13 décembre 2022 | Local, Aérospatial

Des technologies canadiennes en route vers la Lune!

Des pays du monde entier se préparent à retourner sur la Lune et le Canada joue un rôle majeur dans cette grande initiative inspirante. Ce matin à 2 h 38 HE, deux technologies canadiennes ont été lancées vers la Lune à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX dans le cadre de Mission 1 de l'entreprise japonaise ispace. Canadensys Aerospace Corporation (Canadensys) et Mission Control testeront leurs technologies de pointe afin de s'assurer qu'elles résisteront aux conditions hostiles de la Lune. Cette mission commerciale se posera sur la Lune au printemps 2023.

Canadensys fournira à cette mission un système d'imagerie à 360° doté d'intelligence artificielle et de plusieurs caméras. Ce système résistant aux conditions hostiles de l'environnement lunaire sera notamment utilisé pour prendre des images de chacun des rovers de l'Agence japonaise d'exploration spatiale et du centre spatial Mohammed-bin-Rashid des Émirats arabes unis, à mesure qu'ils s'éloignent de l'atterrisseur d'ispace en direction opposée. L'entreprise Mission Control fera la démonstration d'un ordinateur de vol doté d'intelligence artificielle pour classifier les caractéristiques géologiques pendant le déplacement d'un rover. Habituellement, cette classification est réalisée sur Terre. Ce système pourrait ouvrir de nouvelles possibilités : les rovers pourraient exécuter eux-mêmes certaines choses, par exemple pour ce qui est de la navigation et de la classification du terrain.

Une troisième entreprise, NGC Aérospatiale Ltée, recevra de l'imagerie de cette mission pour tester son système de positionnement semblable à la technologie GPS utilisée sur Terre. Elle s'en servira aussi pour préparer une future mission où cette technologie guidera les véhicules lunaires vers un endroit précis où ils pourront atterrir en toute sécurité.

L'Agence spatiale canadienne a financé ces trois projets dans le cadre du Programme d'accélération de l'exploration lunaire. Grâce à ce financement, les entreprises auront sept occasions différentes de tester leurs technologies sur la Lune ou en orbite lunaire au cours des prochaines années.

Citations

« Aujourd'hui, grâce au soutien de l'Agence spatiale canadienne, deux technologies canadiennes révolutionnaires ont été lancées à bord de la Mission 1 de l'entreprise ispace. Ce lancement est un autre exemple d'entreprises canadiennes qui sont des figures de proue de cette nouvelle ère des plus palpitantes de l'exploration spatiale. Ces technologies contribueront à renforcer les capacités au Canada et à réduire les coûts des missions, tout en positionnant notre pays comme un partenaire de choix dans de futures initiatives spatiales. »

- L'honorable François-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie

Faits en bref

  • En 2019, le Canada a annoncé sa participation au prochain chapitre de l'histoire de l'exploration de la Lune.

  • Le Programme d'accélération de l'exploration lunaire prépare le secteur spatial canadien au retour des êtres humains sur la Lune grâce à un investissement de 150 millions de dollars sur cinq ans pour aider les petites et moyennes entreprises canadiennes à mettre au point de nouvelles technologies qui seront utilisées et testées en orbite lunaire et sur la Lune.

  • Un total de 3,3 millions de dollars en contributions a été accordé à Canadensys (2,49 millions de dollars) et à NGC Aérospatiale Ltée. (726 000 dollars) en 2020.

  • Une contribution de 3 millions de dollars a été accordée à Mission Control en 2021.

  • En 2019, le secteur spatial canadien a soutenu près de 23 000 emplois (directs et indirects) et contribué pour 2,5 milliards de dollars à l'économie canadienne. Les PME constituent 94 % des entreprises du secteur spatial canadien.

https://www.canada.ca/fr/agence-spatiale/nouvelles/2022/11/des-technologies-canadiennes-en-route-vers-la-lune.html

Sur le même sujet

  • Estimated life-cycle cost of military's Cyclone choppers rises to $15.9B | CBC News

    27 janvier 2024 | Local, Aérospatial

    Estimated life-cycle cost of military's Cyclone choppers rises to $15.9B | CBC News

    The Department of National Defence (DND) has revised its estimate of the lifetime cost of owning and operating the air force’s CH-148 Cyclones to $15.9 billion — slightly more than a billion dollars higher than its previous estimate.

  • Frégates de la classe Halifax du Canada : prêtes à servir, maintenant et dans le futur

    2 novembre 2018 | Local, Naval

    Frégates de la classe Halifax du Canada : prêtes à servir, maintenant et dans le futur

