Back to news

June 8, 2020 | International, Land

U.S. Army Flickr Page Inadvertently Reveals New Hypersonic Weapon Concept

Steve Trimble

A new hypersonic weapon concept has emerged inadvertently on a social media page managed by U.S. Army Secretary Ryan McCarthy that describes a Mach 5-plus projectile with the ability to penetrate into defended airspace and dispense a multi-role loitering air system over a target area.

The concept—labeled as the Vintage Racer Loitering Weapon System—reveals a solution to an operational problem for the Army: When high-speed munitions, such as the Long-Range Hypersonic Weapon (LRHW), enter service with the ability to strike targets thousands of kilometers away, how will the Army find the most elusive targets, such as road-mobile launchers for intercontinental ballistic missiles (ICBM) or radars for air defense batteries?

The Vintage Racer concept, as revealed so far, suggests it may be possible to launch a hypersonic projectile into a general area without knowing the specific location of the target. As it reaches the target area, the projectile may be able to dispense a loitering air system, which is then uses its own sensors to find and identify the target. If the loitering system also carries a warhead, it may be able to strike the target by itself or transmit the target coordinates to another weapon.

Once the existence of the Vintage Racer concept appeared, a Russian expert on military-political affairs noted such an idea has been discussed as a possibility within the hypersonic weapon community.

“The fear is that [this] hypersonic ‘something' might reach the patrol area of road-mobile ICBM launchers [after] penetrating any possible air and missile defense, and then dispense loitering submunitions that will find launchers in the forests,” said Dmitry Stefanovitch, an expert at the Moscow-based Russian International Affairs Council.

Only the broadest information about the Vintage Racer weapon is visible on the briefing paper describing the concept.

The image appears in an album of photos from the Association of the U.S. Army convention posted to McCarthy's Flickr account last October. Most of the pictures from the event show McCarthy meeting attendees, giving speeches and receiving informal, standing pitches from industry officials in the exhibit hall.

One picture shows McCarthy standing at a table across from an unidentified industry official in the exhibit hall. The table is covered with multiple objects, including a General Atomics press release, what appears to be a model of the LRHW and a rifled barrel of a 155mm artillery gun with a hole burned through the object.

The table also is covered with at least four sheets of briefing papers, of which three are not visible. The only visible paper, which is partly obscured by McCarthy's right hand, is headlined “Vintage Racer - Loitering Weapon System (LWS) Overview.” The paper includes six main bullet points, which read “Hypersonic Ingress,” “Survivable,” “Time Over Target,” “Multi-role,” “Modular payload,” and “Cost Imposition Strategy.” Ten sub-bullets are also visible on the page, but the letters are not readable.

At the bottom of the page, a tag line highlighted in yellow is partly obscured by McCarthy's hand, but the visible portion reads: “Long Range, Rapid Ingress.”

A vague reference to Vintage Racer previously appeared in Defense Department budget justification documents released in February, but went unnoticed. Under a line item owned by the Office of Secretary of Defense for a “quick reaction fund,” Vintage Racer is described as a “recent success story.”

“The project successfully validated aerodynamic design with wind tunnel testing and integrated a guidance subsystem for targeted kinetic effects before culminating in a fiscal 2019 flight test. Documentation and prototype technologies transitioned to the U.S. Army for additional development and follow-on acquisition activities,” according to budget documents.

https://aviationweek.com/defense-space/sensors-electronic-warfare/us-army-flickr-page-inadvertently-reveals-new-hypersonic

On the same subject

  • Pentagon may rethink how it determines which space programs are classified

    May 13, 2022 | International, Aerospace

    Pentagon may rethink how it determines which space programs are classified

    Assistant Secretary of Defense for Space Policy John Plumb said this week the guide, which is used to determine which programs should be classified, may need to be rewritten.

  • Contracts for September 27, 2021

    September 28, 2021 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Contracts for September 27, 2021

    Today

  • L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    July 3, 2018 | International, Naval

    L’Alliance, navire de recherche de l’Otan, teste des drones sous-marins dans le grand Nord

