaque armée de leurs territoires ». Ce « par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée ». Rien de nouveau en apparence. C'est la répétition du cadre des clauses dites de défense mutuelle ou d'assistance mutuelle prise dans le cadre de l'OTAN ou de l'Union européenne, avec toutes les limites qui s'imposent. L'assistance mutuelle ne se déclenche ainsi qu'en cas d'évènement très grave : une attaque armée, venant de l'extérieur, sur le territoire ‘européen' d'un des deux pays. Cette clause est donc surtout « symbolique et politique » ainsi que me l'a confié un haut gradé. Y voir quelque chose de totalement inutile est cependant une erreur. C'est plutôt une ‘double' assurance, qui n'aurait à s'actionner que si, pour une raison ou une autre, l'OTAN serait paralysée. En matière militaire, le superflu est parfois nécessaire...
Militer pour une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU
Dernière vertu du texte, défendre la revendication allemande d'avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Ce n'est pas illogique au regard du poids économique et politique de l'Allemagne. Cette avancée est cependant liée à une réforme plus globale du Conseil de sécurité des Nations unies que les deux pays s'engagent à pousser. C'est en fait un cadeau fait à la coalition au pouvoir à Berlin qui a fait de cette présence un des points clés de sa politique étrangère. Paris n'entend pas céder donc son siège permanent au Conseil de sécurité et son droit de veto. C'est un des ressorts de la puissance diplomatique hexagonale. On est là face à des contradictions de la relation franco-allemande qu'il faudra bien résoudre demain.
(Nicolas Gros-Verheyde)
article paru chez Euractiv
https://www.bruxelles2.eu/2019/01/22/les-cinq-beautes-cachees-du-traite-daix-la-chapelle/
3 septembre 2024 | International, Naval
Dublin’s waters are located in a nexus of a wide network of undersea cables, the global seafloor links that power the world's economy.
15 octobre 2024 | International, Aérospatial
The Army expects to award a production contract following next year's events.
23 avril 2020 | International, C4ISR
Sen. Jim Inhofe, Sen. Jack Reed, Rep. Adam Smith, Rep. Mac Thornberry Right now, the coronavirus is rightly our country's most immediate concern. But the Federal Communications Commission has used the crisis, under the cover of darkness, to approve a long-stalled application by Ligado Networks — a proposal that threatens to undermine our global positioning system (GPS) capabilities, and with it, our national security. The FCC granted Ligado (formerly known as LightSquared) permission to repurpose spectrum adjacent to GPS frequencies for a terrestrial cellular network — framing this proposal as essential to “winning the race to 5G.” But what Ligado has done is conflate two different and important spectrum issues: the sharing of mid-band 5G spectrum by the Department of Defense and commercial industry, and harmful interference of Ligado's signal with the low-band GPS signals used in nearly every aspect of daily life. The result: some members of Congress, members of the administration, and the public are now confused about the real and immediate impacts of Ligado's proposal. So, we wanted to clarify things: domestic 5G development is critical to our economic competiveness against China and for our national security. The Pentagon is committed working with government and industry to share mid-band spectrum where and when it makes sense to ensure rapid roll-out of 5G. [Editor's note: C4ISRNET first broke the news that the FCC would move forward with Ligado's request on April 10.] The problem here is that Ligado's planned usage is not in the prime mid-band spectrum being considered for 5G — and it will have a significant risk of interference with GPS reception, according to the National Telecommunications and Information Administration (NTIA). The signals interference Ligado's plan would create could cost taxpayers and consumers billions of dollars and require the replacement of current GPS equipment just as we are trying to get our economy back on its feet quickly — and the FCC has just allowed this to happen. Think of all the ways Americans use GPS each and every day. GPS satellites provide free precise timing and navigation that powers thousands of functions: making financial transactions at our banks, keeping the lights on in our homes, traveling around the country — the list goes on and on. Studies show GPS satellites contribute at least $1 billion to our economy every single day. GPS also forms the backbone of countless military operations and applications — to get supplies to our war fighters on the battlefield, guide unmanned aircraft and vehicles, target its precision weapons, and much more. It would be practically impossible to identify and repair or replace all of the potentially adversely affected receivers. It would “needlessly imperil [Department of Defense] GPS-dependent national security capabilities,” per Secretary Esper, putting the war fighter, U.S. Space Force, military readiness, and even the defense of our homeland at risk. American families and businesses would lose coverage or be forced to use systems from our strategic competitors, China and Russia, jeopardizing our global leadership in precision timing. We're not the only ones with serious concerns. Nine federal departments and agencies have completed extensive engineering tests and analyses on Ligado's proposal; and the results are clear: Ligado's plan would interfere with millions of GPS receivers across the nation. The Departments of Defense, Commerce, Interior, Justice, Homeland Security, Energy, and Transportation — as well as NASA, the National Science Foundation, the Coast Guard and the Federal Aviation Administration — all strongly object to Ligado's plan. What kind of precedent is the FCC setting by disregarding near unanimous opposition of federal agencies to this proposal? It's not just the government, either — industry leaders representing GPS, satellite communications services, automotive companies, commercial aviation, and weather data have also voiced concerns over Ligado's proposal. We would expect that the FCC listen not just to Ligado's privately funded research, but also broad-based, in-depth research from experts in national security and other fields. This makes it all the more confusing — why is the FCC ignoring all the evidence, especially now, at the height of a global crisis? The Ligado application highlights the need to use a technical, data-driven approach to balance the use of the spectrum between war fighter requirements and commercial needs, rather than strong-arming a proposal through the process like the FCC just did. We can expect this issue to be an ongoing national security challenge. If we want to strike a responsible balance moving forward, the U.S. government must modernize the infrastructure needed to manage and share spectrum efficiently, promote policy and technology innovation, and improve the ability of military systems to operate alongside commercial systems. Considering the risks, it's clear the FCC commissioners made the wrong decision regarding Ligado's plan, which will set a disastrous precedent while impeding ongoing work on spectrum sharing. The vulnerabilities to our national and economic security are not worth the risk, particularly for a band of spectrum that isn't necessary to secure a robust 5G network. We encourage the FCC to withdraw its approval of Ligado's application and take this opportunity to work with the NTIA and other federal agencies, including the Departments of Defense and Transportation, to find a solution that will both support commercial broadband expansion and protect national security assets. Moreover, we expect the FCC to resolve Department of Defense concerns before moving forward, as required by law. If they do not, and unless President Trump intervenes to stop this from moving forward, it will be up to Congress to clean up this mess. Senator Jim Inhofe, R-Okla., is the chairman of the Senate Armed Services Committee. Sen. Jack Reed, D-R.I., is the ranking member on the Senate Armed Services Committee. Rep. Adam Smith, D-Wash., is the chairman of the House Armed Services Committee. Rep. Mac Thornberry, R-Texas, is the ranking member of the House Armed Services Committee. https://www.c4isrnet.com/breaking-news/2020/04/22/fcc-and-ligado-are-undermining-gps-and-with-it-our-economy-and-national-security/