11 décembre 2023 | International, Terrestre

BAE Systems announces team for the UK's future artillery programme

The three companies, each with a well-established supply chain in the UK, plan to work with other UK businesses as plans progress.

https://www.epicos.com/article/783407/bae-systems-announces-team-uks-future-artillery-programme

Sur le même sujet

  • Drones militaires : la Cour des comptes pointe les échecs français

    26 février 2020 | International, Aérospatial

    Drones militaires : la Cour des comptes pointe les échecs français

    Projets européens avortés, achats de matériels américains, retards multiples : les armées peinent à s'équiper de systèmes aériens téléopérés. Par Guerric Poncet Dès 1964, les armées françaises ont expérimenté de premiers modèles de drones. Mais plus d'un demi-siècle après, force est de constater que la France est à la traîne, et pas qu'un peu. Si on la compare avec des États de même rang militaire, comme le Royaume-Uni par exemple, le constat est sans appel : Paris aligne cinq drones Reaper (armés depuis fin 2019) et quelques dizaines de drones tactiques et légers, là où Londres dispose de dix drones Reaper (armés depuis 2007), d'une cinquantaine de drones tactiques et de plusieurs centaines de drones légers. Dans son rapport public 2020, la Cour des comptes pointe cette défaillance majeure, expliquant que « la France a tardé à tirer les conséquences de l'intérêt des drones dans les opérations militaires modernes ». Pour les sages, « l'effet conjugué des mésententes entre industriels, du manque de vision prospective des armées et des changements de pied des pouvoirs publics ont eu pour conséquences, dommageables et coûteuses, de prolonger la durée de vie de matériels vieillissants ». Ils ont aussi « conduit à l'acquisition de matériels américains aux conditions d'utilisation contraignantes et restrictives ». Ainsi, les premiers drones Reaper acquis en 2013 par la France pour répondre à l'urgence opérationnelle dans la bande sahélo-saharienne ont été prélevés sur des lignes d'assemblage destinées aux forces américaines. Ils ont donc fait l'objet de restrictions d'utilisation drastiques qui ont beaucoup compliqué leur début de vie opérationnelle. Par exemple, leur déploiement hors d'Afrique subsaharienne étant verrouillé, « pour rapatrier un vecteur aérien de Niamey à Cognac (où se situe l'escadron de drones 1/33 Belfort, qui opère les Reaper), un accord américain préalable, attendu de longs mois, a été nécessaire », racontent les sages. 2 % du budget des programmes d'armement « Les investissements liés aux programmes d'acquisition se sont accélérés ces dernières années, surtout depuis 2015, mais restent encore limités (...) en termes d'efficacité et de coûts », soulignent les sages, en référence notamment aux longues négociations entre les industriels européens et le ministère des Armées, qui juge les programmes excessivement coûteux et répète qu'il ne signera pas tant que les tarifs n'auront pas été revus nettement à la baisse. Mais l'appétit des industriels n'est pas le seul problème : « rapportés aux investissements annuels du ministère des Armées dans les programmes d'armement sur la période récente, les montants totaux dédiés aux drones n'ont jamais représenté plus de 2 % de l'effort global », explique aussi le rapport. Pour ne pas être éjecté des grandes puissances aériennes mondiales, il va donc falloir changer de braquet sur les drones. « L'important investissement, de l'ordre de 800 millions d'euros, réalisé pour acheter des drones américains, n'est que la première étape d'efforts financiers conséquents à venir », prévient le texte, qui pointe en particulier le retard pris par la Marine nationale dans le domaine des drones aériens, en raison des arbitrages effectués par le ministère notamment. « Les besoins (de la marine, NDLR) sont portés par la surveillance maritime de la deuxième plus vaste zone économique exclusive (ZEE) au monde, après celle des États-Unis », rappelle la Cour, qui espère l'aboutissement rapide d'un « système de drones tactiques à décollage et atterrissage vertical ». Les marins devraient être équipés d'un drone par navire d'ici 2030, mais en l'absence d'un programme suffisamment avancé à dix ans de cette échéance, la promesse semble difficile à tenir... sauf à acheter, de nouveau, hors d'Europe. « Des résistances d'ordre culturel » chez les aviateurs Le rapport relève aussi les nombreux échecs de projets européens de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance) comme EuroMALE, Advanced UAV/Talarion ou Telemos, et les « difficultés qui s'amoncellent » pour le nouveau programme MALE en cours de développement. Pour les quatre pays partenaires (Allemagne, Espagne, France et Italie), ce dernier projet « présente des enjeux stratégiques qui vont largement au-delà de l'acquisition des matériels », car son succès ouvrira ou fermera les vannes de la coopération — et donc de la souveraineté – européenne dans le domaine. Pour le ministère des Armées français, les négociations doivent être bouclées début 2020, pour une notification du contrat mi-2020, car la situation est critique. « Il serait difficilement compréhensible qu'en 2028, les armées françaises ne soient pas dotées d'équipements aussi performants que ceux d'ores et déjà disponibles sur le marché », martèle le ministère dans sa réponse, publiée en annexe du rapport de la Cour des comptes. Enfin, les sages pointent des problèmes qui ne sont pas directement liés aux programmes d'armement, dont « des résistances d'ordre culturel, en particulier au sein de l'armée de l'air, dans la mesure où les drones bousculent les équilibres actuels qui placent le pilote au cœur du dispositif aérien ». Avec les restrictions budgétaires, les heures de vol d'entraînement se font rares, et les missions opérationnelles sont méticuleusement réparties entre les pilotes au sein de l'armée de l'air comme de l'aéronavale : ils craignent logiquement que l'arrivée massive de drones n'empiète sur leurs platebandes. https://www.lepoint.fr/societe/drones-militaires-la-cour-des-comptes-pointe-les-echecs-francais-25-02-2020-2364337_23.php

