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February 15, 2020 | International, C4ISR

The next GPS payload will be fully digital

By: Nathan Strout

The navigation payload for the next iteration of GPS satellites has passed its critical design review, contractor L3Harris announced Feb. 11.

According to the company, which is designing and building the system, the new payload will provide a more powerful, reliable and flexible GPS signal than previous satellites.The GPS IIIF satellites will follow the first 10 GPS III satellites—the first of which is already on orbit and operational. The Air Force plans to eventually build 22 GPS IIIF satellites.

While the GPS III satellites use a 70 percent digital Mission Data Unit, the one in the new GPS IIIF payload will be fully digital. According to L3Harris, the new system will “provide more powerful signals and ensure flawless atomic clock operations.”

“The digital payload is flexible enough to adapt to advances in GPS technology and future warfighter mission needs,” said Ed Zoiss, president of L3Harris' space and airborne systems. “Proceeding to the next stage in the GPS IIIF navigation payload development process moves the program closer to supporting evolving Air Force mission requirements.”

With the critical design review complete, L3Harris can move forward with final development, test and delivery. The company has contributed navigation technology to every GPS satellite in orbit.

While L3Harris is designing the navigation payload, Lockheed Martin is the prime contractor for GPS IIIF. The Air Force awarded Lockheed Martin more than $1.3 billion to build the first two GPS IIIF satellites in 2018. Critical design review for the platform is expected in March 2020, according to Space Force budget documents released Feb. 10. Once that is complete and the program passes Milestone C in the third quarter of FY2020, the Space Force will begin procuring additional GPS IIIF satellites with annual contract options.

Delivery of the first GPS IIIF satellite is expected in 2026.

Among their advanced features, GPS IIIF satellites will boast regional military protection capabilities, which allow them to deliver regionally-limited high-power M-Code signals. It will also include new laser retro-reflector arrays that can provide on orbit position determination.

Furthermore, the GPS IIIF satellites are being designed to potentially incorporate technology from Navigation Technology Satellite 3, an Air Force Research Laboratory space vehicle that will be used to test a variety of position, navigation and timing technologies. L3 Harris is the prime contractor on that program, which recently passed its preliminary design review.

https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/space/2020/02/12/the-next-gps-payload-will-be-fully-digital/

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  • Les cinq beautés cachées du traité d’Aix-La-Chapelle

