20 décembre 2019 | Local, Aérospatial

Canada needs updated anti-aircraft systems for the modern battlefield, says army commander

Murray Brewster

The audacious attack on Saudi Arabia's Abqaiq refinery and the Khurais oil field last September sent shivers down the spines of some Canadian military planners.

The stunning damage caused by a swarm of drones and cruise missiles — launched either from Iraqi or Iranian territory — proved to be an almost perfect illustration of the kind of vulnerability the Canadian Army faces in the rapidly evolving modern battlefield.

It's been seven years since the army retired the last of its ground-based air defence systems. By all indications, it will be another eight years before the Department of National Defence acquires a replacement system.

The Liberal government's defence policy talks about buying new anti-aircraft equipment — and perhaps now anti-drone technology — but the project is still only in what defence officials call the "options analysis" phase.

The commander of Canada's army said restoring that anti-aircraft defence is one of his top priorities.

"Air defence is right at the top of the pile of stuff I want to get in," Lt.-Gen. Wayne Eyre told CBC News earlier this month.

"It is a capability shortfall right now. And as you see the emerging threats out there, it is one that concerns me."

'An emerging threat'

Eyre, who recently served as deputy commander of the United Nations Command in Korea, described the technology used to attack the Saudi facilities as "an emerging threat" that Canada's soldiers need to be prepared for, especially "the swarming tactics of unmanned aerial vehicles."

For more than 15 years, Canadian military planners — hip-deep in fighting a counter-insurgency war in Afghanistan — were unconcerned about updating Cold War-era equipment meant to shoot down low-flying aircraft. The Taliban had no air force.

The last of the Canadian army's air defence equipment — the Oerlikon Air Defence Anti-Tank System (ADATS) — was retired in 2012 after an aborted attempt to modernize the vehicles. At the time, the federal government under then-prime minister Stephen Harper was cutting $2.1 billion out of the defence budget.

But the threat picture for Canadian soldiers changed dramatically when Russia annexed Crimea in 2014. That event launched a new era of state-to-state tensions — one where Canadian troops again face attack from the air.

At the moment, the Canadian Forces' solution for deployments — such as the current mission in Latvia — is to pair Canadians with allied forces that have air defence capabilities.

"We do it as part of a coalition to make sure somebody has that capability, but [the threat] is constantly evolving and we need to be on top of that," said Eyre.

A.I. and the next generation of drones

The use of drones in the Saudi attack — and the prospect of artificial intelligence linking unmanned vehicles into a more lethal swarm in the near future — is not something Canadian military planners were looking at until fairly recently.

"One of the stressors in the security environment is the acceleration of technological change. How do we stay abreast of that?" said Eyre. "How do we get equipment into the hands of our soldiers that is advanced as some of our potential adversaries might be?"

https://www.cbc.ca/news/politics/anti-aircraft-canadian-forces-1.5399461

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Liens connexes Le programme spatial interarmées et interallié du Ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes Page Facebook de l'Aviation royale canadienne Page Twitter de l'Aviation royale canadienne Personnes-ressources Relations avec les médias Ministère de la Défense nationale Téléphone : 613-904-3333 Courriel : mlo-blm@forces.gc.ca https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/nouvelles/2022/07/creation-de-la-3edivision-spatiale-du-canada.html

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