German arms maker Diehl to ramp up production of IRIS-T air defence system | Reuters

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  21 janvier 2019 | International, Aérospatial

  Le futur Rafale sera ultra-connecté pour chasser en réseau

  Louis Neveu En attendant l'arrivée d'un nouvel avion de combat européen à l'horizon 2040, le Rafale va bénéficier d'une importante mise à jour du standard dit F4. Il va renforcer sa connectivité pour évoluer en réseau et s'enrichir de capteurs et d'intelligence artificielle. Explications. Disponible dans l'armée française depuis près de 18 ans, le Rafale est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs avions de combat au monde. Il est souvent en lice avec le F-35 américain de dernière génération qui bénéficie pourtant d'un puissant soutien de nombreux pays et des membres de l'Otan. Pour se hisser à ce niveau, l'avion de chasse made in France bénéficie depuis ses débuts de mises à jour importantes reposant sur des standards (F1, F2, F3...). Le standard actuel est opérationnel depuis 2018 et s'appelle F3R. Avec lui l'avion s'est bardé de capteurs, de nouveaux missiles d'équipements laser et des améliorations logicielles. Le 14 janvier 2019, Florence Parly, la ministre des Armées a remis à Dassault le contrat de développement du nouveau standard F4 du Rafale sur son site d'assemblage à Mérignac. Il en coûtera 2 milliards d'euros pour voir voler le premier démonstrateur mis à jour dès 2025. Il ne faut pas s'attendre à une révolution esthétique de l'avion de chasse. Et pourtant, cette mise à jour est une véritable révolution ! C'est sous la carlingue et dans les datacenters de l'armée que l'innovation va débarquer. Ce standard F4 va faire basculer le Rafale dans l'ère du big-data et de l'hyperconnexion. Sa connectivité va, en effet, être renforcée pour qu'il puisse communiquer et échanger de nombreuses quantités de données en réseau avec tous les véhicules alliés et même les autres forces déployées au sol ou en mer sur le champ de bataille. C'est ce que les militaires appellent le combat collaboratif. Dans tous les cas, la communication doit être fiable, rapide, sécurisée et ce, quelle que soit la distance. Pour cela, il sera équipé d'un nouveau système de radio chiffré renforcé par des nouvelles liaisons satellitaires. Un saut technologique, un saut stratégique Le Rafale va également se barder de nouveaux capteurs ou les optimiser, pour détecter les menaces. Ainsi, son radar à balayage électronique sera amélioré, son système de protection avec son brouilleur dernier cri sera renforcé (Spectra). Côté armement, il pourra emporter de nouvelles générations de missiles et une nacelle de visée laser. L'intelligence artificielle va aussi s'inviter à bord. Elle servira de mécano d'appoint pour prédire les opérations de maintenance à venir, ainsi que réaliser des pronostics de pannes et les diagnostiquer. Il faut dire qu'un avion de chasse comme le Rafale doit bénéficier d'importants travaux de maintenance qui viennent le clouer au sol. L'idée est de réduire ce temps de diagnostic et de maintenance. Ce standard F4 devrait arriver progressivement de 2023 à 2025 au fil des innovations technologiques. Cette importante mise à jour du Rafale va être un premier pas pour dessiner concrètement ce que sera l'avion européen du futur baptisé Scaf (système de combat aérien du futur). Cet avion sera mis au point à l'horizon 2040 par Dassault et Airbus afin de remplacer le Rafale actuel et l'Eurofighter. CE QU'IL FAUT RETENIR Le Rafale va renforcer sa connectivité et se doter d'intelligence artificielle dans une mise à jour baptisée F4. Les premiers démonstrateurs sortiront en 2025. Ces standards se retrouveront dans l'avion de chasse européen du futur à l'horizon 2040. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/avion-futur-rafale-sera-ultra-connecte-chasser-reseau-74660/

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  19 mai 2024 | International, Aérospatial

  Poland receives final TB2 drone delivery from Turkey’s Baykar

  The TB2 made headlines when Ukrainian forces used them against Russia early on in the war.

