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May 7, 2019 | Local, Aerospace

U.S. threatens to pull F-35 from jet competition over industrial requirements

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OTTAWA — U.S. officials have threatened to pull the F-35 out of the competition to replace the Royal Canadian Air Force's aging CF-18 fighters over the Liberal government's plan to ask bidders to re-invest some of the giant purchase contract in Canadian industry.

The warnings are in two letters sent to the government last year and obtained by defence analyst Richard Shimooka. They were released in a report published Monday by the Macdonald-Laurier Institute think-tank.

They say the requirement is incompatible with Canada's obligations as a member of the group of countries working together to develop the F-35 stealth fighter in the first place.

While the re-investment requirement is standard for most Canadian military procurements, the U.S. officials note Canada agreed not to include it when it signed on as one of nine F-35 partner countries in 2006.

Companies in those countries must instead compete for work associated with the plane — only companies from those countries are eligible, but they're supposed to compete on equal footing. The U.S. officials say conditions on bidders that would privilege Canadian companies will mean the F-35 won't be entered in the race.

The F-35, which is built by Lockheed Martin, had been expected to go up against the Eurofighter Typhoon, Saab Gripen and Boeing Super Hornet for an 88-plane procurement worth about $19 billion. French company Dassault pulled its Rafale from contention late last year.

"In summary, we cannot participate in an offer of the F-35 weapon system where requirements do not align with the F-35 partnership," U.S. Vice-Admiral Mathias Winter, program executive officer for the Pentagon's F-35 office, wrote on Dec. 18. "Such an offer would violate (the F-35 agreement) and place the entire F-35 partnership at risk."

In his letter to Paula Folkes-Dallaire, senior director of the fighter-jet program at Public Services and Procurement Canada, Winter asked for clarity by Jan. 31 as to the government's decision on the re-investment requirements.

Winter's letter followed a similar one from Ellen Lord, the Pentagon's head of military procurement, on Aug. 31, 2018.

In a statement, Public Procurement Minister Carla Qualtrough's spokeswoman said the government has engaged in several rounds of discussions and exchanges with potential bidders, which included providing them with opportunities "to ask questions, raise concerns and provide suggestions.

"Our government has been hard working to address as much of the supplier feedback as possible to ensure a level playing field and a fair and open competition with as many eligible suppliers as possible," added Ashley Michnowski.

"This stage of the process is not yet complete, though is nearing its conclusion and a final (request for proposals) will be issued soon."

The Pentagon's F-35 office did not return requests for comment.

Stephen Harper's Conservatives first announced plans to buy 65 F-35s without a competition in 2010, but backed off that plan over questions about cost and concerns over the Defence Department's tactics in getting government approval for the deal.

During the 2015 federal election campaign, Justin Trudeau's Liberals promised they would immediately launch an open and fair competition to replace the CF-18s, but not buy the F-35.

The Trudeau government has since said the F-35 will be allowed to compete while officials had been expecting to finally launch that competition in the coming weeks.

That the re-investment requirement remains unresolved is both surprising and unsurprising given defence experts have long warned it would be a significant obstacle to running a fair and open competition that includes the F-35.

Canada, which has already contributed roughly $500 million over the past 20 years toward developing the F-35, could in theory quit as a partner country, but would have to pay more for the stealth fighters if the F-35 won the competition.

Canada could also be on the hook for hundreds of millions more in development fees despite quitting the program, while Canadian companies would not be allowed to compete for work related to the aircraft.

In a recent interview, the Department of National Defence's head of military procurement, Patrick Finn, said the government is trying to strike the right balance between military and economic priorities when it comes to the fighter-jet competition.

"The feedback we're seeing from some suppliers some are quite content, some would like to see some more flexibility in other areas," he said.

"So it's making all of that work, respecting (companies') strengths, keeping everybody in the competition and doing it in a way that brings the right capability to the air force for decades to come."