  • L'impact du Coronavirus pour l'Europe

    23 avril 2020 | International, Aérospatial

    L'impact du Coronavirus pour l'Europe

    Au-delà du plan sanitaire, la crise du Coronavirus impacte l'ensemble des projets des Etats et vient questionner l'Europe. L'Europe questionnée. Le Sénat, à travers la commission des affaires étrangères et de la défense et des sénateurs Hélène Conway-Mouret et Ronan Le Gleut, a présenté les impacts de la crise du coronavirus sur l'Europe, sous l'angle de la défense et de la sécurité. Et le constat semble sans appel : la coopération entre les Etats européens doit être renforcée. « Le bilan de la coopération européenne est pour le moment nuancé : des coopérations bilatérales ont permis des transferts de patients du Grand Est vers des pays frontaliers [...] mais le Conseil européen du 26 mats a donné le spectacle d'Etats membres divisés, incapables de répondre rapidement à l'urgence de la situation », rapporte les deux sénateurs, en rappelant par ailleurs que des mécanismes existants permettraient une coopération accrue, à l'instar de l'article 222 du TFUE qui met en avant le principe de solidarité. Surveiller le contexte international. Cette nécessité de coopération est à analyser à la lumière du contexte international précédent la crise et renforcé par l'événement sanitaire qui touche actuellement le monde. « La crise risque en effet d'accentuer les évolutions stratégiques en cours : l'effritement de l'Europe, le désengagement américain et l'affirmation de puissance de certains Etats qui ne manqueront pas de s'emparer de la faiblesse de l'Europe pour faire avancer leurs propres intérêts », expliquent les deux sénateurs. En effet, on ne manquera pas de noter que si la crise touche violemment la grande majorité des Etats du monde, certains restent épargner, à l'instar de la Corée du Nord qui profite de l'occasion pour démontrer ses capacités militaires et mener des essais de missiles. De même, certains Etats profitent de l'absentéisme de réponse européenne pour nouer des liens précieux avec des pays du vieux continent en leur apportant une aide cruciale face à la crise. « Plusieurs acteurs et observateurs estiment aujourd'hui que la Chine et la Russie utilisent la crise sanitaire pour faire avancer leurs intérêts et renforcer leur influence. [...] Le déploiement de militaires russes en Italie, dans les zones les plus touchées par l'épidémie (Bergame) suscite des interrogations », rapportent les deux sénateurs. Rester présent en OPEX. Une autre préoccupation liée à la crise sanitaire actuelle réside dans la gestion des opérations extérieures. Une préoccupation qui touche d'autant plus la France, qui est aux premières loges au niveau européen. L'Europe « ne doit pas se détourner du reste du monde car la pandémie, si elle mobilise les esprits, ne fait pas disparaître les autres crises, et risque même de les aggraver », soulignent les auteurs. Une attention particulière doit être donnée à l'Afrique, qui souffre déjà d'importants déséquilibres économiques et d'inégalités sociales majeures, souvent à la racine des conflits qui sévissent actuellement sur le continent. Or cette situation pourrait se trouver largement accentuée par la crise du coronavirus, touchant massivement les économies des pays à travers le monde. Une accentuation des problèmes économiques et sociaux en Afrique pourrait aboutir à des désaccords internes pouvant mener à des affrontements. Retour à la case départ ? https://air-cosmos.com/article/limpact-du-coronavirus-pour-leurope-22957

  • SENOP receives significant orders from the Finnish Defence Forces for Night Vision and Target Acquisition devices

    10 mai 2023 | International, C4ISR

    SENOP receives significant orders from the Finnish Defence Forces for Night Vision and Target Acquisition devices

    Senop will deliver the equipment and lifecycle upgrades to the Finnish Defence Forces between 2023 and 2025

Toutes les nouvelles