    GATINEAU, QC, le 1er nov. 2018 /CNW/ - Dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), le gouvernement du Canada fournit aux membres de la Marine royale canadienne (MRC) les navires sûrs et efficaces dont ils ont besoin pour protéger la population et les intérêts du Canada. Services publics et Approvisionnement Canada a émis, au nom du ministère de la Défense nationale, des préavis d'adjudication de contrats (PAC) indiquant son intention de confier la prestation de services de soutien à la maintenance des 12 frégates de la classe Halifax du Canada à Irving Shipyards Inc., d'Halifax (Nouvelle-Écosse), à Chantier Davie Canada Inc., de Lévis (Québec), et à Seaspan Victoria Shipyards, de Victoria (Colombie-Britannique). Les 3 contrats totaliseront une valeur d'environ 7 milliards de dollars (taxes comprises). Ces contrats seront attribués dans le cadre du volet des projets de réparation, de radoub et de maintenance de navires de la SNCN. Les 12 frégates de la classe Halifax pourront ainsi continuer de faire l'objet de travaux de maintenance et d'ingénierie jusqu'à la livraison des navires de combats canadiens. Ces PAC font suite à une vaste consultation de l'industrie lancée en décembre 2016. Il a été établi à la lumière de cette consultation que ces 3 chantiers navals canadiens possèdent les effectifs et l'infrastructure nécessaires pour exécuter les travaux nécessaires dont les frégates de la classe Halifax ont besoin. Avec ces PAC, le Canada déclare son intention de passer des contrats avec ces 3 chantiers navals canadiens identifiés. Les autres fournisseurs intéressés à soumissionner l'un de ces contrats disposent de 15 jours civils pour signaler leur intérêt en soumettant un « énoncé de capacités » qui satisfait aux exigences décrites dans les PAC. Citations « Le renouvellement des flottes de la Marine royale canadienne au cours des 30 prochaines années, dans le cadre de la Stratégie de construction navale, est en cours partout au pays. Notre gouvernement, qui s'est engagé à long terme à maintenir une force navale agile et réactive, fournira à la Marine et à ses marins les navires fiables dont ils ont besoin pour faire leur travail, et ce, tout en protégeant les intérêts de toute la population canadienne. » L'honorable Carla Qualtrough Ministre des Services publics et de l'Approvisionnement et de l'Accessibilité « Tel que souligné dans notre politique de défense, Protection, Sécurité, Engagement, nous nous assurons que nos femmes et hommes de la Marine royale canadienne sont équipés avec les navires dont ils ont besoin pour servir les Canadiens. Notre gouvernement prend les mesures nécessaires pour que nos frégates modernisées de la classe Halifaxpuissent continuer à protéger les eaux canadiennes et à contribuer de façon significative aux opérations internationales. Ces contrats permettront à nos frégates de rester disponibles pour les opérations tout en augmentant le nombre d'emplois et revitalisant les capacités de maintenance de navires au Canada, tel que mentionné dans notre Stratégie nationale de construction navale. » L'honorable Harjit S. Sajjan Ministre de la Défense nationale Les faits en bref La Politique des retombées industrielles et technologiques s'appliquera à ce marché, y compris l'obligation de soumettre une proposition de valeur. Des périodes de cale sèche aux fins de maintenance sont essentielles, parce qu'elles permettent d'assurer la disponibilité et la fiabilité des frégates de la classe Halifax lors de leur cycle opérationnel et de leur déploiement. La MRC possède 12 frégates de la classe Halifax. Sept (7) d'entre elles sont stationnées à Halifax (Nouvelle‑Écosse), et les 5 autres à Esquimalt (Colombie-Britannique). La MRC exige qu'au moins 8 des 12 frégates puissent être déployées en tout temps pour qu'elle puisse honorer ses engagements envers le gouvernement du Canada. Les navires doivent faire l'objet d'un vaste éventail de modifications techniques, d'installations d'équipement, de mises en cale sèche et d'activités d'entretien correctif qui permettront d'en assurer le bon fonctionnement et l'utilité jusqu'à la fin de leur durée de vie. SOURCE Services publics et Approvisionnement Canada https://www.newswire.ca/news-releases/fregates-de-la-classe-halifax-du-canada--pretes-a-servir-maintenant-et-dans-le-futur-699260721.html

  • Le secteur français de l’aéronautique et spatial en mode séduction à Montréal

    3 mars 2020 | Local, Aérospatial

    Le secteur français de l’aéronautique et spatial en mode séduction à Montréal

    Par Maryse Jobin Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) est en mission industrielle de trois jours au Canada pour renforcer la coopération franco-canadienne dans ce secteur. Durant cette mission, 60 sociétés industrielles françaises participent à des rencontres d'abord à Montréal, ensuite à Toronto et Ottawa. La coopération entre la France et le Canada dans les domaines de l'aéronautique et de l'espace existe depuis 70 ans. Une trentaine d'entreprises de l'Hexagone sont d'ailleurs implantées au pays. En 2016, le GIFAS choisissait Montréal pour installer son bureau de représentation pour l'Amérique du Nord. 405 sociétés, dont des maîtres d'œuvre, des équipementiers et des PME font partie du GIFAS. Par voie de communiqué, Éric Trappier, président du GIFAS et PDG de Dassault Aviation, a dit vouloir « renforcer davantage les liens qui unissent nos deux industries ». Selon lui, les compétences de haut niveau et le poids mondial de l'industrie canadienne « sont reconnus de tous ». Parmi les entreprises participant à cette mission, on retrouve Airbus, Dassault Aviation, Safran et Thales. Sept membres du conseil du GIFAS accompagnent son président Éric Trappier. Tous les deux ans, ce regroupement organise le Salon du Bourget à Paris, le plus grand salon aérospatial du monde. La filière française d'aéronautique, spatiale et de défense, est le premier secteur d'exportation de ce pays d'Europe. Son chiffre d'affaires en 2018 s'élevait à 65,4 milliards d'euros. https://www.rcinet.ca/fr/2020/03/02/gifas-eronautique-spatial-mode-seduction-montreal/

Toutes les nouvelles