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October 29, 2021 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

Will industry keep up with Army modernization?

Army Chief of Staff Gen. James McConville spoke to Defense News about the trajectory of industry and Army modernization.

https://www.defensenews.com/video/2021/10/25/will-industry-keep-up-with-army-modernization/

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  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    June 7, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE – OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'‘Europe de la défense' — un ‘mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires — permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

  • Australian subs to get sonar boost

    June 20, 2018 | International, Naval

    Australian subs to get sonar boost

    Pierre Tran PARIS — Thales has sealed a deal worth AU $230 million (U.S. $169 million) to boost the sonar capability on the Australian Navy's six-strong fleet of Collins submarines, drawing on teams working in Britain, France and Australia. “Australia's strategic priority on enhancing its submarine capability will be supported by Thales through major upgrades of the sonar system on all six Collins class submarines,” the electronics company said in a June 14 statement. Thales' work is part of a total AU $542 million project to install a modular cylindrical array, based on sonar 2076 submarine technology developed by its British unit, the company said. That modular array replaces a cylindrical array installed in the 1980s. A new flank array from the Thales French unit will replace the existing system. Thales will work with the combat system integrator, Raytheon Australia, which will integrate products from other suppliers including Sonartech Atlas and L3 Oceania. The sonar work will support more than 140 local jobs, of which 50 will be Thales staff at its Rydalmere plant, western Sydney, the company said. That deal follows Thales winning in November 2016 a contract for design and pre-production to upgrade cylindrical and flank array sonars, including onboard processing, on the Collins boats. Separately, Thales hopes to win business worth more than AU $1.6 billion to supply sonars and other equipment on the Australian acquisition of 12 ocean-going attack submarines. Lockheed Martin is combat systems integrator and Naval Group the prime contractor on that program worth some AU $50 billion. https://www.defensenews.com/global/asia-pacific/2018/06/19/australian-subs-to-get-sonar-boost/

  • DARPA: Teaching AI Systems to Adapt to Dynamic Environments

    February 18, 2019 | International, C4ISR

    DARPA: Teaching AI Systems to Adapt to Dynamic Environments

    Current AI systems excel at tasks defined by rigid rules – such as mastering the board games Go and chess with proficiency surpassing world-class human players. However, AI systems aren't very good at adapting to constantly changing conditions commonly faced by troops in the real world – from reacting to an adversary's surprise actions, to fluctuating weather, to operating in unfamiliar terrain. For AI systems to effectively partner with humans across a spectrum of military applications, intelligent machines need to graduate from closed-world problem solving within confined boundaries to open-world challenges characterized by fluid and novel situations. To attempt this leap, DARPA today announced the Science of Artificial Intelligence and Learning for Open-world Novelty (SAIL-ON) program. SAIL-ON intends to research and develop the underlying scientific principles and general engineering techniques and algorithms needed to create AI systems that act appropriately and effectively in novel situations that occur in open worlds. The program's goals are to develop scientific principles to quantify and characterize novelty in open-world domains, create AI systems that react to novelty in those domains, and to demonstrate and evaluate these systems in a selected DoD domain. A Proposers Day for interested proposers is scheduled for March 5, 2019, in Arlington, Virginia: https://go.usa.gov/xEUWh “Imagine if the rules for chess were changed mid-game,” said Ted Senator, program manager in DARPA's Defense Sciences Office. “How would an AI system know if the board had become larger, or if the object of the game was no longer to checkmate your opponent's king but to capture all his pawns? Or what if rooks could now move like bishops? Would the AI be able to figure out what had changed and be able to adapt to it?” Existing AI systems become ineffective and are unable to adapt when something significant and unexpected occurs. Unlike people, who recognize new experiences and adjust their behavior accordingly, machines continue to apply outmoded techniques until they are retrained. Given enough data, machines are able to do statistical reasoning well, such as classifying images for face-recognition, Senator said. Another example is DARPA's AI push in self-driving cars in the early 2000s, which led to the current revolution in autonomous vehicles. Thanks to massive amounts of data that include rare-event experiences collected from tens of millions of autonomous miles, self-driving technology is coming into its own. But the available data is specific to generally well-defined environments with known rules of the road. “It wouldn't be practical to try to generate a similar data set of millions of self-driving miles for military ground systems that travel off-road, in hostile environments and constantly face novel conditions with high stakes, let alone for autonomous military systems operating in the air and on sea,” Senator said. If successful, SAIL-ON would teach an AI system how to learn and react appropriately without needing to be retrained on a large data set. The program seeks to lay the technical foundation that would empower machines, regardless of the domain, to go through the military OODA loop process themselves – observe the situation, orient to what they observe, decide the best course of action, and then act. “The first thing an AI system has to do is recognize the world has changed. The second thing it needs to do is characterize how the world changed. The third thing it needs to do is adapt its response appropriately,” Senator said. “The fourth thing, once it learns to adapt, is for it to update its model of the world.” SAIL-ON will require performers and teams to characterize and quantify types and degrees of novelty in open worlds, to construct software that generates novel situations at distinct levels of a novelty hierarchy in selected domains, and to develop algorithms and systems that are capable of identifying and responding to novelty in multiple open-world domains. SAIL-ON seeks expertise in multiple subfields of AI, including machine learning, plan recognition, knowledge representation, anomaly detection, fault diagnosis and recovery, probabilistic programming, and others. A Broad Agency Announcement (BAA) solicitation is expected to be posted in the near future and will be available on DARPA's FedBizOpps page: http://go.usa.gov/Dom https://www.darpa.mil/news-events/2019-02-14

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