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August 22, 2024 | International, Aerospace

US Army picks Sierra Nevada for long-range spy plane integration work

The Army has taken a key step in selecting a lead integrator for the HADES program, a future spy plane with range capability well-suited for the Pacific.

https://www.defensenews.com/land/2024/08/22/us-army-picks-sierra-nevada-for-long-range-spy-plane-integration-work/

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  • Le projet de futur avion de combat européen prend forme

    February 20, 2020 | International, Aerospace

    Le projet de futur avion de combat européen prend forme

    Les études du futur avion de combat européen sont enfin lancées. L'Allemagne et la France ont signé un contrat de 150 millions d'euros ce jeudi 20 février. Une étape de franchie. Après des mois de rivalités politico-industrielles franco-allemandes, les ministres de la Défense des deux pays ont signé jeudi 20 février à Paris un contrat de 150 millions d'euros devant conduire en 2026 à un premier prototype du futur avion de combat européen. "C'est le contrat qui nous amène sur la route d'un démonstrateur en vol en 2026" du Scaf, le Système de combat aérien futur, résume-t-on au cabinet de Florence Parly, la ministre française des Armées. Un démonstrateur est une sorte de pré-prototype destiné à valider la faisabilité d'un concept. La ministre française et son homologue Annegret Kramp-Karrenbauer ont signé l'accord gouvernemental entérinant le lancement de cette phase du projet, dite "phase 1A", prévue pour durer 18 mois. Elles ont également signé avec le secrétaire espagnol à la Défense Ángel Ramírez une lettre d'intention prévoyant l'intégration dans les mois à venir de Madrid, qui a rejoint plus tardivement le projet Scaf, dans les études de recherches et technologies. Le contrat de notification aux industriels proprement dit a été signé par le maître d'œuvre du programme, le délégué général à l'armement (DGA) Jöel Barre. Le SCAF, qui doit remplacer d'ici une vingtaine d'années les Rafale et Eurofighter, "permettra à nos nations de faire face aux menaces et aux défis de la deuxième moitié du XXIe siècle", s'est félicité Florence Parly, saluant un projet "très ambitieux, qui "illustre notre volonté et notre ambition pour l'Europe de la Défense". A l'origine prévue lors du salon du Bourget en juin 2019, la signature de ce contrat, financé "strictement à moitié-moitié" entre les deux pays, a buté sur des tensions entre industriels des deux pays et surtout des craintes côté allemand que l'Allemagne soit perdante dans ce partenariat dont la France a été désignée cheffe de file. Des réticences Le déblocage a été permis la semaine passée par le vote des crédits par le Bundestag, qui ne voulait "pas détériorer les relations franco-allemandes", selon un député. Mais les parlementaires ont exprimé des réticences et exigé de l'exécutif allemand qu'il s'assure dans la longueur que les intérêts du pays ne sont pas bradés, notamment que le projet de futur char franco-allemand (MGCS), dont Berlin est leader, suive un développement parallèle à celui du SCAF. "Il y a des différences de processus entre la France et l'Allemagne, ça ne veut pas dire que les députés allemands sont moins convaincus par le SCAF", a observé devant la presse Dirk Hoke, président exécutif d'Airbus Defense and Space, l'un des principaux industriels impliqués dans le programme. "De temps en temps, il y a des nuages mais on passe au-dessus des nuages et on retrouve le ciel bleu", a pour sa part confié le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, selon qui "c'est vraiment un départ, on ne peut pas revenir en arrière". L'avion de combat de nouvelle génération (dit NGF ou "New Generation Fighter"), dont Dassault est maître d'œuvre avec Airbus comme partenaire principal, est doté d'une enveloppe de 91 millions d'euros. Les études sur le moteur, développé par Safran avec l'allemand MTU, bénéficient de 18 millions d'euros, les "effecteurs déportés", de 19,5 millions. Ces drones, sur lesquels vont plancher Airbus et le missilier MBDA, accompagneront l'avion et leur rôle sera de leurrer ou saturer les défenses adverses. Un quatrième pilier (Airbus et Thales) devra mettre au point un système de "combat collaboratif" permettant de connecter avions, drones, satellites et centres de commandement. Quelque 14,5 millions d'euros y sont consacrés. Enfin, un cinquième pilier doté de 6,5 millions d'euros concerne la cohérence globale du projet et des laboratoires de simulation. L'Espagne, avec Airbus Espagne et l'électronicien de défense Indra, est d'ores et déjà impliquée à hauteur de deux millions d'euros dans le projet de recherche et technologie. C'est une "préfiguration" d'une participation "beaucoup plus massive" d'environ 45 millions d'euros venant s'ajouter "courant 2020" aux 150 millions mis par Paris et Berlin, selon le cabinet de Florence Parly. Les montants en jeu sont certes limités par rapport à l'enveloppe globale d'un programme qui sera opérationnel à l'horizon 2040. "Mais ils vont figer l'organisation de tout le reste du contrat" , plaide-t-on de même source. Un total de 4 milliards d'euros doit être investi d'ici à 2025, 8 milliards d'ici à 2030. https://www.capital.fr/economie-politique/le-projet-de-futur-avion-de-combat-europeen-prend-forme-1362786

