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July 15, 2022 | International, Naval

USAF, Navy Concluding Five-Year Microwave Weapon Test

The US Navy and Air Force Research Laboratory are wrapping up a five-year joint effort to develop high-power microwave technology.

https://www.thedefensepost.com/2022/07/12/usaf-navy-microwave-weapon-test

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  • Spain’s military still has eyes for the F-35 despite European fighter push

    June 13, 2019 | International, Aerospace

    Spain’s military still has eyes for the F-35 despite European fighter push

    By: Sebastian Sprenger MADRID – The Spanish navy and air force are still interested in the American F-35 fighter jet, even though the government is about to join a Franco-German program to develop a new European plane. The two services are in the beginning stages of an analysis in which the Lockheed Martin-made aircraft is emerging as a key contender, officials told reporters on the sidelines of the FEINDEF defense expo here in late May. For the navy, the choice for the short-takeoff-and-landing variant of the jet, dubbed the F-35B, appears to be more clear-cut than for the air force. The Spanish navy wants to replace its 12 Harrier jets, which are launched from the LPH Juan Carlos I. That ship's short, ski-jump deck makes the F-35B the only option on the market, according to Cdr. Antonio Estevan, a staff officer at the service's plans and policy division. “From a technical point of view, it's a very interesting option for us,” Estevan said. “The problem is the cost. The version for us would be, as far as I know, $100 million; the air force version $80 million. We are talking about high prices. Even the American president was surprised when he realized the cost.” Air force officials, meanwhile, are keeping their options more open when it comes to replacing the service's 84 Boeing-made F-18s. Twenty planes of the “A” variant, stationed on the Canary Islands, need to be replaced first, by 2025, according to Brig Gen. Juan Pablo Sanchez de Lara, chief of the Spanish Air Force's plans division. Airbus has its eyes on that business and is offering to outfit the squadron with the Eurofighter. While that outcome is also the air force's expectation, a replacement for the rest of the F-18 fleet, 64 planes of the “M” designation, is still up for grabs, according to Sanchez de Lara. The two services cooperating on the requirements of a potentially joint program means the F-35 is on the table in some form or another, though it's unclear how compatible the branches' needs will be in the end. “For the navy, it's a very simple solution because they need an aircraft for vertical, short takeoff,” Sanchez de Lara said. “For us, it's different.” Both services want new aircraft by around 2030. That would be ten years before the Future Combat Air System program, led by Airbus and Dassault, is scheduled to field a new combat aircraft. The situation in Spain is reminiscent of the choice Germany faced about the F-35, and the government's decision earlier this year to ditch the plane as a contender to replace the Tornado. The Luftwaffe, the German air force, was reportedly in favor of the American fifth-generation plane, while the defense ministry's civilian leadership preferred an upgraded version of the Eurofighter Typhoon. Airbus had lobbied hard against the F-35, arguing that the pick of a new U.S. aircraft at this stage would effectively sink the entire FCAS project. Meanwhile, two F-35s arrived at Llanos Air Base near Albacete, Spain, earlier this week for training with other NATO air forces, according to announcements from the U.S. Air Force and NATO. During the Tactical Leadership Program officials practiced integrating the aircraft into a search-and-rescue drill to extract friendly forces from enemy territory, a June 11 alliance statement reads. https://www.defensenews.com/global/europe/2019/06/12/spains-military-still-has-eyes-for-the-f-35-despite-european-fighter-push/

