7 mars 2022 | Local, Aérospatial
11 juin 2018 | Local, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR
La France et le Canada ont décidé de rapprocher leurs armées en créant un conseil conjoint de Défense d'ici la fin de l'année, a annoncé mercredi à l'AFP une source gouvernementale canadienne.
Ce «Conseil de défense conjoint ministériel sera convoqué d'ici la fin de l'année 2018» et permettra de mieux coordonner les actions des armées canadiennes et françaises, a déclaré à l'AFP ce haut responsable canadien.
Cette annonce intervient à l'occasion de la visite à Ottawa du président français Emmanuel Macron, venu se coordonner avec le premier ministre Justin Trudeau en amont du sommet du G7 qui se tient vendredi et samedi au Québec.
Intitulée officiellement «Conseil franco-canadien de coopération en matière de défense», cette structure doit permettre aux armées des deux pays de conduire davantage d'opérations conjointes, a précisé cette source.
Il est notamment «envisagé» de mener à terme des opérations de maintien de la paix franco-canadiennes sous les auspices des Nations-Unies, a-t-on précisé.
En outre, Paris et Ottawa «s'engagent à mettre en place un Conseil des ministres franco-canadien, autour du président de la République française et du premier ministre du Canada», selon une déclaration transmise à l'AFP.
Ce Conseil des ministres se réunira «au minimum» tous les deux ans «pour faire un bilan de cette coopération renforcée et développer des actions conjointes», a ajouté le haut responsable canadien.
La France mène déjà de tels Conseils des ministres binationaux avec l'Allemagne et le Québec.
http://www.tvanouvelles.ca/2018/06/06/creation-dun-conseil-conjoint-de-defense-canada-france
7 mars 2022 | Local, Aérospatial
7 novembre 2018 | Local, Aérospatial
By Lee Berthiaume The long effort to replace Canada's aging fighter jets took another surprise twist on Tuesday, as multiple sources revealed that French fighter-jet maker Dassault is pulling out of the multibillion-dollar competition. The decision comes just over a week after the federal government published the military's requirements for a replacement for Canada's CF-18s as well as a draft process by which a winning supplier will be chosen. Dassault had repeatedly pitched its Rafale aircraft to Canada over the years as successive governments in Ottawa have wrestled with selecting a new fighter jet. Dassault's pitch included significant promises, including that it would assemble the planes in Canada. But sources tell The Canadian Press that Dassault's decision to withdraw was related to the fact France is not a member of the Five Eyes intelligence-sharing network, which counts the U.S., Britain, Australia, New Zealand and Canada as members. The five members have very specific requirements for how their equipment works together. The French government, which had been closely working with Dassault as the most recent iteration of Canada's fighter-replacement program has inched along over the past year, was preparing to notify Ottawa of the company's withdrawal. The move leaves four companies — U.S. aerospace giants Lockheed Martin and Boeing, European competitor Airbus and Swedish firm Saab — competing for the $19-billion contract to replace Canada's 76 CF-18s with 88 new fighters. A contract isn't expected to be awarded until 2021 or 2022, with delivery of the first new aircraft slated for 2025. In the meantime, the government is planning to upgrade its CF-18s and buy 25 used fighters from Australia as a stopgap. Dassault faced several significant challenges in meeting Canada's requirements for a new fighter, said defence analyst David Perry of the Canadian Global Affairs Institute, and while they weren't insurmountable, they would have cost time and money. Those challenges included meeting those Five-Eyes intelligence-sharing requirements, which Perry said put Dassault at a distinct disadvantage in the competition when compared to Lockheed Martin, Boeing and, to a certain degree, Airbus. "For any of the non-American companies, solving the Five-Eyes interoperability issues is going to be challenging," he said, noting that the U.S. in particular is very sensitive about data-sharing. "And it costs companies a lot of money to mount and pursue bids. So if they think at this point in time that it's not a realistic prospect, then pulling out is pretty understandable." That could explain why Dassault never established a strong presence in Canada during the many years when it was trying to sell the Rafale as a replacement for the CF-18, he added. The CF-18s are about 35 years old. Canada's attempts to buy a new fighter jet have dragged on for nearly a decade after the previous Conservative government announced in 2010 that Canada would buy 65 F-35s without a competition, with the first to be delivered in 2015. But the Tories pushed the reset button in 2012 after the auditor general raised questions about the program and National Defence revealed the jets would cost $46 billion over their lifetimes. After campaigning on a promise not to buy the F-35s, the Trudeau Liberals announced in November 2016 they would take their time with a competition to replace the CF-18s, and buy 18 "interim" Boeing Super Hornets without a competition because Canada needed more fighter jets badly. But then Boeing's trade dispute with Canadian rival Bombardier saw the Liberals scrap their plan to buy Super Hornets and instead begin talks to buy 18 used fighter jets from Australia. A contract for those used planes is expected in the coming weeks. The formal competition to replace the CF-18s is scheduled to begin next spring. https://www.nationalobserver.com/2018/11/07/news/french-firm-dassault-pulls-out-fighter-jet-competition-sources
