19 janvier 2023 | Local, Aérospatial

Le ministère de la Défense nationale augmente sa contribution financière pour les travaux de modernisation de la piste de l’aéroport d’Inuvik

Le 19 janvier 2023 – Inuvik (Territoires du Nord‑Ouest) – Ministère de la Défense nationale/Forces armées canadiennes

Aujourd’hui, le député des Territoires du Nord‑Ouest, Michael V. McLeod, a annoncé, au nom de la ministre de la Défense nationale Anita Anand, que le ministère de la Défense nationale augmentera de 80 millions de dollars son investissement dans la modernisation de la piste de l’aéroport d’Inuvik, portant ainsi sa contribution à 230 millions de dollars. Le financement sera versé au gouvernement des Territoires du Nord‑Ouest et servira à achever le reste des travaux nécessaires pour prolonger et moderniser la piste principale de 6 000 pieds de l’aéroport d’Inuvik.

Les travaux de modernisation de la piste d’Inuvik visent principalement à améliorer la capacité de l’aérodrome à accueillir des aéronefs plus grands et plus lourds, ce qui constitue une amélioration importante de la capacité du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et de l’Aviation royale canadienne (ARC) de mener des opérations dans le Nord et l’Arctique. Ces travaux sont essentiels pour que les Forces armées canadiennes puissent continuer d’avoir la capacité de relever les nouveaux défis en matière de sécurité dans le Nord et l’Arctique, et ils font écho à l’annonce de la ministre Anand, en juin 2022, concernant le plan du gouvernement visant à moderniser les capacités du NORAD au Canada. Plaque tournante centrale du transport dans l’Arctique de l’Ouest et communauté en pleine croissance, Inuvik est un emplacement de choix pour nous permettre d’atteindre nos objectifs dans l’Arctique, tout en créant des possibilités pour les collectivités autochtones et du Nord. Nous prévoyons que les travaux de modernisation de la piste seront terminés en 2027.

Le gouvernement du Canada est déterminé à faire en sorte que les membres des Forces armées canadiennes disposent de l’infrastructure dont ils ont besoin dans le Nord pour s’entraîner et accomplir leurs tâches efficacement. Le financement pour ce projet permettra également de créer des emplois bien rémunérés et des possibilités économiques pour la région Beaufort‑Delta pendant la construction.

https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2023/01/le-ministere-de-la-defense-nationale-augmente-sa-contribution-financiere-pour-lestravaux-de-modernisation-de-la-piste-de-laeroport-dinuvik.html

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    13 février 2019 | Local, Naval, C4ISR