—Follow @leeberthiaume on Twitter

Lee Berthiaume, The Canadian Press

https://www.nationalnewswatch.com/2019/05/06/ottawas-planned-fighter-competition-incompatible-with-f-35-obligations-u-s-3

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  • Enjeux de l’aéronautique et de la défense dans le monde: la vision d’Accenture

    June 17, 2019 | Local, Aerospace

    Enjeux de l’aéronautique et de la défense dans le monde: la vision d’Accenture

    POSTED BY: AEROMORNING « Accelerating through digital turbulence », tel est le titre de l'étude menée par Accenture en 2017, et Jean-Louis Rassineux, directeur exécutif, nous fait partager la vision de sur les enjeux de l'aéronautique et de la défense dans le monde. « Le secteur aéronautique et spatial a connu une croissance extrêmement forte jusqu'en 2014, date où l'on annonçait des prises de commandes record dans les salons, et Accenture souligne une baisse de 50% qui se fait sentir depuis 3 ans au niveau mondial » affirme Jean-Louis Rassineux. L'un des défis majeurs de cette industrie consiste à accroître efficacité et croissance dans un secteur qui évolue lentement avec une baisse des commandes de nouveaux appareils en Europe et en Amérique du Nord, mais aussi avec des climats instables, des risques géopolitiques, et l'aggravation des conditions économiques dans certains pays. L'accroissement des cadences chez les avionneurs pèse aussi sur la production qui doit se réinventer pour être plus compétitive. Au niveau du marché de la défense, Accenture évoque de nouvelles perspectives de croissance avec un budget monde estimé à 400 Milliards de dollars, en augmentation faible sur 5 ans. Toutefois une forte croissance sur ce marché défense est liée aux risques, avec une part croissante sur les drones, une tendance de fond qui se confirme. Bien que le contexte d'évolution soit lent, la défense se porte bien et progresse. En croissance depuis deux ans gr'ce aux succès importants qui se sont succédés, et notamment en France avec le Rafale par exemple, l'enjeu aujourd'hui pour la défense est aussi de remplir les accords de contrepartie qui vont avec les ventes et d'arriver à avoir une chaîne de production qui permette de donner un équilibre à ces contrats, de gérer les questions de compétences dans le pays. L'avènement de la transformation numérique, la clé pour affronter tous les enjeux: Accenture analyse l'avènement de la transformation numérique du secteur aéronautique et spatial comme une tendance lourde pour faire face aux nouveaux enjeux. L'une des clés pour la croissance est d'utiliser des technologies d'analyse de données afin d'améliorer les opérations, la chaîne d'approvisionnement et l'intégration de systèmes afin de proposer des services plus attractifs pour leurs clients. Autre tendance lourde observée, le développement des services. L'aspect service digital est devenu un des leviers de croissance. Pour illustrer cette transformation numérique, dans son enquête menée en 2017, pour 68% des entreprises de l'aéronautique et du spatial des sommes considérables ont été investies dans les technologies du numérique, aussi bien pour l'externe que pour l'interne qu'il s'agisse de fabrication additive, de machine learning, d'applications intelligentes, de réalité augmentée. Déjà à la pointe du mumérique depuis la conception du B777 ou de l'Airbus A350 conçu à l'origine entièrement en CAO sur les logiciels de Dassault Systèmes, les entreprises du secteur Aérospatial et défense vont encore plus loin. Au-delà de cette première étape de transformation numérique l'enjeu majeur est d'appliquer cette transformation numérique déjà initiée sur toute la chaîne de valeur, à partir d'objets connectés. Pour citer un exemple, Accenture et Airbus ont collaboré en « mode start-up » pour développer une application « wearable » de pointe dédiée au secteur de l'aérospatial et de la défense : des lunettes intelligentes qui permettent d'améliorer la précision et de réduire la complexité des procédés d'aménagement des cabines, en réduisant notamment le temps nécessaire pour le marquage des sièges en moins d'un mois.. Opérant à partir d'Instructions contextuelles à propos du marquage, les lunettes connectées affichent toutes les informations nécessaires pour aider l'opérateur à marquer le sol plus rapidement et à éliminer tout risque d'erreur. Cette technologie implémentée par Accenture permet une grande interactivité en offrant un accès à diverses fonctions telles que la lecture de codes à barres, la récupération des données dans le cloud, la commande vocale et la réalité augmentée. Gr'ce à cette innovation technologique, les emplacements des sièges peuvent être marqués au millimètre près, permettant ainsi de vérifier leur précision et leur qualité dans tous les avions. De multiples applications digitales de réalité virtuelle sont ainsi portées sur l'industrialisation, sur le développement du produit. L'enjeu, et on assiste à énormément d'essais, c'est de passer du POC, du pilote, à l'industrialisation en série. C'est en ce sens qu'Accenture développe la stratégie digitale en interne à travers toutes ces opérations de production, de support (finance, RH, achats) et assiste ses clients dans la bonne utilisation du digital de la meilleure façon. Il y a eu beaucoup d'apports à l'industrie gr'ce à la réalité augmentée, avec d'heureux effets sur l'emploi, car elle aide l'aéronautique à avoir une meilleure image, moins ancienne et traditionnelle, apporte un facteur d'attractivité sur les aspects formation, en privilégiant l'interactivité plutôt que les « slides » froids et muets. En somme, selon Accenture, tout l'enjeu est d'arriver à trouver les bons leviers pour permettre en interne d'être compétitif, en externe, d'offrir les meilleurs produits et services. Et le big data dans tout ça ? Dans un avion, on a 1 teraoctet (mille milliard d'octets) de données sur un vol, ce qui équivaut à environ 200 vidéodisques numériques et le traitement des données peut devenir clé pour la maintenance prédictive aéronautique. Le grand enjeu est de savoir comment utiliser ces données en vol, et au sol sans s'y perdre et d'en sortir de la valeur ajoutée en matière de conception, de maintenance, de services et de coûts. Par exemple, imaginer des avions performants qui s'échangent les données de vol, ou tout un tas d'applications qui permettent en temps réel de saisir des trajectoires, d'utiliser des données, d'optimiser des routes, d'économiser du gazoil, etc.... Le data lake est né, pour stocker et restituer de façon intéressante et innovante les données en vue de plus de compétitivité. L'intelligence artificielle améliore les Fonctions du support, offre de nouvelles possibilités en matière financière ou en matière de ressources humaines Big data, et mise en place d'applis intelligentes (machine learning), permettent d'envisager l'intelligence artificielle dans l'industrie aéronautique et de doper la croissance. l'innovation, les universités et les startups : Les entreprises aéronautiques ont compris cette nécessité de se remettre en question. L'innovation est aujourd'hui un levier incontestable et c'est pourquoi en 2017 la connection avec les startups et les universités est devenue centrale dans les stratégies de ces dernières, qui de plus en plus nouent des partenariats pour être à la pointe de la meilleure bonne idée, pour créer les meilleurs produits et services, et puisqu'on est souvent en phase de proof en concept, pour réduire les coûts au cas où le POC ne dépasserait pas la phase pilote. Autant pour la recherche que pour le financement, les alliances réduisent les coûts, agrègent des compétences, et en s'allliant avec des petites startups, les grandes entreprises créent de cette façon un réseau d'intelligence. La solution est de se rapprocher de l'écosystème de l'innovation et de travailler collaborativement. Accenture, acteur du digital, apporte de nombreuses solutions gr'ce à son expertise, à sa philosophie, et non moins important son sens de la responsabilité sociétale, n' oubliant jamais l'humain au centre de ces évolutions. Elle remporte ainsi de nombreux succès, fait d'ailleurs partie des grands partenaires du Gifas depuis plus de 10 ans, est aussi partenaire des plus grands salons mondiaux tels Le Salon du Bourget ou celui de Farnborough. « On vit une période fabuleuse d'opportunités, et Accenture, au cœur de cette révolution est passé de consultant à acteur, partenaire industriel du marché de l'aéronautique et de la défense. Nadia Didelot pour AeroMorning http://www.aeromorning.com/blog/enjeux-de-laeronautique-de-defense-monde-vision-daccenture/