  • AIR2030: A la rencontre de Dassault et du Rafale

    October 18, 2018 | International, Aerospace

    AIR2030: A la rencontre de Dassault et du Rafale

    Alexis Pfefferlé Une industrie de la défense en Suisse ? Existe-t-il une industrie de la défense en Suisse ? Cette question, pertinente, fut posée par certains parlementaires à l'heure de décider si le programme AIR 2030 devait être conditionné à des affaires compensatoires. La réponse à cette question en Suisse n'est pas aussi claire que ce qu'elle pourrait être en France ou en l'Allemagne, pays qui possèdent des industries lourdes dévolues entièrement au secteur sécurité & défense. En Suisse, dont on rappelle que le tissu économique se compose à 90% de PME, l'industrie de la défense se compose d'une myriade de PME/PMI qui produisent principalement des machines ou des composants qui rentrent dans la chaine de production de groupes étrangers actifs dans le domaine. Par exemple, nos machines à haute précision sont aussi utiles et demandées dans le domaine civile que militaire. Selon SWISSMEM, l'association faîtière des PME et des grandes entreprises de l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (industrie MEM), l'industrie MEM concerne près de 320'000 emplois en Suisse et un chiffre d'affaire à l'export trois fois supérieur à celui de l'industrie horlogère. La part de l'industrie de défense est nettement plus faible mais permet de maintenir en Suisse des postes de travail à très haute valeur ajoutée. A la lecture de ces chiffres, les affaires compensatoires prévues dans le programme AIR2030 sont indiscutablement une opportunité exceptionnelle pour l'économie suisse. Dassault – Safran – Thalès, l'excellence industrielle française Retour à Lausanne le mercredi 16 octobre, 0800, pour la seconde journée BtoB entre les industriels suisses et les avionneurs retenus dans le cadre du programme AIR2030. Au menu de ce jour, le Rafale du consortium Dassault – Safran – Thalès. Le Rafale est un biréacteur de 4ème génération voire 4ème génération +, selon les classifications, en vertu d'une certaine furtivité active et tactique. C'est le fleuron de l'armée de l'air française et probablement le chasseur européen le plus avancé en matière technologique. La présentation est dirigée par Monsieur Florent SEYROL, responsable du Business Développement et Coopération Internationale pour Dassault Aviation et par Monsieur Pascal DIDIERJEAN pour le groupe Safran. Le programme Rafale étant un programme achevé en matière d'étude et bien rodé en matière de production, la présentation de Dassault est principalement axée sur la compensation indirecte. Les maîtres mots de la présentation sont l'innovation et la recherche. Poids lourd de l'industrie française et mondiale, Dassault c'est 4.8mia de chiffre d'affaire dont 20% sont alloués à la recherche et au développement. Hormis les pharmas, peu de sociétés suisses ont accès à un tel niveau de financement. Le fil conducteur semble tout trouvé et le consortium formé par Dassault, Safran et Thalès, au travers de leurs divisions combinées, offre de nombreuses possibilités pour les sociétés suisses et des perspectives intéressantes en matière de croissance dans des secteurs allant de l'aéronautique à l'optique en passant par la motorisation et l'électronique. Monsieur Florent SEYROL le souligne, Dassault a une taille internationale, l'expérience de la croissance et des grands contrats, et c'est également cette expérience que le groupe transmet à ses partenaires pour que ceux-ci puissent exploiter pleinement leur potentiel économique. Monsieur Pascal DIDIERJEAN, pour le groupe Safran, abonde dans ce sens, illustrant son propos avec l'exemple de la technologie VTOL (Vertical Take-off and Landing aircraft), où la Suisse, je l'apprends, à une carte à jouer, surtout aux cotés d'un motoriste comme Safran. Premier avionneur à le souligner, Dassault est également très sensible à l'innovation dans le milieu académique et les succès suisses des EPF ne sont pas passés inaperçus. A l'heure des difficultés rencontrées par ces institutions dans le cadre des projets européens, des financements indirectes de ce type dans le cadre des affaires compensatoires seraient pertinents et bienvenus. Pour Dassault, la force de la Suisse c'est l'innovation et investir dans notre pays et nos entreprises c'est investir dans les technologies du futur, un win win français. On notera enfin que plusieurs sociétés suisses présentes se sont félicitées du contact franc et direct qu'ils ont pu avoir avec les représentants du consortium Rafale, plus faciles d'accès et moins rigides que certains concurrents. RAFALE, points forts et points faibles Points forts Dassault-Safran-Thalès ont les moyens de leurs ambitions en matière de R&D et l'innovation suisse pourrait en profiter pleinement Des coûts à l'export réduits compte tenu de la proximité géographique Un calcul politique intéressant avec un allié influent à Bruxelles Points faibles Faible implantation en Suisse à l'heure actuelle Certains cantons où il faudra être très persuasif lors de la votation https://blogs.letemps.ch/alexis-pfefferle/2018/10/17/air2030-a-la-rencontre-de-dassault-et-du-rafale/

  • Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    February 12, 2018 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Loi de programmation militaire 2019-2025: les failles du Budget des armées

    Par Vincent Lamigeon La loi de programmation militaire 2019-2025 marque une remontée en puissance inédite depuis 25 ans, avec une priorité à la régénération des hommes et au renouvellement des matériels. Mais une bonne partie de l'effort financier est reportée au-delà du quinquennat. Et des manques persistent. Près de 300 milliards d'euros en sept ans pour les armées. La loi de programmation militaire 2019-2025 présentée le 8 février marque une remontée en puissance financière inédite depuis la fin de la Guerre froide. Le budget militaire doit ainsi passer de 34,2 milliards d'euros en 2018 à 50 milliards d'euros en 2025, pour atteindre les fameux 2% du PIB promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne. L'augmentation se fera en deux temps : 1,7 milliard d'euros de plus par an jusqu'à 2022, puis 3 milliards par an de 2023 à 2025, avec un ajustement possible des deux dernières annuités en fonction de la situation économique. Que penser de cette "LPM de renouveau", selon les termes du ministère des armées ? A l'évidence, il s'agit d'un effort majeur. Sur la période 2019-2023, le budget moyen du ministère atteindra 39,6 milliards d'euros, soit 23% de plus que la moyenne 2014-2019. Les effectifs des armées vont repartir à la hausse, avec 6.000 postes en plus, dont 3.000 d'ici à 2023. L'hémorragie qui avait vu la défense perdre 60.000 postes de 2005 à 2015 est donc stoppée, avec une priorité marquée pour le renseignement (+ 1.500 postes et 4,6 milliards d'euros investis d'ici à 2025) et la cyberdéfense (+ 1.000 postes, 1,6 milliard d'euros). Même le général Pierre de Villiers, qui avait démissionné en juillet à la suite d'un désaccord budgétaire avec l'Elysée, a salué sur France 3 "une dynamique réelle", tout en se disant vigilant sur le respect des engagements. Renouvellement des équipements La force de cette LPM est d'avoir su trancher sur un point majeur : plutôt que de lancer des grands programmes, type second porte-avions, à forte résonance médiatique mais répondant moins aux besoins opérationnels immédiats, la loi se concentre sur la régénération des hommes et des matériels. Ceux-ci ont été durement éprouvés par des opérations extérieures et intérieures qui dépassent de 30% le niveau prévu par le Livre blanc de 2013. Priorité est donc donnée à la condition de vie des militaires et de leurs familles : 530 millions dans le cadre du "plan familles", et 11 milliards d'euros prévus pour les infrastructures de défense. L'effort est aussi sensible sur les petits équipements, peu médiatisés mais essentiels à la mission des soldats : treillis ignifugés, gilets pare-balles, casques, protection NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). La maintenance, talon d'Achille des armées fraises est également soignée, avec 22 milliards d'euros consacrés à l'entretien des matériels d'ici à 2023. L'autre grande priorité de la LPM est le renouvellement d'équipements hors d''ge. Le programme Scorpion de renouvellement des blindés de l'armée de terre voit ainsi ses livraisons accélérées : 50% des véhicules multi-rôles Griffon et des engins de combats Jaguar seront livrés d'ici à 2025. Ceux-ci remplaceront les antiques VAB et autres AMX 10RC, même si plusieurs centaines de ces machines seront toujours en service en 2025. La Marine ? Elle se verra livrer quatre pétroliers ravitailleurs au lieu de trois, et aura droit à trois avions de patrouille maritime Atlantique 2 rénovés en plus (18 au lieu de 15). Côté armée de l'air, la commande d'avions ravitailleurs A330 MRTT passe de 12 à 15 exemplaires, dont une douzaine livrée d'ici à 2023. Ces appareils remplaceront les antiques C135FR, livrés en 1965. La dissuasion