    Radar upgrades for Halifax-class frigates and other news on defence contracts

    DAVID PUGLIESE, OTTAWA CITIZEN Here are some updates on defence and aerospace industry contracts and appointments, that I outlined in the latest issue of Esprit de Corps magazine: The Canadian government has awarded a contract to Saab Microwave Canada for radar upgrades on the Halifax-class frigates. The $21.7 million contract is to procure a modern electronically-stabilized antenna set for the Sea Giraffe 180 radar, already installed on the frigates. The contract includes an option to acquire 12 more antenna sets, which could bring the total investment to $97.5 million, according to the federal government. Sea Giraffe 180 is a medium-range air and surface search radar. The upgrades to the antenna set will enhance its performance, increase its reach to up to 180 km, and provide new 3-D detection and tracking capability, according to the government. The frigate to receive the first antenna is currently expected to be HMCS St John's, in early 2021. The installation will coincide with its planned maintenance period schedules. The first M-345 HET (High Efficiency Trainer) production basic/advanced trainer aircraft built by Leonardo successfully performed its maiden flight at Venegono Superiore airport in Varese, Italy in late December. The Italian Air Force, the launch customer, has a requirement for up to 45 M-345s (designated the T-345A by ITAF) to progressively replace 137 MB-339s, which first entered service in 1982, and to become the Italian Air Force's new aerobatic team airplane. At this point, the Italian Air Force has placed an order for five aircraft and the first will be delivered in early 2020. The new M-345s will integrate the M-346s used during the advanced training phase of the Italian Air Force's pilots. The new M-345 HET (High Efficiency Trainer) reduces the time required by Air Forces to train pilots, according to Leonardo. It also gives trainees the chance to fly an aircraft that features higher performance characteristics than other basic/advanced trainer aircraft currently in service around the world. The performance of the M-345 allows it to carry out the most demanding mission types found in a training syllabus, delivering high quality training at significantly lower cost. The M-345 cockpit architecture is the same as the frontline fighters. The M-345 can also perform operational roles, thanks to an extended flight envelope, with a high-speed maneuvering capability even at high altitudes, modern avionics systems, high load capacity and performance. Rheinmetall recently transferred a new nautical training facility to the German Navy School in Mürwik on the Baltic. One of the most advanced facilities of its kind, the German Navy will use it for training its bridge personnel, the company noted. It will be used for training all German Navy cadets, all future watch officers, and for preparing bridge personnel for nautical operations. The capability spectrum of the facility ranges from basic navigation and nautical training through to crew resource management, according to Rheinmetall. The facility includes two large and four small bridge simulators, six trainer stations, an auditorium for post-operation briefings as well as additional infrastructure for planning exercises and administrating and updating the database. Every surface combatant now in the German inventory – from minesweepers to supply ships – is modelled in the facility. This applies not only to the physical depiction of various ships and boats, but to their exact performance characteristics, Rheinmetall noted. In mid-December the Canadian Coast Guard received from Davie Shipbuilding the Captain Molly Kool, its first new icebreaker in the last 25 years. It is the first of three icebreakers that Davie will refit for the Coast Guard to fill a capability gap. The ship is named after Myrtle “Molly” Kool of New Brunswick who went on to become the first woman in North America to become a licensed ship captain. The federal government has approved a five-year contract extension with Quebec-based firm L3 MAS for the continued maintenance of the Royal Canadian Air Force's fleet of five CC-150 Polaris aircraft. The contract, valued at up to $230 million, is a renewal of the original in-service support contract awarded in 2013 to L3 MAS in Mirabel. The original contract included extension options for two five-year periods. The work will be done at Mirabel and at 8 Wing Trenton, ON where the fleet is based and operated by 437 Transport Squadron. The CC-150 Polaris is a multi-purpose, twin-engine, long-range jet aircraft that is used for strategic air-to-air refueling and transport. Two CC-150 Polaris aircraft are configured for strategic air-to-air refueling and the rest are used for transport and other roles. First-level maintenance will continue to take place at 8 Wing Trenton. The contract secures L3 MAS as the government's CC-150 support contractor up to March 2023, with eligibility for additional years (up to March 2028), subject to satisfactory performance. https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/radar-upgrades-for-halifax-class-frigates-and-other-news-on-defence-contracts

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    Le gouvernement du Canada annonce l’attribution d’un contrat à Cellula Robotics Ltée pour la recherche et le développement à l’appui de la surveillance sous-marine dans l’Arctique

