11 avril 2024 | International, Naval, C4ISR

Britain to equip ships with lasers to take down drones from 2027

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  • L'Espagne doublera ses dépenses militaires

    16 février 2018 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    L'Espagne doublera ses dépenses militaires

    Par Alejandro López 9 février 2018 Les dépenses de la défense vont doubler d'ici à 2024, a déclaré la ministre de la Défense, María Dolores de Cospedal, au Comité parlementaire espagnol de la défense. Le budget de la défense passera de 0,8% du PIB (8,7 milliards d'euros) à 1,53% (18,47 milliards d'euros). Pour limiter l'opposition populaire à la guerre et la colère contre l'augmentation des dépenses militaires, alors que l'austérité décime les services publics et rend la vie plus précaire pour des millions de travailleurs et de jeunes, Cospedal refuse de publier la lettre adressée à l'OTAN. Elle a affirmé qu'une partie du contenu était classifiée. L'ampleur réelle des dépenses militaires actuelles est aussi gardée secrète. Selon l'organisation pacifiste Centre Delàs d'Estudis per la Pau, toute une série de dépenses militaires sont exclues du budget de la défense. Si l'on inclut la sécurité sociale, les retraites et les assurances pour les militaires, les missions à l'étranger, les aides d'État à la recherche et au développement militaires dans les entreprises privées, le budget des gardes civils militarisés et les redevances de l'OTAN, les dépenses seraient de l'ordre de 18,8 milliards d'euros. D'ici à 2024, ce sera vraiment «le chiffre invraisemblable de 28 milliards d'euros par an», a déclaré le Centre. L'augmentation des dépenses militaires de l'Espagne répond à l'accord conclu au sommet de l'OTAN en mai dernier, sous la pression intense de l'administration Trump, pour que tous les membres de l'OTAN augmentent les dépenses de défense d'ici 2024 à 2% de leur PIB. Cospedal a admis que l'augmentation à 1,53% était en deçà de l'objectif de l'OTAN, mais a insisté sur le fait qu'elle «faciliterait la réalisation de cet horizon dans les années à venir» et qu'elle était conforme aux objectifs fixés par d'autres pays européens. Une idée de l'ampleur de la mise à niveau et du renouvellement de l'armée peut être faite à partir de la liste des nouveaux équipements qui seront achetés. 348 nouveaux véhicules d'infanterie blindée Piranha 5, conçus pour le combat rapproché, cinq frégates F-110, quatre sous-marins S-80, trois avions de de transport de ravitaillement en vol de carburant (MRTT), 23 hélicoptères NH-90, un véhicule aérien sans pilote Reaper (UAV) et un nouvel avion d'entraînement. En outre, l'armée va acquérir un nouveau système de Commandement et de Contrôle et rénover ses casernes, 17 hélicoptères Chinook seront modernisés, et l'Espagne financera le remplacement du chasseur F-18. Cospedal a confirmé que les dépenses militaires dans la participation de l'Espagne à 17 missions militaires dans le monde l'année dernière étaient de 835 millions d'euros, soit 8,2% de plus que l'année précédente. L'Espagne participera à la coopération structurée permanente (PESCO) de l'Union européenne (UE) sur la sécurité et la défense et dirigera le système de commandement et de contrôle pour les missions et opérations de l'UE. Le PESCO a été accepté en novembre dernier par 23 des 28 États membres de l'UE «pour développer conjointement les capacités de défense et les mettre à la disposition des opérations militaires de l'UE». L'engagement de l'Espagne avec PESCO reflète la tentative de l'élite dirigeante en Espagne et en Europe de défendre leurs positions économiques et militaires vis-à-vis des concurrents actuels et potentiels, dans une situation menacée par le Brexit et la politique de l'«Amérique d'abord» de l'administration Trump. Le gouvernement espagnol tente de surmonter la contradiction entre soutenir PESCO, dirigé par l'Allemagne, et l'OTAN, dirigée par les États-Unis, deux projets militaristes incompatibles à long terme. Cela a été reflété dans une résolution proposée par le gouvernement qui sera débattue lors d'une prochaine session parlementaire, qui appelle à améliorer les relations UE-É.