23 juin 2022 | International, Aérospatial

Le projet d'un hélicoptère de nouvelle génération (NGRC) avance

A l'occasion d'une réunion des ministres de la Défense à Bruxelles, six pays de l'Otan ont signé un mémorandum d'entente pour travailler conjointement sur les concepts d'un hélicoptère de prochaine génération, destiné entre autres à remplacer des machines telles que l'AW-101. La France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni se sont engagés à verser 26,7 M€ pour le projet de capacité d'hélicoptère de prochaine génération (NGRC, acronyme de Next Generation Rotorcraft Capability). Ces pays se pencheront sur l'amélioration de l'autonomie et de la vitesse d'un hélicoptère de transport moyen, ses capacités dans un scénario de guerre électronique pour commencer. Les missions envisagées pour cet appareil comprennent le transport, l'évacuation médicale, la recherche et le sauvetage et l'assaut. Le nouvel aéronef devra avoir un rayon d'action de plus de 1 650 km sans ravitaillement, avec une endurance de huit heures et une capacité de charge comprise entre 10 et 17 tonnes. L'objectif, à l'image du programme NH90, qui est jusqu'alors est le dernier programme d'étude et de construction d'un hélicoptère polyvalent ayant réuni plusieurs industriels européens, est de développer une cellule commune pour les variantes terrestres, aériennes et maritimes.

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    Coopération en matière de défense: signature par 23 États membres d'une notification conjointe sur la coopération structurée permanente (CSP)

    Le 13 novembre 2017, les ministres de 23 États membres ont signé une notification conjointe sur la coopération structurée permanente (CSP) et l'ont remise à la haute représentante et au Conseil. La possibilité de mettre en place une coopération structurée permanente dans le domaine de la politique de sécurité et de défense a été introduite par le traité de Lisbonne. Il s'agit de la possibilité pour un certain nombre d'États membres de l'UE de renforcer leur coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense. Ce cadre permanent de coopération en matière de défense permettra aux États membres qui le souhaitent et qui le peuvent de développer conjointement des capacités de défense, d'investir dans des projets communs ou de renforcer l'état de préparation opérationnelle et la contribution de leurs forces armées. Les États membres qui ont signé cette notification conjointe sont les suivants: l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède. D'autres États membres peuvent s'y associer ultérieurement. La notification conjointe est la première étape formelle de la mise en place de la CSP. Y figurent: les principes de la CSP, qui soulignent notamment que la "CSP est un cadre juridique européen ambitieux, contraignant et inclusif pour les investissements dans la sécurité et la défense du territoire de l'UE et de ses citoyens" la liste des "engagements communs ambitieux et plus contraignants" pris par les États membres, y compris "l'augmentation régulière, en termes réels, des budgets consacrés à la défense afin d'atteindre les objectifs convenus" des propositions concernant la gouvernance de la CSP, avec un niveau global permettant de maintenir la cohérence et l'ambition de la CSP, complétées par des procédures de gouvernance spécifiques au niveau des projets. Notification conjointe adressée par les États membres à la haute représentante et au Conseil concernant la CSP Prochaines étapes Le Conseil doit désormais adopter à la majorité qualifiée renforcée une décision établissant la CSP, ce qui pourrait être le cas lors de la prochaine session du Conseil des affaires étrangères (le 11 décembre). Une première liste de projets à mener dans le cadre de la CSP devrait être arrêtée par les États membres participants une fois que la CSP aura été établie. Ces projets pourraient porter sur des domaines tels que la formation, le développement des capacités et l'état de préparation opérationnelle en matière de défense. http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2017/11/13/defence-cooperation-23-member-states-sign-joint-notification-on-pesco/ Factsheet: https://eeas.europa.eu/sites/eeas/files/pesco_factsheet_13-12-2017_final.pdf

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    19 mai 2020 | International, Aérospatial, Terrestre

    India ups foreign investment, but will stop importing weapons that can be made locally

    By: Ashok Sharma, The Associated Press NEW DELHI — India announced Saturday that global companies can now invest up to 74 percent in the country's defense manufacturing units, up from 49 percent, without requiring any government approval. Finance Minister Nirmala Sitharaman expressed hope that the new policy will attract foreign companies with high-end technologies to set up their manufacturing bases in India in collaboration with Indian companies. Sitharaman's announcement came as part of reforms Prime Minister Narendra Modi's government is implementing to revive India's economy, which has been shattered by the coronavirus pandemic. She also told reporters that India will stop importing weapons that can be made in the country. “We will notify a list of weapons and platforms for ban on their imports and fix deadlines to do it,” she said, adding that this will improve self-reliance on defense manufacturing. India introduced up to 49 percent foreign direct investment in defense production in 2016 to attract modern technology in the country. That attracted more than 18.34 billion rupees (U.S. $244 million) until December last year, according to a government statement. India issues defense-industrial licenses for making tanks, military aircraft, spacecraft and their parts, UAVs, missiles for military purposes, and warships. India, a major buyer of military equipment, depended largely on the former Soviet Union during the Cold War. But it has been diversifying its purchases by opting for U.S. equipment as well. During U.S. President Donald Trump's visit to India in February, the two countries signed a deal for India to buy from the U.S. more than $3 billion in advanced military equipment, including helicopters. https://www.defensenews.com/global/asia-pacific/2020/05/18/india-ups-foreign-investment-but-will-stop-importing-weapons-that-can-be-made-locally

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