  • Avions de chasse. Les Européens adorent acheter américain. Pourquoi ?

    April 9, 2018 | International, Aerospace

    Avions de chasse. Les Européens adorent acheter américain. Pourquoi ?

    (B2) Quand on regarde l'équipement des Européens, en avions de chasse ou de combat, on remarque une constante. Les pays européens préfèrent acheter américain qu'européen. Mais à y regarder de près, on voit aussi que ceux qui proclament haut et fort qu'ils sont tenants de l'Europe de la défense ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Ce papier a fait l'objet d'une chronique dans l'excellente émission ‘La Faute à l'Europe‘, de FranceTvInfo, animée par mes confrères Yann Antony-Noguès, Kattalin Landaburu, Jean Quatremer et préparée par Hughes Beaudouin. Combien de pays ne volent pas avec du matériel américain ? Cela se compte sur les doigts d'une main et un doigt. Seuls six pays ne volent pas américains (en bleu et en vert sur la carte) : France, Allemagne, Suède, Rép. Tchèque, Autriche, Hongrie. Parmi ces pays, il faut distinguer la Suède (Gripen) et la France (Rafale) qui s'équipent uniquement en national (en vert sur la carte), et l'Allemagne qui vole avec du matériel européen (Eurofigther) certes mais fabriqué sur son sol. Tandis que l'Autriche, la Hongrie et la Tchéquie volent avec du matériel acheté chez un de leurs voisins. Le premier en Eurofighter, les deux autres en matériel suédois. Certains pays pratiquent-ils un équipement mixte ? Oui. Le panachage est un procédé typique de plusieurs pays (en jaune sur la carte). C'est le cas de tous les pays du Sud de l'Europe — l'Ejército del aire espagnole, l'Aeronautica italienne, l'Hellenic Air Force —, qui ont jusqu'ici pris grand soin d'avoir au moins deux modèles dans leur flotte aérienne : l'un de fabrication UE, l'autre de fabrication US. A une exception notable près : le Portugal. C'est aussi le cas... du Royaume-Uni. ... le Royaume-Uni aussi ? Qui l'eut cru ! Ce pays très attaché au lien transatlantique prend bien soin d'équilibrer ses achats entre le made in USA et le made in Europa. Une tradition de la Royal Air Force. Les Britanniques — à la différence des Français — préfèrent fabriquer en multinational que fabriquer en solo. Cela a été le cas du Tornado (un avion fabriqué avec l'Allemagne et l'Italie) puis de l'Eurofighter (renommé Typhoon outre-Manche). Hors de l'aviation de chasse, c'est aussi le cas de l'Airbus A400M. Un pragmatisme qui a un fondement très industriel. Une partie de ces avions (européens) sont fabriqués dans les usines britanniques. Y-a-t-il des tendances géopolitiques dans l'équipement exclusif made in USA ? Clairement. Les pays qui ont une frontière avec la Russie s'équipent exclusivement en matériel américain (en orange sur la carte), en général avec du F-16 (fabriqués par General Dynamics, aujourd'hui repris par Lockheed Martin). Il ne s'agit pas alors seulement de performances de l'appareil mais aussi d'avoir une ‘assurance-vie' américaine... et de bénéficier à moindre prix d'une flotte d'appareils. Ceux-ci étant souvent amortis ou d'occasions. ... et d'autres raisons plus idéologiques ? Les pays du nord de l'Europe (Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique) sont aussi équipés en matériel américain. Il s'agit là d'une solidarité euro-atlantique plutôt que d'une solidarité européenne. Assez atypique par rapport à ses voisins, le Portugal a également acheté du matériel américain, pour des raisons idéologiques (et des raisons politiques très personnelles). Hors de l'Union européenne, même la neutre Suisse vole US : avec des F/A 18 Hornet fabriqués par Boeing (1). Décidément, en matière d'équipement d'avions de chasse... ceux qui se prétendent très Européens ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Dans ce panorama, comment se situent les Français ? La France est totalement isolée. Son aviation de chasse est équipée uniquement de matériel national (2). Mais, à la différence de la Suède, autre producteur national, et du précédent du Mirage, Dassault n'a pas réussi à exporter son Rafale (avion pourtant excellent) dans d'autres pays en Europe. Certes, deux pays figurent aujourd'hui dans la lunette de tir de Paris : la Belgique et la Suisse. Cela nécessitera cependant un sacré effort pour convaincre ces deux pays, francophones, de s'équiper ‘français'. Dans le futur, le Rafale pourrait être ainsi le dernier avion à être produit en ‘national'. L'avion du futur (habité ou non = drone) devra l'être avec un autre pays (Royaume-Uni ou/et Allemagne). Une raison davantage économique que politique. La