-U. dans le domaine de la défense, tout en concluant que «nous Européens devons assumer plus que jamais la responsabilité de notre propre sécurité». La croissance du militarisme espagnol, comme ailleurs dans le monde, est la réponse de la classe dirigeante à l'augmentation des inégalités, à l'aggravation de la crise économique et aux conflits croissants entre les grandes puissances. Son objectif, récemment exprimé dans la nouvelle Stratégie de sécurité nationale des États-Unis, est la conquête de nouvelles sphères d'influence, de marchés et de matières premières – surtout en conflit avec la Russie et la Chine – et de détourner les tensions sociales vers l'extérieur. Le principal obstacle pour la classe dirigeante espagnole est l'hostilité traditionnelle de la population envers l'armée. Cela a été récemment révélé dans la tentative d'ouvrir un débat pour réimposer la conscription, à l'instar de la France sous le président Emmanuel Macron. Tous les principaux quotidiens ont publié des articles et des commentaires déplorant l'hostilité de la population à une telle mesure. Le principal chercheur promilitariste du Real Instituto Elcano, Félix Arteaga, s'est plaint à El Mundo: «Soulever ici la conscription serait un suicide politique, d'abord parce qu'il n'y a pas de besoin militaire pour le justifier, et ensuite parce que le concept d'obligation n'est pas aimé par la société espagnole. Il n'y a pas de mentalité ou de culture d'identité nationale et, bien sûr, personne ne croit qu'on devrait donner sa vie pour défendre le pays.» La capacité de l'élite dirigeante espagnole à poursuivre ses ambitions militaires est en grande partie due au rôle de Podemos, le parti de la pseudo-gauche, qui a été pratiquement silencieux sur ces développements ou bien les a ouvertement approuvés. Le mois dernier, Podemos a dissimulé une intervention espagnole accrue au Mali, où une «mission de formation» de l'UE se poursuit encore cinq ans après que des groupes djihadistes ont envahi le nord du pays en 2012, provoquant une vague de réfugiés, dont des milliers ont tenté de traverser la Méditerranée vers l'Europe, et beaucoup d'entre eux se sont noyés. Le 24 janvier, Cospedal a comparu devant la Commission de défense pour obtenir l'autorisation tardive d'approuver la prise de contrôle de la mission par l'Espagne et l'envoi de plus de troupes le 9 janvier. Elle a averti la commission qu'une participation accrue à l'intervention de l'UE était «fondamentale» et que l'Afrique du Nord était «un endroit stratégique» pour l'Espagne. Juan Antonio Delgado, le porte-parole de Podemos pour les affaires militaires, s'est plaint du fait que Cospedal eût «enfreint la loi» en envoyant les troupes avant l'approbation parlementaire. Il a révélé: «J'étais au Mali il y a trois mois et j'ai appris que l'Espagne reprendrait l'opération», avant de demander à Cospedal: «Durant tout ce temps, n'a-t-on pas eu le temps de demander une autorisation?» La question évidente est pourquoi Delgado lui-même n'a pas insisté sur la question... et quand est venu le vote [sur l'autorisation] à la commission il s'est simplement abstenu. Le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, a été plus explicite: il a attaqué Cospedal de la droite après la mort d'un pilote tué dans un accident d'avion en octobre dernier. Il lui a dit: «Le patriotisme est la défense des droits des professionnels de nos forces armées. Il est honteux que dans ce pays, certains qui parlent de notre patrie ne respectent pas les droits des travailleurs qui sont là pour nous protéger tous et dont la vie ne peut être mise en danger.» De telles déclarations prouvent que Podemos est un parti proguerre, se proposant comme une plate-forme politique fiable pour le militarisme espagnol. Depuis sa fondation, Podemos a créé des cellules dans l'armée et a fait un effort explicite pour articuler ses principales revendications. L'ancien chef d'état-major de la Défense, Julio Rodríguez Fernández, a été candidat de Podemos lors des récentes élections législatives et est le secrétaire général de Podemos dans la municipalité de Madrid, où il sera le principal candidat du parti aux élections de l'année prochaine. https://www.wsws.org/fr/articles/2018/02/09/spml-f09.html