    Communiqué de presse De : Défense nationale Le 6 avril 2018 – Ottawa (Ontario) – Défense nationale/Forces armées canadiennes Dans la politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement, le ministère de la Défense nationale (MDN) s'engage à mettre l'accent sur la recherche et le développement en matière de défense afin de trouver des solutions novatrices aux problèmes de surveillance dans le Nord, y compris les secteurs prioritaires du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance dans l'Arctique. Le Gouvernement du Canada a attribué un contrat à Cellula Robotics ltée pour la mise au point d'une pile à combustible qui améliorera la capacité des véhicules sous-marins autonomes de stocker suffisamment d'énergie pour entreprendre des missions lointaines et de longue durée. Ce contrat, d'une valeur totale de près de 648 000 $, est attribué dans le cadre de l'appel de propositions d'innovation 2016 pour le programme de sciences et technologie (S & T) sur la connaissance de la situation dans tous les domaines (CSTD). Les solutions de surveillance appuient la capacité du gouvernement du Canada d'exercer sa souveraineté dans le Nord et sensibilisent davantage aux enjeux en matière de sécurité, ainsi qu'aux activités commerciales et de transport dans l'Arctique canadien. De plus, des solutions peuvent contribuer aux efforts conjoints du Canada et des États-Unis pour renouveler le Système d'alerte du Nord et moderniser des éléments du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). Gr'ce à un investissement de près de 133 millions de dollars jusqu'en 2020, les responsables du programme de S & T sur la CSTD coordonnent et financent des recherches et des analyses novatrices pour appuyer l'élaboration d'options visant à améliorer la connaissance du domaine des approches aériennes, maritimes et sous-marines du Canada, en particulier dans l'Arctique Citations « Afin de relever les défis canadiens, nous devons explorer des solutions novatrices canadiennes, surtout compte tenu de l'étendue du littoral de l'Arctique. Nos établissements d'enseignement et notre industrie de l'innovation comptent parmi les meilleurs au monde, et nous sommes fiers de travailler avec eux pour traiter des questions de surveillance particulièrement complexes concernant l'Arctique. » Ministre de la Défense Harjit S. Saijan « Notre gouvernement s'est engagé à fournir aux militaires des Forces armées canadiennes les outils dont ils ont besoin pour réaliser leur travail, tout en assurant le meilleur rapport qualité-prix possible pour les Canadiennes et les Canadiens. Ces contrats feront appel à l'expertise canadienne pour élaborer des technologies de surveillance de pointe pour l'Arctique. » Ministre des Services publics et Approvisionnement, l'honorable Carla Qualtrough Faits en bref La CSTD est un programme dirigé par le MDN, qui vise à tirer parti de l'expertise scientifique et technologique innovatrice d'autres ministères, du milieu universitaire, de l'industrie et des alliés, afin d'identifier, d'évaluer et de valider les technologies à l'appui de la surveillance aérienne et maritime, en particulier dans le Nord. Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), l'organisation de la Défense nationale spécialisant en sciences et technologie, est le chef de file national en S & T. Cette organisation fournit à la communauté de S & T pour la défense, aux Forces armées canadiennes et à d'autres ministères, ainsi qu'aux groupes de sécurité publique, les connaissances et la technologie nécessaires pour défendre et protéger les intérêts du Canada au pays et à l'étranger. Produits connexes Documentation - Le gouvernement du Canada annonce l'attribution d'un contrat à Cellula Robotics Ltée pour la recherche et le développement à l'appui de la surveillance sous-marine dans l'Arctique Liens connexes Programme de connaissance de la situation dans tous les domaines Le gouvernement du Canada annonce les contrats attribués dans le cadre du Programme de science et technologie pour la connaissance de la situation dans tous les domaines Le gouvernement du Canada annonce la période de présentation des soumissions en réponse au processus d'appel de propositions 2016 pour des investissements en sciences et technologie Personnes-ressources Relations avec les médias Ministère de la Défense nationale Téléphone : 613-996-2353 Courriel : mlo-blm@forces.gc.ca Suivez Sciences et technologie de la Défense nationale (@DRDC_RDDC) sur Twitter Pour plus de renseignements, visitez le www.drdc-rddc.gc.ca https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2018/04/le-gouvernement-du-canada-annonce-lattribution-dun-contrat-a-cellula-robotics-ltee-pour-la-recherche-et-le-developpement-a-lappui-de-la-surveillanc0.html