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    August 15, 2018 | Local, Aerospace

    Flight simulator's CEO says bigger U.S. armed forces budgets are a boon

    MONTREAL – The head of flight simulator company CAE Inc. said Tuesday U.S. President Donald Trump's appetite for defence spending is a boon to the Montreal-based company, as newfound access to contracts tied to top-secret missions pave the runway for more revenue. “On the defence side, budgets continue to be on the rise worldwide, and in the U.S. they are at historical highs,” president and CEO Marc Parent told shareholders at an annual general meeting Tuesday. On Monday, Trump signed a $716-billion defence spending bill for 2019, an $82-billion increase from 2017 and a dramatic upswing from most Obama-era military budgets. CAE's acquisition of Virginia-based Alpha-Omega Change Engineering earlier this month opens the hatch to “top-secret missions,” mainly out of the U.S., Parent told reporters. An agreement between the U.S. government and a CAE subsidiary allows a proxy board made up of two American generals and a military contractor executive to oversee the high-security contracts, he said. “That opens up an extra $3 billion of potential market for us. So that brings our total addressable market in the world to $17 billion,” Parent said. As to what the classified missions involve, he said only, “You can speculate all day long.” Parent defended how CAE potentially stands to benefit amidst heightened military spending south of the border, more combative language from the White House and the creation of a new armed services branch focused on fighting wars in space. Full Article: https://www.680news.com/2018/08/14/flight-simulators-ceo-says-bigger-u-s-armed-forces-budgets-are-a-boon/

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