  • Sikorsky Unveils Raider-X Proposal For FARA Armed Scout

    15 octobre 2019 | International, Aérospatial

    Sikorsky Unveils Raider-X Proposal For FARA Armed Scout

    Graham Warwick Sikorsky is emphasizing growth capability to stay ahead of evolving threats as it unveils its offering in the U.S. Army's Future Attack Reconnaissance Aircraft (FARA) competition, the Raider-X. The coaxial rigid-rotor compound helicopter is a development of the S-97 Raider prototype now in flight testing. The Raider-X is about 20% larger, with a 14,000-lb. gross weight compared with 11,000 lb. for the S-97, and a 39-ft. rotor diameter compared with 34 ft. for the Raider. The Army requires a rotor diameter of no more than 40 ft. so that FARA can fly between buildings in urban combat. The Raider-X will exceed the FARA's threshold maximum speed of 180 kt. Sikorsky is not saying how fast it will fly, but notes the S-97 has reached 215 kt., and 207 kt. in level flight—exceeding the 205 kt. target in the Army's initial capability document, says Tim Malia, director of Future Vertical Lift - Light. The Army subsequently reduced the threshold maximum speed to enable a wider competition for the FARA program. But Malia says the greater speed and payload capability of Sikorsky's X2 coaxial rigid-rotor compound configuration compared with a conventional helicopter provides growth capacity. “We looked at a single main rotor helicopter for FARA, but it would be minimally compliant in the early 2020s. We need to be able to stay ahead of the threat into the 2030s and 2040s,” he says. Bell is proposing a winged, single-main-rotor helicopter for FARA, while AVX Aircraft is offering a coaxial-rotor, ducted-fan compound. Boeing and Karem Aircraft have yet to unveil their concepts. “Single main rotor will not be able to keep up. It's already tapped out meeting the minimal FARA requirements. It does not have the ability to grow capability over time,” Malia says. “We didn't want to pull out all the stops to be minimally compliant when we had X2 able to carry more payload and go faster.” The Raider-X has four-blade rotors and a pusher propulsor. The coaxial rotors generate lift only on the advancing sides, eliminating retreating-blade stall and enabling higher speed. At high speed, 90% of the engine power goes to the propulsor, says Bill Fell, senior experimental test pilot. The propulsor is declutched at low speed to reduce noise. The Raider-X closely resembles the S-97 prototype, with side-by-side seating. Compared with tandem seating, this improves crew coordination and situational awareness, Malia says. “And we can do it aerodynamically because of the robust performance inherent in X2. We are not trying to get out every last ounce of drag.” Behind the cockpit is a large internal weapons bay. Internal carriage of missiles and unmanned aircraft—which the Army calls air-launched effects (ALE)—is a FARA requirement, but Malia says the cabin-like volume of Raider-X's bay provides growth space for future, larger systems. “The minimum threshold works now, but what if in 2030 there is a new ALE that can be decisive, but can't be carried?” he asks. The Raider-X is powered by a single 3,000-shp-class General Electric T901 turboshaft—government-furnished equipment to all FARA bidders. “We do not have an additional engine to increase speed,” Malia says, referring to the supplemental power unit in Bell's 360 Invictus. This augments power from the single T901 to give the single-main-rotor, tandem-seat Invictus a 185-kt. maximum speed. “We use the power available and have a solid design built around it,” he says. “The T901 provides speeds out of the chute in excess of requirements and, as it improves, we can take direct benefit. We have a growth path to additional speed and payload as the T901 power increases.” Sikorsky is using the industry-funded S-97 prototype to reduce risk for its FARA bid, conducting flight testing to validate design models and optimize the Raider-X. This includes flying new rotor blades designed to reduce drag and vibration. “We are getting exactly the results the models said,” Malia says. With two rotor systems and a propulsor, Sikorsky is paying close attention to the Raider-X's cost. “We have done a complete affordability analysis and design to cost. We are extremely confident we will come in under the cost goal,” he says. Several divisions of parent company Lockheed Martin are part of Sikorsky's FARA team, Malia says, including Aeronautics, Missiles and Fire Control and Rotary and Mission Systems. Swift Engineering will build the airframe if Sikorsky wins one of two FARA competitive prototype contracts scheduled to be awarded in March 2020. The Army flyoff is planned for 2023, with the first unit to be equipped by 2028. “There is a critical cap in vertical lift, in attack/reconnaissance, and that gap is really impactful to the Army in the 2020s, ‘30s, ‘40s, even ‘50s. So there is a need for a long-term solution,” Malia says. “The threat is projected to evolve rapidly, so we require significant capability growth on our side to stay ahead. Raider-X can provide an asymmetric advantage in the 2030s-50s.” https://aviationweek.com/defense/sikorsky-unveils-raider-x-proposal-fara-armed-scout

  • Contracts for March 17, 2021

    18 mars 2021 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité

    Contracts for March 17, 2021

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