  • Airbus se retire de la course pour remplacer les CF-18 canadiens

    3 septembre 2019 | Local, Aérospatial

    Airbus se retire de la course pour remplacer les CF-18 canadiens

    Par LEE BERTHIAUME La division Airbus Defence and Space, en partenariat avec le gouvernement britannique, était l'une des quatre entreprises qui devaient selon toute vraisemblance soumissionner pour ce contrat de 19 milliards portant sur la construction des 88 nouveaux avions de chasse qui doivent remplacer les CF-18 vieillissants de l'Aviation royale canadienne. Mais dans un communiqué publié vendredi, Airbus annonce qu'elle a informé le gouvernement canadien de sa décision de retirer de la course son « Eurofighter Typhoon » pour deux motifs — déjà évoqués par ailleurs avant même le lancement officiel de l'appel d'offres en juillet. Le premier motif concerne l'obligation pour les soumissionnaires de préciser comment ils comptent s'assurer que leurs avions pourront s'intégrer au réseau canado-américain ultra-secret de renseignement, connu sous le nom de « Two Eyes », qui est utilisé pour coordonner la défense commune de l'Amérique du Nord. Airbus conclut que cette exigence fait peser « un coût trop lourd » sur les avions qui ne sont pas américains. Le géant européen explique qu'il aurait été tenu de démontrer comment il envisageait d'intégrer son Typhoon au système « Two-Eyes » sans même connaître les détails techniques de ce système ultra-secret de renseignement. Le deuxième facteur a été la décision du gouvernement libéral de modifier la politique qui obligeait traditionnellement les soumissionnaires à s'engager légalement à investir autant d'argent dans des produits et activités au Canada que ce qu'ils tirent des contrats militaires décrochés. En vertu du nouveau mécanisme, les soumissionnaires peuvent plutôt établir des « objectifs industriels » et signer des accords non contraignants promettant de tout mettre en œuvre pour les atteindre. Ces soumissionnaires perdent des points dans l'appel d'offres, mais ils ne sont plus écartés d'emblée de la course. Les États-Unis soutenaient que la politique précédente violait un accord signé par le Canada en 2006 pour devenir l'un des neuf pays partenaires dans le développement du F-35 de Lockheed Martin. Or, cet accord prévoit que les entreprises des pays partenaires se feront toutes concurrence pour obtenir des contrats en sous-traitance. Deuxième retrait Dans son annonce, vendredi, Airbus soutient que la nouvelle approche ne valorise pas suffisamment les engagements contraignants qu'elle était prête à offrir et qui constituaient l'un de ses principaux arguments. La ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Carla Qualtrough, a défendu à nouveau l'approche de son gouvernement dans ce dossier. Dans une déclaration écrite publiée après l'annonce du retrait d'Airbus, elle a estimé que cette nouvelle approche « assurera une participation maximale des fournisseurs ». « Notre gouvernement priorise les retombées économiques solides dans ce projet, a soutenu Mme Qualtrough. Nous sommes convaincus que cet investissement soutiendra la croissance de la main-d'œuvre canadienne hautement qualifiée dans les industries de l'aérospatiale et de la défense pour les décennies à venir et créera d'importantes retombées économiques et industrielles dans l'ensemble du pays. » Airbus devient la deuxième entreprise à retirer son chasseur de l'appel d'offres canadien, après le retrait du « Rafale » de la société française Dassault en novembre dernier. Il ne reste plus maintenant comme prétendants que le « F-35 » de Lockheed Martin, le « Super Hornet » de son concurrent américain Boeing et le « Gripen » du suédois Saab. Boeing et Saab ont déjà exprimé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle politique en matière d'exigences industrielles, affirmant que ces changements ne profiteront pas aux contribuables et à l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense. Les entreprises devraient soumettre leurs offres l'hiver prochain et le contrat final doit être signé en 2022 ; le premier avion ne sera pas livré avant au moins 2025. Les gouvernements fédéraux successifs s'emploient à remplacer les CF-18 depuis plus de dix ans. Selon le porte-parole conservateur en matière de défense, James Bezan, le retrait d'Airbus prouve que le gouvernement libéral a mal géré tout ce dossier pendant son mandat — notamment en attendant quatre ans avant de lancer l'appel d'offres promis en campagne électorale en 2015. « Alors que d'autres pays ont choisi des avions de combat en moins de deux ans, le bilan du premier ministre Justin Trudeau en matière d'achats militaires en est un de retards et d'échecs », a estimé M. Bezan. Le gouvernement conservateur précédent avait annoncé en 2010 un plan pour acheter des F-35 de Lockheed Martin sans appel d'offres, mais il y a renoncé deux ans plus tard à la suite de préoccupations concernant les coûts et les capacités de ce chasseur furtif. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201908/30/01-5239279-airbus-se-retire-de-la-course-pour-remplacer-les-cf-18-canadiens.php

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