26 février 2024 | International, Sécurité
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3 février 2020 | International, Aérospatial, Naval, Terrestre, C4ISR, Sécurité
LE BREXIT ET LES ENTREPRISES Londres veut continuer à assumer un rôle majeur dans la sécurité européenne, mais le pays sort de l'Union au moment où celle-ci s'engage davantage pour assurer la sécurité des Etats membres. Ce qui soulève de nombreuses questions. Anne Bauer @annebauerbrux
Les Britanniques ne cessent de le répéter : leur départ de l'Union européenne ne remet pas en cause leur volonté de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la défense de l'Europe. Ainsi la Grande-Bretagne participe, depuis le premier jour, à l'Initiative européenne d'intervention (IEI), le club des Etats-Majors européens lancé par le président Emmanuel Macron. Elle est, avec la France, le principal appui des Américains dans la coalition internationale au Levant et au Sahel, elle soutient les forces françaises par la mise à disposition de trois hélicoptères Chinook.
En termes de coopération militaire, les Britanniques sont à bord de l'avion de chasse européen, Eurofighter, de l'avion de transport militaire A400M, de la constellation Galileo et de divers programmes de missiles, notamment via la firme européenne MBDA. Et en novembre prochain, la France et la Grande-Bretagne, les deux seules armées du continent européen dotées de l'arme nucléaire, devraient fêter les dix ans du traité bilatéral de Lancaster House et lancer, à l'occasion, un projet clé : le démonstrateur d'un nouveau missile de croisière franco-britannique .
Chez le missilier européen MBDA, on insiste d'ailleurs sur « la force et la pérennité de la relation franco-britannique en matière de défense et de sécurité, initiée en 1998 à Saint-Malo et formalisée en 2010 par le traité de Lancaster House ». Et de rappeler que cette relation bilatérale est au coeur même du projet de l'entreprise , qui est de b'tir un champion mondial des missiles, en partageant l'effort industriel au travers de programmes en coopération européenne.
De fait, du côté des industriels de la défense, le Brexit inquiète peu à court terme. Les biens de défense sont exonérés des règles générales de l'OMC sur les droits de douane. Et le commerce des armes est un sujet à part, régi par des conventions particulières. Dans l'aéronautique en outre, chacun est désormais certain que Londres restera membre de l'Agence européenne de sécurité aérienne, qui édicte les normes et veille à leur application.
Interrogé par « Les Echos », le patron d'Airbus, Guillaume Faury, déclarait en septembre dernier que « les craintes relatives à la perte des certifications aéronautiques de production et de conception pour les pièces produites au Royaume-Uni, ainsi que pour la libre circulation de nos employés, ont été écartées, à force de travail en interne et avec les gouvernements. »
Toutefois, le Brexit intervient au moment même où l'UE engage une dynamique nouvelle en matière de défense. Pour la première fois, le budget européen pourra servir à subventionner la recherche et le développement de programmes d'armement. Or de facto, les Anglais sont déjà hors jeu.
Dans l'anticipation du Brexit, ils ne participent pas à la nouvelle politique de « coopération structurée permanente », qui a donné naissance à une quarantaine de projets de coopération dans la défense entre divers pays européens. Et, faute de répondant côté anglais, Paris s'est tourné vers Berlin pour envisager le futur de deux équipements clé de défense : l'avion de combat du futur et le char de nouvelle génération.
Les Britanniques ne font pas non plus partie du futur Fonds européen de défense, qui doit aider au financement de ses projets. Enfin, ils quittent les instances dirigeantes de l'Agence européenne de défense. Au sein des industriels du secteur, nombre d'opérateurs souhaitent le retour de la Grande-Bretagne dans les instances européennes.
Car personne n'a intérêt à maintenir des tensions, comme celles nées de l'exclusion de Londres du réseau protégé de communication gouvernementale, de la constellation Galileo. Dans l'aéronautique, chacun espère que le futur avion de combat franco-allemand, le SCAF, et son concurrent britannique, le projet Tempest mené avec les Italiens et les Suèdois, se rejoindront un jour.
« C'est dans l'intérêt des Britanniques comme dans celui des Européens, qu'un terrain d'entente soit trouvé dans les futurs traités d'association qui seront négociés cette année », commente le président de MBDA, Eric Béranger. « Le Royaume-Uni devrait pouvoir bénéficier d'un statut particulier qui permettra de poursuivre les nombreuses coopérations qu'il a en Europe, dans les missiles bien évidemment, mais aussi dans l'aviation militaire ou le spatial de défense », ajoute-t-il.