    January 22, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security

    Les cinq beautés cachées du traité d’Aix-La-Chapelle

    (B2) Passées quelques généralités, il faut lire attentivement le traité d'Aix-la-Chapelle. Celui-ci recèle quelques beautés cachées qui méritent une attention, notamment en matière de défense et de diplomatie La salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle, qui accueille ce mardi (22 janvier) la Chancelière Angela Merkel et le président Emmanuel Macron sous le blason de Charlemagne, qui unit le lys français à l'aigle allemand, aurait sans doute mérité un peu plus d'enthousiasme et d'explications. Tel un vieux diesel poussif, qui recrache plus de scories que d'énergie, le traité d'Aix-la-Chapelle, qui vient s'ajouter au bon vieux traité de l'Elysée de 1963, manque d'un grand projet qui pourrait faire vibrer un peu nos nations endormies. Il reste souvent limité dans son ambition, marquée par toute une série de réserves, hésitant entre l'emphase et le réalisme précautionneux, et finalement moins concret que son aîné. Mais il ne faut pas s'arrêter à un premier survol, naturellement critique. Ce texte recèle aussi plusieurs vertus qu'il importe de bien détailler. De nombreux engagements, anodins en apparence, donneront bien du fil à retordre à leurs auteurs pour être mis en œuvre jusqu'au bout. Ne pas les mettre en valeur serait une erreur. Une vertu stratégique : le couple franco-allemand dans l'Europe La première vertu stratégique de ce texte est de resituer le franco-allemand dans le contexte actuel. Il permet d'affirmer, haut et fort, combien la nécessaire coopération entre Paris et Berlin est nécessaire et utile non seulement pour les Français et les Allemands, mais aussi pour les Européens. Avec le départ du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne restent plus que jamais les deux principales puissances de l'Union européenne, rassemblant près d'un Européen sur trois. C'est dans ce cadre que Français et Allemands situent désormais leur action et non plus seulement dans leur dialogue intuitu personae. C'est l'élément fondamental qui distingue à 55 ans de distance l'écrit de l'Elysée de celui d'Aix-la-Chapelle. « L'amitié étroite entre la France et l'Allemagne demeure un élément indispensable d'une Union européenne unie, efficace, souveraine et forte » est-il indiqué. Le mot Europe est inscrit à tous les tournants, tellement conjugué régulièrement à toutes les politiques, qu'on l'oublierait presque. Ainsi Paris et Berlin s'engagent à « renforcer leur coopération » en matière de politique étrangère, de défense ou de sécurité intérieure « tout en renforçant la capacité de l'Europe à agir de manière indépendante ». En matière de défense, ils s'engagent à la fois « à renforcer la capacité d'action de l'Europe » comme à « investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires » dans des projets industriels, etc. Une approche commune entre les deux armées La seconde vertu de ce texte est de mettre le curseur sur quelques difficultés qui empêchent d'avancer. Il entend ainsi jeter les bases d'une approche commune plus serrée entre les armées française et allemande. La volonté « d'instaurer d'une culture commune » est affirmée, tout comme celle « d'opérer des déploiements conjoints ». C'était déjà l'esprit du traité de l'Elysée, au moins pour la partie doctrinale. Mais on ne peut pas dire que les réalisations suivantes, notamment la création de la brigade franco-allemande, aient produit l'effet escompté. Les « doctrines » d'intervention restent différentes. Même si Français et Allemands se retrouvent souvent sur les mêmes terrains (Afghanistan, Mali...), ce sont souvent des déploiements juxtaposés (au mieux!) que des déploiements conjoints. Y arriver va nécessiter beaucoup d'efforts de part et d'autre : pour les Français il faudra être un peu plus patients et inclusifs et pour les Allemands être un peu plus volontaires et ... efficaces. C'est une vraie gageure. « Ce n'est pas facile » comme le dit Définir une politique d'armements commune Troisième ‘beauté cachée' : la mise en place d'une « approche commune en matière d'exportation d'armements ». Ce n'est pas gagné non plus. Les règles allemandes sont plus strictes que les règles françaises. Et le contexte politique national outre-Rhin est plus sensible à certaines exportations qu'en France. Mais c'est une nécessité à la fois politique et économique. Certes cette approche n'est valable que pour les « projets communs », et chaque pays restera maitre chez lui pour des projets purement nationaux. Mais, du moins pour les investissements lourds, l'investissement en commun va devenir la règle. Entre l'avion de transport militaire, A400M, les hélicoptères d'attaque Tigre ou de transport NH90, le futur char lourd, l'avion du futur (l'après Rafale) et le drone de surveillance européen (Eurodrone MALE), ils ne manquent pas. Ne pas définir une règle commune d'exportation serait mettre en péril certains projets industriels communs. Une clause de solidarité alternative Quatrième engagement : la volonté commune de défendre les frontières de l'autre s'il venait à être agressé. Les pays entendent se garantir mutuellement « aide et assistance éventuelle en cas d'attaque armée de leurs territoires ». Ce « par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée ». Rien de nouveau en apparence. C'est la répétition du cadre des clauses dites de défense mutuelle ou d'assistance mutuelle prise dans le cadre de l'OTAN ou de l'Union européenne, avec toutes les limites qui s'imposent. L'assistance mutuelle ne se déclenche ainsi qu'en cas d'évènement très grave : une attaque armée, venant de l'extérieur, sur le territoire ‘européen' d'un des deux pays. Cette clause est donc surtout « symbolique et politique » ainsi que me l'a confié un haut gradé. Y voir quelque chose de totalement inutile est cependant une erreur. C'est plutôt une ‘double' assurance, qui n'aurait à s'actionner que si, pour une raison ou une autre, l'OTAN serait paralysée. En matière militaire, le superflu est parfois nécessaire... Militer pour une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU Dernière vertu du texte, défendre la revendication allemande d'avoir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Ce n'est pas illogique au regard du poids économique et politique de l'Allemagne. Cette avancée est cependant liée à une réforme plus globale du Conseil de sécurité des Nations unies que les deux pays s'engagent à pousser. C'est en fait un cadeau fait à la coalition au pouvoir à Berlin qui a fait de cette présence un des points clés de sa politique étrangère. Paris n'entend pas céder donc son siège permanent au Conseil de sécurité et son droit de veto. C'est un des ressorts de la puissance diplomatique hexagonale. On est là face à des contradictions de la relation franco-allemande qu'il faudra bien résoudre demain. (Nicolas Gros-Verheyde) article paru chez Euractiv https://www.bruxelles2.eu/2019/01/22/les-cinq-beautes-cachees-du-traite-daix-la-chapelle/