    (B2 – En mer de Norvège) Alors qu'il naviguait entre l'Islande et la Norvège, nous avons pu embarquer quelques heures à bord du Nato Research Vessel (NRV) Alliance. Ce navire original, qui embarque des spécialistes de différents pays de l'Otan, teste des drones sous-marins dans les eaux glacés de l'Arctique. « Nous amenons la science à la mer », résume le docteur Catherine Warner, l'Américaine qui dirige le Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) dont dépend le bateau. Bardé d'antennes, de sonars et de machines expérimentales, ce b'timent fait la fierté de l'Otan. Les officiels en visite à bord y voient une preuve de la capacité des Alliés à développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des militaires. Les drones sous-marins ou gliders Si le NRV Alliance est susceptible de travailler sur tous les domaines identifiés comme prioritaires par les marines de l'Otan (lutte anti-sous-marines, lutte-anti-mines, renseignement...), ses travaux sont actuellement concentrés sur les drones sous-marins, appelés gliders en anglais. Des engins qui pourraient révolutionner de nombreuses missions. NB : Le NRV Alliance et ses drones participent régulièrement à des manoeuvres de l'Otan, comme l'exercice de renseignement interalliés Unified Vision 2018. Lire ici. Plus endurants que les hommes ? Ces drones séduisent au sein de l'Otan. C'est un haut gradé, riche d'une expérience dans le renseignement militaire maritime, qui en résume tout l'attrait : « Un équipage humain a besoin de retourner au port pour dormir, manger et voir sa famille. Ces robots peuvent rester des mois en mer. » Peu coûteux, discrets, polyvalents, endurants et autonomes, ces engins sont au cœur des expérimentations menées par les 25 scientifiques à bord. Ceux qu'ils utilisent actuellement, des Slocum G3 de l'Américain Teledyne, cartographient les fonds marins et font des relevés de températures et de courants. Des informations cruciales pour repérer et surveiller les mouvements de sous-marins, par exemple. Multiusages Le potentiel des gliders intéresse dans des domaines divers. Ces engins ont été testés dans la lutte anti-mines, avec des robots capables de patrouiller, de reconnaître des menaces et de les signaler à l'homme qui pourra ensuite intervenir. Un moyen intéressant de palier à une flotte européenne de navires de lutte anti-mines de plus en plus vieillissante et coûteuse à remplacer. Dans un autre registre, des drones pourraient mailler les fonds de certains points stratégiques pour surveiller les mouvements de sous-marins adverses. D'ici quelques années, si des puissances étaient capables de bloquer ainsi certains axes clefs, la dissuasion nucléaire pourrait se voir impactée et devrait se réinventer dans sa composante navale. C'est l'un des intérêts du grand Nord, où transitent régulièrement des sous-marins nucléaires. De l'aveu d'un haut gradé de l'Otan, spécialiste en matière de renseignement, ces drones sous-marins sont à l'heure actuelle presque indétectables. Les sous-marins remis en cause L'arrivée de ces submersibles risque de remettre en question tout le fonctionnement sous-marin. D'autant plus qu'ils sont très majoritairement automatisés : vu la difficulté pour assurer les communications sous l'eau, il n'est pas possible de les piloter en permanence. L'homme se contente donc en réalité de suivre les mouvements sur des écrans, ne donnant que quelques ajustements pour les remontées régulières en surface. Une évolution stratégique qui rappelle au docteur Catherine Warner un autre grand changement au sein de l'US Air Force, où elle s'occupait de plusieurs programmes de drones : « Les sous-mariniers sont pour l'instant sceptiques. Comme pour les pilotes de l'US Air Force lorsque les Predator sont arrivés à l'époque. Mais aujourd'hui, ils ont pleinement intégré l'intérêt de ces drones et ils ont accepté de travailler dessus. » Un navire presque unique Conçu sur mesure Le NVR Alliance est un navire conçu sur mesure pour les besoins de l'Otan, dans les ateliers de l'Italien Fincantieri. Livré en 1988, il embarque une multitude d'équipements de recherche qui en font un laboratoire en pointe dans le domaine des études maritimes. Il dispose des dernières technologies dans les domaines océanographique, acoustique, météorologique ainsi que de son propre atelier pour réparer ou modifier le matériel. « La force de ce navire, explique un scientifique à bord, c'est qu'il permet d'aller tester des idées dehors, en conditions réelles. » Le b'timent peut de fait aller naviguer dans les eaux polaires. Le tout avec des conditions de vie à bord qui restent très confortables : la quasi-totalité des chercheurs dispose de cabines individuelles ! L'Alliance au sein de l'Otan Le NRV Alliance est, avec le CRB Leonardo, l'un des deux navires détenus en propre par l'Otan. Rattaché au Centre de recherche et d'expérimentation maritime (CMRE) de La Spezia (Italie), il est chargé de tester des technologies au profit des Alliés. Le b'timent a longtemps été opéré par des marins allemands, jusqu'en 2015. Pour simplifier la logistique dans son port d'attache, il a été transféré aux mains de la marine italienne qui a rapidement séduit les scientifiques à bord avec sa botte secrète : la pizza en guise de casse-croûte nocturne ! Des pionniers pas toujours suivis Les équipes du NVR Alliance travaillent en collaboration avec des industriels et des universités. Ils développent souvent leurs propres solutions aux problématiques identifiées. Ils ont par exemple acheté un drone Bluefin au Français Thales, dans lequel ils ont intégré leurs propres équipements. Le fabricant a pu bénéficier des retours et progresse ainsi dans son développement, gr'ce aux essais de l'Otan. Côté autorité publique, l'enthousiasme n'est pas toujours aussi présent. De l'aveu du docteur Catherine Warner, les découvertes à bord ne sont pas toujours suivies par les États commanditaires qui hésitent à poursuivre les investissements. https://www.bruxelles2.eu/2018/07/03/lalliance-navire-de-recherche-de-lotan-teste-des-drones-sous-marins-dans-le-grand-nord/

All news