France's nuclear weapons should be part of European defence debate, Macron says

Sur le même sujet

• 

  3 juin 2020 | International, Aérospatial

  Eurofighter: flight tests continue with the E-SCAN radar

  May 29, 2020 - A Eurofighter flight test campaign dedicated to the configuration chosen by Kuwait, with E-SCAN radar and other important enhancements, is certainly demanding and complex. Mario Mutti, Head of Project Test Pilot Fighters and Standardization of Leonardo's Aircraft Division, tells us how it is proceeding. Leonardo ISPA 6 (Instrumented Series Production Aircraft) is the most advanced Eurofighter Typhoon test aircraft with E-SCAN radar and it recently joined the other EF Typhoon test aircraft after the successful completion of an important lay-up in November last year. "The testing campaign for the new radar is particularly demanding - Mario Mutti, Head of Project Test Pilot Fighters and Standardization of Leonardo's Aircraft Division tells - there is a need for very large and dedicated work areas, the support of other aircraft that act as "smart" targets, an extremely accurate post-flight data analysis that involves multiple sites (in Italy and partner Countries) and optimizes the "set-ups" of the next flight. A very complex flight test system. The Italian Air Force contributes in a fundamental way: the aircraft available in support of test flights are always on time and offer a very consistent capability both quantitative and in terms of skill. The complex scenarios planned in flight are possible only thanks to the experience of the military pilots and our two-seater prototype that allows for synergy, even in the cockpit, between test pilot and flight test engineer." This challenging programme was completed as planned notwithstanding the difficulties created by the pandemic conditions under which the teams were operating; all flight test points were tested and all the required evidences obtained to provide final clearance on Kuwait's Typhoon. The tactical advantage given by the radar's Antenna Repositioner – allows a field of regard 50 per cent wider than conventional E-SCAN fixed plate systems - was clearly evident since the early stages of development. "The COVID emergency did not stop us, on the contrary, it strengthened us! - Mutti continues - Very stringent procedures, always in line with national and corporate protocols allowed us to operate with a motivated team that has challenged adversity with great dedication and sense of responsibility. International sharing is actually more difficult and efforts are being made to restore it to maximum effectiveness." With the above flights, ISPA6 has completed the overall P3Eb Flight Test campaign, which represent a significant step forward to allow the delivery of the Eurofighter to the Kuwait Air Force. "The Eurofighter is always an excellent platform – Mutti comments with satisfaction - and demonstrates its extensive development capability already foreseen in the design phase. Ergonomics are even more optimized and the new radar is perfectly integrated into a general growth of capabilities that includes sensors, weapons and increasingly advanced and performing functions”. The Eurofighter Typhoon ISPA 6 ISPA 6 is one of the three EF Typhoon test aircraft equipped with the Electronic Scan Radar made by the EuroRadar Consortium, led by Leonardo UK in Edinburgh, and it's currently allocated to the EF/NETMA P3Eb (Eurofighter Consortium/NATO Eurofighter and Tornado Management Agency - Phase 3 Enhancements Package b) development programme to perform E-SCAN Entry Into Service flight tests and provide final clearance to the Kuwait customer. After its first flight in the current configuration, at the end of last year, on the 3rd of March ISPA 6 started the so-called “E-SCAN XCR#1” flight test campaign and performed several sorties successfully concluded on the 27th of March. The first sorties were performed in cooperation with Leonardo's IPA2 (Instrumented Production Aircraft) test aircraft and the last ones were conducted in cooperation with Eurofighter Typhoons of the Italian Air Force. Recently ISPA 6 has flown to refine ECCM (Electronic Counter-Countermeasures) Radar capabilities, while in the next months will perform final E-SCAN software release certification flights; then will progress flying to test further E-SCAN software capabilities by the end of the year. View source version on Leonardo: https://www.leonardocompany.com/en/news-and-stories-detail/-/detail/eurofighter-flight-tests-continue-with-the-e-scan-radar