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  19 juin 2018 | International, C4ISR

  Strict export regulations may be costing US industry billions in foreign sales

  WASHINGTON ― A new RAND report assessing the proliferation of unmanned aerial vehicles suggests existing export controls for drones may hurt the U.S. more than it helps. Limiting U.S. drone exports has left a hole in the global market for the technology, especially in historically U.S.-dominated Middle East markets, which has been readily filled by U.S. competitors — specifically China and Russia. The Trump administration recently unveiled a new set of export policies regarding military technology in an attempt to facilitate the transfer of military technology, but the changes do not change the status of drones under the Missile Technology Control Regime, or MTCR. How does the MTCR work? The MTCR is a voluntary export control consortium of 35 nations designed to prevent signatories from proliferating longer-range cruise and ballistic missile technology. The arms control regime was extended to UAVs because early iterations of drones were considered a subset of cruise missile technology due to their active guidance system. The regime divides missiles into two categories. Category I items are capable of delivering a 500 kg payload more than 300 km. The sale of category I systems is restricted by a “strong presumption of denial,” meaning they are only exported in rare circumstances. The MQ-9 Reaper, RQ-4 Global Hawk and MQ-4 Triton are well-known unmanned systems that fall under this category. Over the past several years, U.S. partners such as Jordan, Saudi Arabia and UAE were denied requests to purchase American drones, and have since turned to China to purchase comparable systems. Trump administration officials have been attempting to alter the regime by adding new languagethat would drop any vehicle that flies under 650 kilometers per hour to category II systems. This would make all but the most advanced U.S. systems available for international sale. For example, the MQ-9 Reaper clocks in with a cruise speed of 230 mph or 370 kph, according to an Air Force facts sheet. Drone proliferation RAND found that 10 nations operate category I drones, and more than 15 operate near-category I systems that register just below the MTCR's payload and distance restrictions. The report says increased proliferation rates are due to a handful of countries, specifically China, Israel and the United Arab Emirates, who are not party to the MCTR. More countries are expected to procure drones, which pose a “growing threat to U.S. and allied military operations,” the report says. While category I systems can deploy missiles and other guided munitions, their main threat lies in “their ability to conduct intelligence, surveillance, and reconnaissance (ISR) operations against U.S. forces prior to hostilities,” according to RAND. “Adversaries that would otherwise have difficulty detecting U.S. force deployments, monitoring U.S. operations, and maintaining targeting data on U.S. units can employ UAVs to maintain situational awareness of U.S. capabilities” The report identifies Russia, China and Iran as unfriendly nations that will seek to utilize drones to complicate U.S. military operations. For example, China and Saudi Arabia recently agreed to set up a UAV manufacturing plant in Saudi Arabia for up to 300 new UAVs, and Italy will receive 20 Hammerhead UAVs from the UAE. The coproduction of regional drone factories “could further exacerbate the proliferation of large UAVs to the degree that these systems are exported to other nations,” according to RAND, and that hurts U.S. industry. A U.S.-sized hole Voluntarily restricting U.S. drone exports have allowed competitors to establish themselves in a market Rand expects to “grow from about $6 billion in 2015 to about $12 billion in 2025.” RAND expect export controls to have a negative impact on the U.S. industrial base, something those in industry already know. “What you are enabling the competition to do is not just to sell some hardware,” Linden Blue, General Atomic's chief executive, told reporters during an Aug. 16, 2017 roundtable at the company's headquarters in Poway, California. “You're enabling it to build a customer base for at least 20 years, I would say. You're enabling them to build a logistics system. It will take them many years to get to where we are right now, but you're helping them start out. They should be very thankful.” https://www.defensenews.com/newsletters/unmanned-systems/2018/06/18/strict-export-regulations-may-be-costing-us-industry-billions-in-foreign-sales/