16 septembre 2019 | International, Aérospatial

Dassault Aviation, un modèle à toute épreuve

HASSAN MEDDAH

Le modèle de Dassault Aviation fondé sur la coexistence d'une activité militaire avec les Rafale et d'une activité civile avec les jets d'affaires a encore montré toute sa pertinence.

Gr'ce à cette dualité, l'avionneur traverse la crise du marché de l'aviation d'affaires sans perdre une plume. Il vient d'annoncer de solides résultats financiers pour le premier semestre 2019. Son chiffre d'affaires progresse à 3,1 milliards d'euros (contre 1,71 milliard au premier semestre l'an passé), et son résultat net est en hausse de 54 % à 286 millions d'euros.

Dans le domaine de l'aviation d'affaires, Éric Trappier, le PDG du groupe, a pourtant évoqué "un début d'année difficile et un semestre particulièrement plat" avec seulement sept commandes au 30 juin, contre dix-huit à la même période de l'an passé. Il peut toutefois miser sur le Rafale pour effacer cette contre-performance. Dassault a remporté le juteux contrat Ravel de maintenance de l'avion de combat passé par le ministère français des Armées. Cette prestation englobe le pilotage de toute sa supply chain et court sur dix ans. En matière de livraison, l'export a pris le relais à point nommé puisqu'aucun Rafale ne sera livré aux forces françaises en 2019.

Depuis le début de l'année, Dassault a livré quinze appareils aux forces qataries. L'avionneur a même confirmé qu'il envisageait d'assembler des Rafale en Inde s'il était sélectionné pour livrer de nouveaux appareils au-delà des trente-six premiers commandés.

https://www.usinenouvelle.com/article/dassault-aviation-un-modele-a-toute-epreuve.N882100

Sur le même sujet

  • Safran développe des robots pour l'armée de terre

    16 février 2018 | International, Terrestre

    Safran développe des robots pour l'armée de terre

    30/01/2018 à 07h05 Safran travaille avec cinq PME à la création de robots pour l'armée de terre. Parmi ces nouveaux supplétifs, un véhicule autonome développé avec PSA et Valeo. L'armée française aura d'ici quelques années des véhicules robots assistant les unités de combats au sol. Safran a été retenu comme chef de fil industriel dans le cadre du programme dénommé Furious (FUturs systèmes Robotiques Innovants en tant qu'OUtilS au profit du combattant embarqué et débarqué). Les missions assignées à ces futurs robots terrestres seront l'exploration de b'timents, le transport de charge et de matériels pour fantassins. Les objectifs de ce programme insistent "sur leurs capacités novatrices comme l'autonomie de déplacement en évitant les obstacles dans tous types d'environnements." Ce projet, qui prépare le futur programme d'insertion de robots terrestres au sein des forces armées, consiste à tester trois prototypes de tailles différentes au sein d'une section d'infanterie dès 2019, a précisé la Direction générale de l'armement (DGA) qui a passé ce marché. Le plus gros des trois robots sera le véhicule autonome eRider développé par Safran Electronics & Defense en partenariat avec Valeo et PSA. Cinq PME sont associées au programme mené par Safran Les tests seront effectués au centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (Cenzub) hébergé dans le camp militaire de Sissonne, (Aisne). Compte tenu du calendrier serré du projet (18 mois pour la première étape) Safran s'est associé à cinq PME: Effidence, Technical Studio, Kompai et 4D Virtualiz. L'industriel a également sollicité la collaboration de laboratoires robotiques français: le CNRS, l'Institut Pascal, l'IRSTEA, les Mines de Paris et le LORIA notamment. Le projet Furious s'insère dans le cadre de Scorpion, programme de renouvellement des capacités de combat de l'armée de terre. http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/safran-developpe-des-robots-pour-l-armee-de-terre-1361069.html

  • Rafale, Neuron, Falcon : la famille Dassault Aviation réunie

    21 janvier 2019 | International, Aérospatial

    Rafale, Neuron, Falcon : la famille Dassault Aviation réunie

    SYLVAIN ARNULF Le drone Neuron en formation avec un avion de combat Rafale et un avion d'affaires Falcon 8X : voici l'étonnant ballet des trois avions phares de Dassault Aviation, capturé en une image. https://www.usinenouvelle.com/article/vu-du-ciel-rafale-neuron-falcon-la-famille-dassault-aviation-reunie.N790429

  • The Army wants to build a better signals intelligence force

    23 juillet 2018 | International, C4ISR

    The Army wants to build a better signals intelligence force

    By: Mark Pomerleau The Army's top intelligence official signed the service's new signals intelligence strategy July 16, a move that defense leaders believe leaves the Army better situated to better fight despite electronic warfare and cyber attacks. The new strategy ensures "our readiness to provide timely and relevant SIGINT-support [and meet] the commander's information needs in a large scale combat operation against a sophisticated adversary,” Lt. Gen. Scott Berrier, said July 18 during an event on Capitol Hill hosted by the Association of Old Crows. Officials say the integration of SIGINT, electronic warfare and cyber is critical from a material, organization and doctrinal perspective. “Not only will our four lines of effort improve our SIGINT corps' capabilities and relevance in the face of rapid changes in the global security environment, it will also enable our electronic warfare and cyberspace effort to meet new challenges,” Berrier said. The four initiatives in the new strategy include: - Organizing and building the Army SIGINT force, - Educating the force, - Equipping the force, and - Developing doctrine. The new strategy increases the Army's ability to collect intelligence against peer adversaries, such as China and Russia, and provides a firm foundation for successful electronic warfare and cyber operations, Berrier said. A key component of the convergence includes the new Terrestrial Layer System (TLS), a SIGINT/EW system projected to be fielded on vehicles and used by new military intelligence-electronic warfare (MI-EW) companies the Army is working to stand up. The Army wants SIGINT, electronic warfare and cyber systems on the same platforms in the air and ground domain, Maj. Gen. Robert Walters, commander of the Intelligence Center of Excellence, said at the event. These systems, Berrier said, should be able to not only sense the environment but employ some type of action such as electronic attack or cyber capability. Why converge? Officials have stressed repeatedly in the last year the need for colleagues in similar disciplines throughout the Army to stay in touch and reap the mutually beneficial equities on behalf of commanders in the field. Lt. Gen. Stephen Fogarty, the head of Army Cyber Command, said commanders shouldn't have to have something explained to them by the EW guy, the SIGINT guy and then the cyber guy. “What we decided is there's a better way, we have to pull it all together” for the commander, he said at the event. “We're going to have to work together because we all operate in the same space. And so do we really need three separate tools to plan operations in the spectrum? My argument would be no.” From an organizational perspective, the 29 series electronic warfare personnel will have deep knowledge in both cyber and electromagnetic spectrum operations. On the materiel side, especially with programs like the Terrestrial Layer System, the cyber and intel community are meeting regularly to integrate their requirements, officials said. In addition, Maj. Gen. John Morrison, commander of the Cyber Center of Excellence, told reporters in June that the Intelligence Center of Excellence is working with the Cyber Center to help ensure integrated formation and integrated capabilities. https://www.c4isrnet.com/intel-geoint/2018/07/19/the-army-wants-to-build-a-better-signals-intelligence-force/

Toutes les nouvelles