France ne peut plus suivre en solo. Quel est l'avantage comparatif du matériel américain ? On ne peut pas vraiment en vouloir à un pays de choisir un modèle éprouvé, compétent, suffisant pour les besoins nationaux et qui procure un rapport qualité / prix très convenable, voire largement supérieur au prix d'un avion européen. Le F-16 a été produit en grand nombre : environ 4500 exemplaires. Ce qui permet des économies d'échelle. La moitié a été achetée par l'US Air Force, la moitié à l'export. Pour un avion Eurofighter, Rafale ou JAS 39 neuf, vous pouvez vous payer environ quatre F-16 d'occasion. Outre les raisons politiques, acheter US est-il efficace ? Oui. Il faut le reconnaitre. L'avantage d'acheter US, c'est appartenir à un club mondial. Le club des pays équipés du F-16 se réunit d'ailleurs régulièrement pour échanger ou demander des modifications. Et quand on interroge des pilotes équipés de ce type d'avions, la liste des avantages est longue. On « bénéficie de l'expérience des autres » m'expliquait ainsi un officier. « Il y a une mise à jour constante des avions». Le « F-16 d'aujourd'hui ne ressemble ainsi plus du tout au F-16 acheté à l'époque ». En déplacement ou en opération, autre atout, il est toujours possible de trouver un voisin qui a une pièce de rechange ou un mécano capable de vous donner un coup de main. Très appréciable. Et, puis, il ne faut pas le nier. L'aura de l'Amérique joue. Le plaisir de côtoyer de près les pilotes américains, d'aller s'entraîner en Arizona que dans la plaine du Pô ou au-dessus de l'Auvergne La tendance pourrait-elle s'inverser ? Pour l'instant, aucun signe ne le montre. Les derniers pays qui viennent de s'équiper (Roumanie, Croatie, Slovaquie) l'ont fait avec du F-16. Et les Bulgares devraient suivre ce chemin. Les Autrichiens ont remis en cause leur équipement avec l'Eurofighter d'Airbus. L'accusation américaine du protectionnisme européen est-elle valable ? Non. C'est un pur mensonge... ou alors cela se révèle d'une incompétence notoire. L'arrivée de l'avion américain de nouvelle génération F-35 (fabriqué par Lockheed Martin) dans la flotte de plusieurs États va siphonner tous les budgets pour de longues années. Il est assez coûteux, son prix réel toujours très incertain. Mais, surtout, l'équipement en avion de chasse est un investissement lourd. Le renouvellement n'intervient que tous les 20 ans (au mieux si achat d'occasion) à 40 ans (si achat en neuf). Autant dire que les acquisitions prévues aujourd'hui vont plomber l'industrie européenne jusqu'à 2060 ! Les Américains sont-ils seuls en cause ? Non. Accuser les Américains d'être trop puissants, c'est surtout mettre le doigt sur un problème typiquement européen : la dispersion. L'industrie aéronautique européenne est éclatée entre trois constructeurs (Airbus, Dassault, Saab). Ce qui l'empêche d'avoir un modèle unique (quitte à ce qu'il soit décliné en plusieurs versions) et donc des économies d'échelle. Quand il s'agit de choisir un nouvel avion, les petits egos nationaux, tout comme les différences de portée stratégique, empêchent de s'unir. Pourquoi ne pas s'équiper comme certains le font avec des modèles fabriqués dans différents pays ? Ce type d'équipement mixte est réservé à des pays qui disposent de certains moyens et d'une certaine flotte. Car il coûte cher. La tendance, aujourd'hui, est plutôt désormais de s'équiper avec un seul modèle ou au moins avec un seul fabricant. Il faut le reconnaître aussi : l'utilité opérationnelle d'un avion (ses qualités requises) diffèrent grandement selon les pays. La plupart des pays (de la Finlande au Portugal, en passant par l'Allemagne ou la Belgique) ont surtout besoin d'une surveillance de leur sol, et éventuellement d'une participation à la police du ciel internationale (en opération multinationale ou sous couvert de l'OTAN). Alors que la France ou la Grande-Bretagne entendent garder une capacité d'intervention offensive. (Nicolas Gros-Verheyde) (1) Après avoir annulé un premier appel d'offres (suite à une votation populaire hostile), la Suisse a mis en concurrence, pour le renouvellement de sa flotte, cinq avions : le Gripen suédois, l'Eurofighter européen, le Rafale français, le F-18 Super Hornet et le F-35 américains. (2) Un mono-équipement qui ne concerne que l'aviation avec pilote (dite ‘habitée'). Pour les avions sans pilote (drones), la France est obligée de recourir à des matériels américains, faute d'avoir développé à temps ce type de matériel. https://www.bruxelles2.eu/2018/04/08/quand-ils-volent-les-europeens-adorent-acheter-americain-pourquoi/