• 

  22 janvier 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

  Les cinq beautés cachées du traité d’Aix-La-Chapelle

  (B2) Passées quelques généralités, il faut lire attentivement le traité d'Aix-la-Chapelle. Celui-ci recèle quelques beautés cachées qui méritent une attention, notamment en matière de défense et de diplomatie La salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle, qui accueille ce mardi (22 janvier) la Chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron sous le blason de Charlemagne, qui unit le lys français à l'aigle allemand, aurait sans doute mérité un peu plus d'enthousiasme et d'explications. Tel un vieux diesel poussif, qui recrache plus de scories que d'énergie, le traité d'Aix-la-Chapelle, qui vient s'ajouter au bon vieux traité de l'Elysée de 1963, manque d'un grand projet qui pourrait faire vibrer un peu nos nations endormies. Il reste souvent limité dans son ambition, marquée par toute une série de réserves, hésitant entre l'emphase et le réalisme précautionneux, et finalement moins concret que son aîné. Mais il ne faut pas s'arrêter à un premier survol, naturellement critique. Ce texte recèle aussi plusieurs vertus qu'il importe de bien détailler. De nombreux engagements, anodins en apparence, donneront bien du fil à retordre à leurs auteurs pour être mis en œuvre jusqu'au bout. Ne pas les mettre en valeur serait une erreur. Une vertu stratégique : le couple franco-allemand dans l'Europe La première vertu stratégique de ce texte est de resituer le franco-allemand dans le contexte actuel. Il permet d'affirmer, haut et fort, combien la nécessaire coopération entre Paris et Berlin est nécessaire et utile non seulement pour les Français et les Allemands, mais aussi pour les Européens. Avec le départ du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne restent plus que jamais les deux principales puissances de l'Union européenne, rassemblant près d'un Européen sur trois. C'est dans ce cadre que Français et Allemands situent désormais leur action et non plus seulement dans leur dialogue intuitu personae. C'est l'élément fondamental qui distingue à 55 ans de distance l'écrit de l'Elysée de celui d'Aix-la-Chapelle. « L'amitié étroite entre la France et l'Allemagne demeure un élément indispensable d'une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte » est-il indiqué. Le mot Europe est inscrit à tous les tournants, tellement conjugué régulièrement à toutes les politiques, qu'on l'oublierait presque. Ainsi Paris et Berlin s'engagent à « renforcer leur coopération » en matière de politique étrangère, de défense ou de sécurité intérieure « tout en renforçant la capacité de l'Europe à agir de manière indépendante ». En matière de défense, ils s'engagent à la fois « à renforcer la capacité d'action de l'Europe » comme à « investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires » dans des projets industriels, etc. Une approche commune entre les deux armées La seconde vertu de ce texte est de mettre le curseur sur quelques difficultés qui empêchent d'avancer. Il entend ainsi jeter les bases d'une approche commune plus serrée entre les armées française et allemande. La volonté « d'instaurer d'une culture commune » est affirmée, tout comme celle « d'opérer des déploiements conjoints ». C'était déjà l'esprit du traité de l'Elysée, au moins pour la partie doctrinale. Mais on ne peut pas dire que les réalisations suivantes, notamment la création de la brigade franco-allemande, aient produit l'effet escompté. Les « doctrines » d'intervention restent différentes. Même si Français et Allemands se retrouvent souvent sur les mêmes terrains (Afghanistan, Mali...), ce sont souvent des déploiements juxtaposés (au mieux!) que des déploiements conjoints. Y arriver va nécessiter beaucoup d'efforts de part et d'autre : pour les Français il faudra être un peu plus patients et inclusifs et pour les Allemands être un peu plus volontaires et ... efficaces. C'est une vraie gageure. « Ce n'est pas facile » comme le dit Définir une politique d'armements commune Troisième ‘beauté cachée' : la mise en place d'une « approche commune en matière d'exportation d'armements ». Ce n'est pas gagné non plus. Les règles allemandes sont plus strictes que les règles françaises. Et le contexte politique national outre-Rhin est plus sensible à certaines exportations qu'en France. Mais c'est une nécessité à la fois politique et économique. Certes cette approche n'est valable que pour les « projets communs », et chaque pays restera maitre chez lui pour des projets purement nationaux. Mais, du moins pour les investissements lourds, l'investissement en commun va devenir la règle. Entre l'avion de transport militaire, A400M, les hélicoptères d'attaque Tigre ou de transport NH90, le futur char lourd, l'avion du futur (l'après Rafale) et le drone de surveillance européen (Eurodrone MALE), ils ne manquent pas. Ne pas définir une règle commune d'exportation serait mettre en péril certains projets industriels communs. Une clause de solidarité alternative Quatrième engagement : la volonté commune de défendre les frontières de l'autre s'il venait à être agressé. Les pays entendent se garantir mutuellement « aide et assistance éventuelle en cas d'attaque armée de leurs territoires ». Ce « par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée ». Rien de nouveau en apparence. C'est la répétition du cadre des clauses dites de défense mutuelle ou d'assistance mutuelle prise dans le cadre de l'OTAN ou de l'Union européenne, avec toutes les limites qui s'imposent. L'assistance mutuelle ne se déclenche ainsi qu'en cas d'évènement très grave : une attaque armée, venant de l'extérieur, sur le territoire ‘européen' d'un des deux pays. Cette clause est donc surtout « symbolique et politique » ainsi que me l'a confié un haut gradé. Y voir quelque chose de totalement inutile est cependant une erreur. C'est plutôt une ‘double' assurance, qui n'aurait à s'actionner que si, pour une raison ou une autre, l'OTAN serait paralysée. En matière militaire, le superflu est parfois nécessaire... Militer pour une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU Dernière vertu du texte, défendre la revendication allemande d'avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Ce n'est pas illogique au regard du poids économique et politique de l'Allemagne. Cette avancée est cependant liée à une réforme plus globale du Conseil de sécurité des Nations unies que les deux pays s'engagent à pousser. C'est en fait un cadeau fait à la coalition au pouvoir à Berlin qui a fait de cette présence un des points clés de sa politique étrangère. Paris n'entend pas céder donc son siège permanent au Conseil de sécurité et son droit de veto. C'est un des ressorts de la puissance diplomatique hexagonale. On est là face à des contradictions de la relation franco-allemande qu'il faudra bien résoudre demain. (Nicolas Gros-Verheyde) article paru chez Euractiv https://www.bruxelles2.eu/2019/01/22/les-cinq-beautes-cachees-du-traite-daix-la-chapelle/