choyée Conformément au souhait d'Emmanuel Macron, le renouvellement de la dissuasion, dans ses deux composantes océanique et aéroportée, est aussi acté, un investissement de 25 milliards d'euros en cinq ans à la clé. Cette accélération permettra de financer le renouvellement du missile ASMP/A embarqué sur Rafale, le lancement du développement des nouveaux sous-marins lanceurs d'engins (SNLE 3G) et du futur missile balistique M51-3. Le coût annuel de la dissuasion va ainsi passer de 3,9 milliards à environ 6 milliards en 2025. La LPM marque enfin un effort important sur le segment spatial : 3 satellites d'observation CSO et un satellite d'écoute électromagnétique CERES seront mis sur orbite d'ici à 2025. L'effort financier énorme de la LPM a convaincu les industriels. "Ce projet de LPM marque un effort important de la nation pour ses armées", se félicite Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et président du Cidef (Conseil des industries de défense françaises), rappelant que cet investissement est le garant de l'"autonomie stratégique française", et de la santé d'une filière "compétitive, innovante, exportatrice et créatrice d'emplois stables à forte valeur ajoutée technologique (200.000 emplois environ)". Essentiel de l'effort après 2022 A bien y regarder, la LPM laisse quand même quelques questions ouvertes. D'abord, une bonne part de l'effort financier est reportée 2023 et 2025, soit hors quinquennat. La hausse annuelle du budget de défense devra alors quasiment doubler, passant de +1,7 milliard par an à +3 milliards. "Cela crée un certain flou : où en sera la situation économique en 2023 ?, s'interroge le député LR François Cornut-Gentille, rapporteur spécial sur le budget défense au sein de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il aurait fallu une montée en puissance plus progressive, avec une plus grande part focalisée sur le quinquennat actuel." De fait, la LPM ne précise pas le niveau exact des budgets militaires 2024 et 2025, qui devront prendre en compte "la situation macroéconomique à cette date". Cette précision ressemble fort à une porte ouverte à Bercy, qui n'en demandait pas tant. Autre faiblesse de la LPM : de nombreuses commandes et livraisons d'équipements sont prévues après 2022, voire après 2025, ce qui jette un doute sur leur confirmation. C'est le cas du programme dit HIL (hélicoptères interarmées légers) : ce nouvel appareil, basé sur le H160 d'Airbus Helicopters, devait remplacer trois flottes d'hélicoptères hors d''ge (Fennec, Alouette III...). Les armées devront attendre : le lancement du programme n'est annoncé qu'en 2022, pour de premières livraisons en 2028. Peu de livraisons de Rafale La LPM semble avoir aussi fermé la porte à une demande de l'armée de l'air de passer de 185 avions de chasse à 215 appareils. Le projet de loi prévoit un format qui restera à 185 appareils à l'horizon 2030. Cette prudence se retrouve dans les faibles livraisons de Rafale prévues : seulement 28 appareils destinés à l'armée de l'air et à la marine seront livrés en 7 ans, soit seulement 4 par an en moyenne. L'armée de l'air pourra un peu se consoler avec la rénovation de 55 Mirage 2000D. Une autre grosse déception concerne le financement des études amont. Le montant annuel doit passer de 730 millions à 1 milliard d'euros, mais cette augmentation sera étalée sur cinq ans. Cet effort apparaît trop modeste au vu des enjeux des armées à l'horizon 2030, notamment sur l'intelligence artificielle et la robotisation. Une DARPA à la française (ou à l'européenne), du nom de la cellule d'innovation avancée du Pentagone, ne serait pas de trop pour faire face aux ambitions américaines, russes ou chinoises. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/loi-de-programmation-militaire-2019-2025-les-failles-du-budget-des-armees_566354

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