Howlett: Navy, Air Force need to sell Canadians on their desperate need for new equipment

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  16 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR

  La France va adapter son « secret-défense » pour mieux échanger avec ses alliés

  Le niveau de classification « confidentiel défense » sera supprimé d'ici à fin 2019. LE MONDE | 30.01.2018 à 16h17 • Mis à jour le 31.01.2018 à 11h15 | Par Nathalie Guibert Le « secret-défense » occupe une place centrale dans la démocratie française : 400 000 personnes habilitées dans l'appareil d'Etat en 2017, 4 000 officiers de sécurité dans les entreprises et les administrations, 5 millions de documents classifiés et un accès parcimonieux imposé aux archives historiques. Il va être réformé d'ici à fin 2019, a annoncé le secrétariat général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN) mardi 30 janvier, en dévoilant ces chiffres. Cet organe dépendant du premier ministre publie son deuxième rapport sur le sujet en espérant en faire « la pédagogie auprès du Parlement et de l'opinion ». Une concertation interministérielle est en cours pour satisfaire deux priorités : « Faciliter les échanges de données avec les pays alliés en alignant les niveaux de classification » et « améliorer la protection de l'information classifiée dématérialisée face à la menace cyber ». Les grands alliés de la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni en tête, ont des classifications équivalentes et la réforme aura pour but de faciliter les échanges de renseignement bilatéraux, mais aussi dans l'OTAN et au sein de l'Union européenne (UE), qui ont édicté des cadres communs. De trois à deux niveaux de classification Paris a signé 41 accords généraux de sécurité avec des Etats étrangers, rappelle le SGDSN. Dans le cadre des exportations d'armement, le volet protection du secret est majeur : il a fait l'objet d'un long travail pour aboutir à un accord gouvernemental particulier entre la France et l'industriel Naval Group (ex-DCNS) dans le cadre de la vente de sous-marins à l'Australie. Les autorités de Canberra s'étaient vivement inquiétées après des fuites de données sur le précédent contrat de vente de navires à l'Inde. l s'agit également de simplifier les procédures, afin « d'éviter une inflation inutile de données classifiées », assure le secrétaire général, Louis Gautier, alors que chercheurs, juges d'instruction et associations de défense des droits de l'homme critiquent aujourd'hui les excès du secret-défense. Des trois niveaux de classification – « confidentiel défense », « secret défense » et « très secret défense » – seul les deux derniers subsisteront. Dans les faits, la grande majorité des informations, classées « confidentiel défense » seront intégrées au niveau supérieur « secret défense » (10 % des documents aujourd'hui). Au sein du « très secret », une classification spéciale « X secret » sera apposée sur les informations les plus sensibles, accessibles à des groupes très restreints de personnes (moins d'une dizaine) et bénéficiant de réseaux de transmission particuliers. Entrent dans la classification la plus haute la plupart des documents opérationnels (opérations militaires, de chiffrement, cyber-opérations), ainsi que les données de recherche présentant un risque de prolifération pour des armes de destruction massive et les informations de la dissuasion nucléaire. Faciliter l'accès aux archives historiques Ainsi, « une note informant le président de la République du mode d'action et du pays responsable d'une attaque informatique contre une entreprise, qui pouvait relever du “confidentiel” sera à l'avenir “secret défense” ; le planning de sortie des sous-marins nucléaires sera classé “très secret” ; et les plans de renouvellement des armes nucléaires sera “X secret” », illustre un spécialiste du SGDSN. Le gouvernement « réfléchit » par ailleurs à un moyen de faciliter l'accès aux archives historiques, avec un système d'ouverture semi-automatisé lorsque les dates de prescription (50 ans ou 100 ans selon les cas) sont atteintes. La mandature de François Hollande a été marquée par un « effort de déclassification », assure encore le SGDSN, avec 3 672 documents déclassifiés par le ministère de l'intérieur, 2 569 par celui des armées, et 38 par celui de l'agriculture pour l'année 2016. Le SGDSN cite la promesse d'ouvrir les archives de l'Elysée sur le génocide du Rwanda. Mais cet engagement de 2015 n'a pas été suivi d'effets, avait dénoncé dans Le Monde en août 2017 un collectif d'historiens et d'avocats. Le président de la République Emmanuel Macron a pour sa part promis en novembre 2017 lors de sa visite au Burkina Faso de déclassifier la part française des archives relatives à l'ancien président Thomas Sankara, assassiné lors d'un putsch dans ce pays en 1987. Une dizaine de procédures sont en cours devant la justice pénale pour compromission du secret-défense, dont deux concernent des officiers du ministère des armées. http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/01/30/la-france-va-adapter-son-secret-defense-pour-mieux-echanger-avec-ses-allies_5249279_823448.html