  • FLIR Systems Awarded $89 Million Contract from French Armed Forces to Deliver Black Hornet Personal Reconnaissance System

    January 18, 2019 | International, Aerospace

    FLIR Systems Awarded $89 Million Contract from French Armed Forces to Deliver Black Hornet Personal Reconnaissance System

    WILSONVILLE, Ore. — FLIR Systems, Inc. (NASDAQ: FLIR) announced today it has been awarded a contract from the French Defense Procurement Agency (DGA) in support of the French Operational Pocket Drone (DrOP) program. The contract has a ceiling value of $89 million to provide the FLIR Black Hornet® 3 nano-unmanned aerial vehicle (UAV) and Personal Reconnaissance System (PRS) to support French Armed Forces operations. #FLIR Awarded $89M contract from @defense_gouv to deliver Black Hornet Personal Reconnaissance System #Military #France #ArmedForces The Black Hornet PRS is the world's smallest combat-proven nano-Unmanned Aerial System (UAS) and is currently deployed in more than 30 countries. The Black Hornet enables the warfighter to maintain situational awareness, threat detection, and surveillance no matter where the mission takes them. Equipped with electro-optical/infrared sensors and the ability to fly up to 25 minutes, the Black Hornet bridges the gap between aerial and ground-based sensors, provides the same situational awareness and threat detection capabilities as larger unmanned air and ground vehicles. “We are honored to support the French Armed Forces' mission with the delivery of the Black Hornet PRS and related services,” said Jim Cannon, President and CEO at FLIR Systems. “This award strengthens our partnership with the French Armed Forces and our focus on unmanned technology, an emerging area that is strategically critical to FLIR's business.” This program provides the expanded capability of the Black Hornet 3 for the French Armed Forces. The contract will be managed and executed by FLIR in Hvalstad, Norway. For more information about Black Hornet VRS, visit www.flir.com/blackhornet. About FLIR Systems, Inc. Founded in 1978, FLIR Systems is a world-leading industrial technology company focused on intelligent sensing solutions for defense, industrial and commercial applications. FLIR Systems' vision is to be “The World's Sixth Sense,” creating technologies to help professionals make more informed decisions that save lives and livelihoods. For more information, please visit www.flir.com and follow @flir. https://business.financialpost.com/pmn/press-releases-pmn/business-wire-news-releases-pmn/flir-systems-awarded-89-million-contract-from-french-armed-forces-to-deliver-black-hornet-personal-reconnaissance-system

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