Mais avec un groupe principal de défense BAE Systems, qui est déjà un important fournisseur de l'armée américaine, la tentation britannique peut être de regarder davantage outre-Atlantique qu'outre Manche.
26 février 2024 | International, Sécurité
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24 juillet 2024 | International, Terrestre
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1 août 2018 | International, Aérospatial
By: Kyle Rempfer The Air Force began conducting its own depot maintenance for JSTARS July 17 at Robins Air Force Base, Georgia, in an effort to field the Air Force's primary ground surveillance and battle management aircraft quicker, despite contractor shortfalls. Maintenance for the E-8C Joint Surveillance Target Attack Radar System aircraft was previously done exclusively by Northrop Grumman at a facility in Louisiana, but the service has said the maintenance was too slow. Now, Warner Robins Air Logistics Complex will supplement the contractors to speed up the process. “Historically, the contractor has averaged about 400 days per aircraft,” Air Force Material Command spokesman Derek Kaufman told Air Force Times. “The driver has been to increase the number of aircraft available for operations and training. The Air Force intends to fly JSTARS into the mid-to-late 2020s, while the follow-on Advanced Battle Management System [ABMS] is developed," Kaufman said. The Air Force has not released exactly what the ABMS entails, but it will fuse information from satellites, drones, ground sensors and manned ISR aircraft. Because Robbins AFB is also playing host to the initial elements of the ABMS program, Kaufman said the base will continue to play a role in the command and control mission. In the meantime, maintenance delays for existing JSTARS must be streamlined, according to the press release announcing the push. “We've been focusing intensely for a couple of years on improving contractor-led depot performance, but aircraft are still remaining in depot too long,” said Steven Wert, the Air Force's program executive officer for battle management, who oversees these efforts. “We have to find ways to increase throughput and overall depot capacity, and we believe this option is well worth exploring.” The work done at the new facility will help the Air Force better understand the costs of performing JSTARS depot maintenance on its own. “Should this first organic induction prove successful, we currently plan two more JSTARS aircraft to be inducted, one per year,” Kaufman said. It's important to note that this maintenance plan is separate from efforts to retire the Air Force's fleet of 17 JSTARS. The 2019 defense authorization bill allocates funds for the ABMS program, but the Air Force will not be able to retire any of these planes until the second phase of that program is declared operational, according to Congress' bill. As a result, service officials are anxious to get more JSTARS into the air for operations and training while waiting to bring the ABMS program online. In addition to slow delivery, Northrop Grumman has had some issues with their maintenance in the past. An Air Force investigation released in March 2017 showed that contract maintainers left drainage holes covered on the bottom of a JSTARS' radome during depot maintenance between March 2015 and July 2016. This caused the radome to collect water and inflicted $7.35 million worth of damage to the aircraft. That damage was discovered on July 28, 2016, when the JSTARS aircraft assigned to the 116th Air Control Wing at Robins experienced radar failures during checks conducted by Air Force radar specialists. “When the specialists opened the radome for the radar, they discovered portions of the radar immersed in standing water with visible corrosion damage,” the report states. In the future, inducting more aircraft into the Air Force's own depot maintenance facility could offer some advantages, according to the service. The program office, operational wings, functional check flight crews and Air Combat Command's flight test detachment are all co-located at Robins. These locality benefits could help cut down on transportation costs. Additionally, start-up costs should be minimal because Robins already hosts the E-8C operational wings, according to the Air Force. “Our dedicated professionals and mission partners have extensive experience in overhauling and modifying large aircraft like the C-130, C-17 and C-5 fleet. I'm confident our team can leverage this experience and help the JSTARS community improve aircraft availability,” said Brig. Gen. John Kubinec, commander of Warner Robins Air Logistics Complex, in another press release. “Our team is excited about this opportunity and we stand ready to support this effort by working closely with the PEO and Northrop Grumman.” The Air Force still has an agreement with Northrop Grumman that runs through 2022, called a Total System Support Responsibility contract. The depot maintenance at Robins “would supplement, not supplant," the work being done by the existing contract, the Air Force clarified. “In fact, the Air Force will need Northrop's help to successfully execute this proof of concept,” according to the release. https://www.airforcetimes.com/news/your-air-force/2018/07/31/air-force-begins-in-house-jstars-maintenance-amid-northrop-grummans-shortfalls/