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  22 mai 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

  French defense industry plays catch-up as lockdown partially lifts

  By: Christina Mackenzie PARIS — As France slowly emerges from an almost complete industry shutdown imposed March 16 in response to the COVID-19 pandemic, defense company executives are considering their next steps. Stephane Mayer, Eric Trappier and Herve Guillou — respectively presidents of the groups of French industries for land and air-land (GICAT), air and space (GIFAS), and naval (GICAN) systems — were witnesses at an April 23 hearing by the National Assembly's Defence Committee. They said that despite the partial return of employees to work, the supply chain is still experiencing problems. The three industry leaders explained that following discussions with unions and the implementation of modifications in the workplace that enable employees to work while maintaining a distance of at least 1 meter between each other, about 30 percent of the workforce on production sites was back by April 23. Those able to work from home are doing so, they added. More employees returned to work on May 11 when the lockdown was eased, but personnel who can continue to work from home are being urged to do, they said. Meanwhile, shifts are being modified to ensure workers don't arrive and leave at the same time, they added. However, all three agreed that the supply chain had been interrupted, most notably in the aeronautical sector because of its dual military-civilian role and the near-total halt in air traffic, which negatively affected imports. They explained that during the lockdown, defense industry leaders and the French procurement office DGA jointly set out priorities for programs and established what activities must be maintained to ensure the military continues its missions within France and in foreign theaters. How are exports performing? All three were also unanimous in their analysis that the French defense sector could take a hit in the export market, noting that German companies never completely stopped their activities; China was quick to reconnect with potential export clients; and the American defense sector benefits both from the continuation of much of its production capacity and massive support from the federal government. This was later repeated by Guillou at a video conference organized this week by the Foundation for Strategic Research think tank. “None of us can survive unless we have 50 percent of our order intake from the export market," Guillou said. "Even if the French market returns to normal, we still have that 50 percent export segment to worry about. If we want to remain competitive on the world export market, keeping in mind that the Chinese ramped up before we did, that the Russians, Germans and Dutch never stopped, we will have to restore our competitivity extremely quickly ... to stay in the race and not lose a part of this market forever.” He also stressed that the need to catch up is a major concern of the French defense industry. What about the supply chain? The supply chain in France is largely made up of small and medium-sized enterprises. Eric Beranger, CEO of European missile-maker MBDA, told French Armed Forces Minister Florence Parly on May 6 that some of the 1,200 French suppliers that work for the company are now very fragile due to the developing economic crisis. Guillou remarked during the video conference that the “terrific solidarity” among the supply chain and subcontractors, as well the prime contractors in the naval sector, is something he'd never come across in his 40-year career. But he added that the small and medium-sized enterprises serving the aeronautical sector are suffering more. The Armed Forces Ministry began slowly ramping up on May 7 based on two principles: preserving the health of staff and their families (all personnel, civilian or military, have been given masks, which must be worn by those who work in confined spaces such as workshops, restaurants or vehicles); and continuing with the ministry's essential mission. This includes programs meant to keep fielded weapons and equipment in operational condition, but it also concerns the delivery of new materials. “The reversibility of the procedures means that were the epidemic to break-out again within the ministry we would be able to handle it,” a May 7 ministry statement said. https://www.defensenews.com/industry/2020/05/21/french-defense-industry-plays-catch-up-as-lockdown-partially-lifts/

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  15 juillet 2022 | International, C4ISR

  BAE Systems delivers new M-code GPS receivers to Germany under first non-US sale

  Berlin placed the order for an undisclosed number of receivers in 2020 as a Foreign Military Sale (FMS) fulfilled through U.S. Space Systems Command (SSC).