9 juillet 2022 | International, C4ISR

Guerre électronique : un marché avion en préparation par le ministère des Armées

DÉFENSE

Guerre électronique : un marché avion en préparation par le ministère des Armées

La guerre en Ukraine et le retrait de service accéléré du Gabriel, ou le Transall C160G, qui assure la reconnaissance électronique, l'espionnage et le recueil de renseignements, ont décidé le ministère des Armées à disposer d'une capacité intérimaire avant l'arrivée des 3 Dassault Falcon Archange, dont la livraison semble désormais calée pour 2026, puis prévue sur 3 ans. A ce stade, le gabarit de l'appareil choisi n'est pas connu, mais il devrait s'agir d'un biturbine pour atteindre des altitudes raisonnables et durer un minimum en l'air, surtout si l'aéronef doit aussi servir à maintenir un format minimal à l'escadron électronique 1/54 Dunkerque. Depuis plus de 10 ans, le ministère des Armées loue des capacités ISR au secteur privé (quasiment exclusivement au Luxembourgeois CAE Aviation), principalement pour la DGSE et la DRM. Plusieurs formules ont été testées, comme la fourniture d'avions et d'équipage de conduite, ou seulement d'avions (l'équipage étant fourni par l'armée de l'Air et de l'Espace). Malgré le retrait de ses 2 Gabriel, l'armée de l'Air et de l'Espace conserve des disponibilités minimales avec un segment terrestre, des capacités ESM de ses E-3F Awacs, et des capacités d'interception électromagnétique de ses 2 Vador, qui ont été utilisés en opérations pour la 1ère fois depuis la Roumanie.

Air & Cosmos du 8 juillet


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