• 

  2 juillet 2019 | International, Terrestre

  Rheinmetall, BAE consummate armored-vehicles joint venture

  By: Andrew Chuter and Sebastian Sprenger LONDON and COLOGNE, Germany – Germany's Rheinmetall and Britain's BAE Systems on Monday launched their U.K.-based military vehicles joint venture, after British authorities approved the deal in mid-June, the companies announced. The new outfit is named RBSL, short for Rheinmetall BAE Systems Land, and it's based in Telford, West Midlands. Peter Hardisty, formerly of Rheinmetall UK, is the company's managing director. The joint venture sets out to “play a major role” in manufacturing the Boxer multirole fighting vehicle for the British Mechanised Infantry Vehicle program, according to a Rheinmetall statement. Official also have an eye on “other strategic combat vehicle programs” in addition to maintenance contracts for the British Army's bridging- and armored-vehicle fleets, according to the company. “This announcement is a clear vote of confidence in the UK's defence industry as a world-leader in designing, supplying and supporting military vehicles,” Defence Secretary Penny Mordaunt was quoted as saying in the statement. “This exciting venture clearly demonstrates how Defence sits at the heart of the prosperity agenda. Its benefits will be felt in the West Midlands and across the UK defence supply chain, creating jobs, boosting exports and guaranteeing our technical skills base into the future.” Some might think it was anything but. That's because the news also means Britain has lost its only big-name, armored-vehicle company in a joint venture where BAE is the junior partner. As a result, the country no longer has a domestically controlled mainstream vehicle supplier — although some would argue BAE forfeited that role a while ago. The British company retains significant armored-vehicle design and build activities in the United States and Sweden. General Dynamics UK, Lockheed Martin UK and Rheinmetall now have significant investments in Britain's armored-vehicle sector, with British involvement primarily led by specialist designers and builders like Supacat and Jankel and a still-vibrant sector supply chain. It's a far cry from 2004 when BAE acquired key domestic manufacturer Alvis, trumping an acquisition bid from General Dynamics with a last-minute offer of £355 million (U.S. $451 million) that was largely seen as a strategic move. At the time, most of the British Army's armored vehicle fleet was designed and supplied by Alvis. But that's dramatically changed. General Dynamics has recently started supplying its Ajax family of tracked reconnaissance vehicles to the Army in what is the biggest deal in the sector in three decades. Final assembly and testing takes place at company facilities in South Wales. Lockheed Martin is leading the program to update the Warrior infantry fighting vehicle as well as supply turrets for the Ajax program from a factory in southern England. Rheinmetall is a partner in the Artec consortium selected without competition to supply Britain with the eight-wheel drive Boxer vehicle. The vehicle was nominated as the preferred option last year but a final production deal between RBSL and the Ministry of Defence has yet to be announced. Rheinmetall and BAE have also been vying to supply a major upgrade of the Challenger 2 main battle tank for the British Army. Mordaunt recently labeled the Challenger as “obsolete” due to the ministry's failure to keep pace with technological advances in the sector. In a speech to the Royal United Services Institute think tank last month, she said Britain had fallen behind it's allies and rivals due to underinvestment in the armored vehicle sector. A decision on the Challenger update program is expected shortly. However, recent signals from the MoD suggest the Army may have got its wish to fall into line with other NATO members and go for the German company's solution of a new turret and 120mm smoothbore gun to replace the rifled weapon currently fitted to the Challenger 2. BAE's weapons and ammunition activities in the U.K. are excluded from the deal, as is the CTAI joint venture with Nexter to build a new 40mm cannon. https://www.defensenews.com/global/europe/2019/07/01/rheinmetall-bae-consummate-armored-vehicles-joint-venture/