15 juillet 2022 | International, Aérospatial

Britain's Royal Air Force chief says drone swarms ready to crack enemy defenses

The conundrum of overcoming enemy air defenses is currently on display in Ukraine, where Ukrainian and Russian air-defense capabilities are effectively canceling out the other side's air power arsenal.

https://www.defensenews.com/global/europe/2022/07/14/royal-air-force-chief-says-drone-swarms-ready-to-crack-enemy-defenses/

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  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    7 juin 2019 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité, Autre défense

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

  • La France choisit Thales pour son système de lutte anti-mines du futur

    5 novembre 2020 | International, Naval

    La France choisit Thales pour son système de lutte anti-mines du futur

    SIMON CHODORGE TECHNOS ET INNOVATIONS , INTERNATIONAL , ROYAUME-UNI , CONSTRUCTION NAVALE (CIVILE OU MILITAIRE) , DÉFENSE PUBLIÉ LE 04/11/2020 À 08H08, MIS À JOUR LE 04/11/2020 À 09H17 Le gouvernement a annoncé le 3 novembre le lancement de la réalisation du système de lutte anti-mines futur (ou SLAM-F). Thales a déjà construit un prototype dans le cadre de ce programme d'armement innovant. Le système de lutte anti-mines futur (ou SLAM-F) se précise. Mardi 3 novembre, le gouvernement a officialisé “le lancement en réalisation” du programme d'armement. Dès 2022, la Marine nationale s'équipera de drones sous-marins et de surface pour affronter la guerre des mines. À quoi va servir le SLAM-F ? “Le SLAM-F remplacera à terme tous les moyens actuels de guerre des mines (chasseurs de mines tripartites, b'timents remorqueurs de sonars, b'timents bases de plongeurs démineurs)”, rappelle le ministère des Armées dans un communiqué. Concrètement, il permettra aux forces françaises de neutraliser des mines à distance à l'aide de drones, afin de ne plus exposer des plongeurs ou des marins. “Ce système nous permettra de détecter des objets de la taille d'une carte bleue – c'est 30 fois plus petit qu'avec nos moyens actuels. Notre capacité de détection et de neutralisation ira jusqu'à 300 mètres de fond, contre seulement une centaine de mètres avec nos moyens actuels", détaillait la ministre des Armées, Florence Parly, lors d'un discours en mai. Les drones démineurs du programme auront notamment pour mission d'assurer la sécurité d'unités stratégiques de l'armée française : celle des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), piliers de la dissuasion nucléaire, ou encore celle du porte-avions Charles de Gaulle. Le ministère des Armées mentionne aussi des usages pour protéger l'accès aux ports français, soutenir le déploiement d'une force d'action navale, sécuriser l'évacuation de ressortissants français ou participer à la prévention de crises. Un programme d'armement à plusieurs étages Comme le système de combat aérien du futur (SCAF), le SLAM-F comportera plusieurs volets. Au coeur de cette architecture, on retrouve des systèmes de drones capables d'être opérés depuis la terre ferme ou depuis un navire militaire dédié. La France et le Royaume-Uni collaborent depuis 2012 sur ce volet baptisé MMCM (pour “Maritime mines counter measures”). En 2015, le groupe français de défense Thales avait été désigné chef de fil industriel de ce volet. “L'étude de définition et la réalisation des prototypes du système de drones ont été confiés à Thales, dont la société Études et constructions aéronautiques [ECA, filiale du groupe Gorgé] sera le principal sous-traitant français”, confirme le ministère des Armées dans son communiqué. Thales avait déjà testé un chasseur de mines ultra-moderne en 2019 en collaboration avec la Marine nationale. Le groupe français fait figure de champion dans ce domaine. "Plus de 30 marines dans le monde sont équipées de sonars de guerre des mines Thales", soulignait Florence Parly en mai. Des livraisons prévues jusqu'en 2030 Le SLAM-F contient trois autres volets : des b'timents de guerre des mines (BGDM) dédiés à la conduite et à la mise en oeuvre des drones, des b'timents bases de plongeurs démineurs nouvelle génération (BBPD NG) et enfin un système d'exploitation des données de guerre des mines (SEDGM). Dans son communiqué, le ministère ne nomme pas d'autres entreprises participant à ce projet. “L'organisation industrielle de SLAM-F sera progressivement définie lors de l'attribution des marchés afférents aux différents volets du programme”, indique simplement le gouvernement. Le calendrier du SLAM-F prévoit la livraison de huit systèmes de drones anti-mines à partir de 2022. À l'horizon 2030, quatre à six BGDM devraient compléter les flottes françaises avec cinq BBPD NG. https://www.usinenouvelle.com/editorial/la-france-choisit-thales-pour-son-systeme-de-lutte-anti-mines-du-futur.N1024039

  • Will this hybrid drone give Russia a high-altitude advantage?

    14 août 2019 | International, Aérospatial

    Will this hybrid drone give Russia a high-altitude advantage?

    By: Kelsey D. Atherton Is it still a tiltrotor aircraft if the whole body tilts? The new “Fixar” drone, set to be presented at Russia's MAKS-2019 airshow in late August, is a hybrid of sorts, a quadcopter with fixed wings. With limited moving parts and a flexible design, it's the kind of dual-use technology worth watching and, perhaps, even imitating. “Many companies and UAV manufacturers will present their aircraft, concepts and models” at the MAKS-2019 airshow, said Samuel Bendett, an adviser at the Center for Naval Analyses. “This Fixar UAV is a ‘self-initiated' project by the manufacturer, with the hope of getting attention from potential civilian and military customers at the air show.” Unlike the more eponymous tiltrotor craft, which switch distinctly from rotor-powered takeoff and landing to propeller-driven level flight, the Fixar instead has its four rotors in a permanently fixed position. The engines remain in position while the whole frame of the aircraft can lean backwards for more traditional vertical flights or stay level to operate as a fixed-wing machine. While the Fixar's marketing photos show it working in fields of crops, manufacturer IKS also bills it as designed specifically to operate in windy conditions and in mountains, suggesting that the whole machine might have a role in ISR and cargo transport. “What caught my attention in particular was that the drone can operate in ‘mountainous conditions' due to its unique design,” said Bendett. “In fact, Russian military has been practicing the operation of different UAVs at high altitudes and in high wind — so this Fixar UAV can prove useful right away.” Like all duel-use platforms, a drone is only as useful as the payloads put on it. Cameras and supply storage are likely options, though nothing yet suggests any new demand on the airframe. An ability to fly fast and from small patches of land without a runway is valuable, but it needs to have a certain range and speed to be a better choice than the baseline low cost and simplicity of civilian quadcopters. A large internal security market might support that and could easily lead to the Fixar in police roles, as well. “At present, there is no UAV in the Russian military that has characteristics similar to the Fixar, but given a steady rate of UAS acquisition by the MOD — at 300 UAVs per year for the next several years — it's safe to assume that the Russian military is looking to diversify its UAV fleet beyond the workhorses like Eleton or Orlan," said Bendett. https://www.c4isrnet.com/unmanned/2019/08/13/will-this-hybrid-drone-give-russia-a-high-altitude-advantage/

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