23 novembre 2018 | Local, Aérospatial
Une entreprise québécoise repousse les limites de la technologie canadienne en robotique. SHERBROOKE, QC, le 22 nov. 2018 /CNW Telbec/ - Les nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle (IA) transforment tous les secteurs de l'économie canadienne, y compris le secteur spatial. Le Canada met à profit son leadership dans les domaines de l'IA et de l'espace pour stimuler l'innovation dans celui de l'exploration spatiale. L'Agence spatiale canadienne explore actuellement des façons de doter d'IA les futurs robots spatiaux. Au cours des prochaines missions dans l'espace lointain, ces robots devront absolument être capables d'un certain degré d'autonomie. Comme ils se trouveront à des distances de plus en plus grandes, il leur faudra fonctionner sans intervention humaine et faire appel à l'IA pour prendre des décisions. L'Agence collabore avec MDA (en anglais), une filiale de Maxar Technologies, et des experts de Menya Solutions (en anglais), une petite entreprise de Sherbrooke, au Québec, à la conception des robots spatiaux autonomes de prochaine génération. MDA a construit le premier Canadarm, le Canadarm2 et Dextre, et a commencé à se pencher sur les robots intelligents de l'avenir en voyant à ce que le Canadarm2 et Dextre puissent effectuer certaines t'ches en autonomie. Ce travail précurseur permettra au Canada de demeurer concurrentiel dans le domaine de la robotique spatiale lorsque se présenteront les prochaines opportunités. Des pays du monde entier en sont à la planification de ce qui succédera à la Station spatiale internationale (SSI) : une station spatiale en orbite autour de la Lune (Gateway) qui servira de tremplin pour l'exploration de l'espace lointain. Contrairement à la SSI, habitée sans interruption depuis près de 20 ans, cette future station spatiale lunaire dépendra des robots autonomes intelligents. Non seulement ceux-ci l'assembleront et en assureront la maintenance, mais ils attraperont aussi les vaisseaux spatiaux qui y auront été envoyés et aideront à réaliser des expériences scientifiques pour le compte de chercheurs sur Terre. Citation « L'intelligence artificielle transforme toutes les industries et tous les secteurs, ouvrant les possibilités pour les Canadiens. Il est réjouissant de voir la façon dont la collaboration entre le secteur spatial canadien et nos chercheurs de calibre mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle aide déjà de petites entreprises à croître, à innover et exporter leur savoir-faire. Cette collaboration mène à la création d'emplois hautement spécialisés qui jouent un rôle essentiel dans l'essor de l'économie numérique du Canada. » L'honorable Navdeep Bains, ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique « Les robots spatiaux dotés d'intelligence artificielle élargiront la portée de l'exploration spatiale habitée et aideront le Canada à se maintenir à l'avant-plan dans ce domaine technologique crucial. Les robots canadiens ont construit la Station spatiale internationale et sont utilisés à 400 km d'altitude. Quant aux robots de la station spatiale lunaire, à 400 000 km de distance, ils auront besoin d'intelligence artificielle pour fonctionner avec une certaine autonomie pendant de longues périodes. MDA est fière de collaborer avec Menya Solutions pour mettre au point et utiliser ces technologies essentielles. » Mike Greenley, président du groupe MDA « Menya Solutions est heureuse et fière de travailler avec l'Agence spatiale canadienne et MDA sur les robots autonomes intelligents de prochaine génération. Cette collaboration avec ces chefs de file mondiaux des domaines de l'espace et de la robotique créera pour notre entreprise des opportunités dans d'autres secteurs et contribuera à sa croissance. Elle s'inscrit aussi très bien dans nos efforts constants visant à aider diverses organisations à faire appel à des solutions qui aident les humains et les machines à prendre des décisions, à améliorer les conditions de vie et de travail, et à nous permettre d'économiser de l'argent, de gagner du temps et de sauver des vies. » Froduald Kabanza, PDG, Menya Solutions En bref D'ici 2020, le Canadarm2 pourra effectuer certaines t'ches sans intervention humaine, comme se déplacer autour de la Station spatiale internationale pour l'examiner et déceler tout problème. Le Canadarm2 et Dextre pourraient un jour être en mesure de s'occuper des charges utiles et de faire seuls des réparations. L'Agence spatiale canadienne et MDA développeraient aussi le savoir-faire pour qu'il soit possible d'attraper de manière autonome les vaisseaux-cargos acheminés à la Station. Selon les prévisions de PricewaterhouseCoopers, la contribution de l'intelligence artificielle à l'économie mondiale devrait s'élever jusqu'à 15,7 billions de dollars américains d'ici 2030. Le secteur spatial contribue pour 5,5 milliards de dollars et 10 000 emplois à l'économie canadienne chaque année. Quelque 92 % des entreprises du secteur spatial canadien sont des PME. Plus de 500 organisations canadiennes ont été des intervenants de la chaine d'approvisionnement liée à la construction et à la maintenance des robots canadiens à la Station spatiale internationale, des ateliers jusqu'aux entreprises de développement logiciel. Suivez-nous dans les médias sociaux! Site Web : http://asc-csa.gc.ca SOURCE Agence spatiale canadienne https://www.newswire.ca/news-releases/le-leadership-du-canada-dans-le-domaine-de-lintelligence-artificielle-setend-au-secteur-spatial-701072611.html