  • L'Espagne investit pour moderniser ses avions de combat Eurofighter Typhoon

    December 20, 2018 | International, Aerospace

    L'Espagne investit pour moderniser ses avions de combat Eurofighter Typhoon

    Le gouvernement espagnol a débloqué une enveloppe de plus de 7 Md€ afin de mener trois programmes de modernisation. Le Ministère de la défense espagnol a annoncé le 14 décembre qu'une enveloppe de plusieurs milliards d'euros avait été débloquée afin de conduire trois programmes d'armement. Le conseil des ministres a ainsi autorisé un investissement de 7,331 Md€ pour la conduite de programmes pluriannuels de défense. Cette enveloppe doit permettre de financer trois programmes jusqu'en 2032. Gr'ce à ces 7 Md€, l'Espagne va pouvoir s'équiper de cinq frégates F-110, de 34 blindés VCR 8x8 et entamer la modernisation de sa flotte d'avions de combat Eurofighter Typhoon. Les dépenses autorisées pour l'Eurofighter sont donc revues à la hausse. 906 M€ devraient ainsi être alloués à la modernisation des appareils jusqu'en 2023. Gr'ce à cette décision, « la Défense pourra moderniser et adapter ces appareils en les équipant de nouvelles technologies », a déclaré le ministère de la défense espagnol. L'Espagne est partie prenante du programme Eurofighter aux côtés de l'Allemagne, de l'Italie et du Royaume-Uni. L'ejercito del aire dispose actuellement de 69 appareils sur les 73 commandés. Les quatre aéronefs restants devraient lui être remis au cours de l'année 2019. La flotte devrait ensuite rester en service jusqu'en 2045. http://www.air-cosmos.com/l-espagne-investit-pour-moderniser-ses-avions-de-combat-eurofighter-typhoon-118485

  • Lockheed Martin And Airbus Sign Memorandum Of Agreement On Aerial Refueling

    December 7, 2018 | International, Aerospace

    Lockheed Martin And Airbus Sign Memorandum Of Agreement On Aerial Refueling

    MADRID, Dec. 4, 2018 /PRNewswire/ -- Lockheed Martin (NYSE: LMT) and Airbus have signed an agreement to jointly explore opportunities to meet the growing demand for aerial refueling for U.S. defense customers. The companies will seek to provide aerial-refueling services to address any identified capacity shortfall and to meet requirements for the next generation of tankers capable of operating in the challenging environments of future battlespace. "Reliable and modernized aerial refueling is an essential capability for our customers to maintain their global reach and strategic advantage," said Lockheed Martin Chairman, President and CEO Marillyn Hewson. "By combining the innovation and expertise of Airbus and Lockheed Martin, we will be well-positioned to provide the United States Air Force with the advanced refueling solutions needed to meet 21st century security challenges." "The U.S. Air Force deserves the best aerial-refueling technology and performance available under the sun and this great industry team, Lockheed Martin and Airbus, will offer exactly that," said Tom Enders, Airbus CEO. The companies are taking a cooperative approach, with the Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (A330 MRTT) at its heart, to examine a broad spectrum of opportunities. These may range from ways to support critical near-term air-refueling needs, such as a fee-for-service structure to conceptualizing the tanker of the future. Airbus Defence and Space Head of Military Aircraft Fernando Alonso said, "The A330 MRTT has been selected by a dozen nations around the world. It is extensively proven in live operations and has been repeatedly praised by major air forces. We are convinced that the combination of Airbus' tanker expertise with Lockheed Martin's extensive U.S. presence, has the potential to provide highly effective solutions for current and future U.S. military aerial refueling requirements." Lockheed Martin has a long and successful history of systems integration, manufacturing and maintenance, repair and overhaul operations with large airlift and tanker aircraft. When combined with Airbus expertise in this competitive space, the two companies will field a strong team to address future air refueling needs. "Airbus is an industry leader in the aerial refueling area, and Lockheed Martin is known for cutting-edge defensive technologies and capabilities," said Michele Evans, executive vice president, Lockheed Martin Aeronautics. "This is a great opportunity for our two companies to combine our expertise – cooperating to develop world-class solutions for critical needs around the world." About Lockheed Martin Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that employs approximately 100,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services. This year the company received three Edison Awards for ground-breaking innovations in autonomy, satellite technology and directed energy. About Airbus Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2017 it generated reported revenues of € 67 billion – or € 59 billion restated for IFRS 15 – and employed a workforce of around 129,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners from 100 to more than 600 seats. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world's leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide. This news release contains statements that are not recitations of historical fact and which therefore constitute forward-looking statements within the meaning of the federal securities laws. These statements are not guarantees of future performance and are subject to risks and uncertainties. Actual results may differ materially due to factors such as our ability to successfully jointly pursue opportunities and achieve the expected synergies and other benefits and the competitive environment for our products and services. For a discussion identifying additional important factors that could cause actual results to vary, see the Corporation's filings with the Securities and Exchange Commission (SEC) including "Management's Discussion and Analysis of Financial Condition and Results of Operations" and "Risk Factors" in the Corporation's Annual Report on Form 10-K for the year ended Dec. 31, 2017 and subsequent quarterly reports on Form 10-Q. The Corporation's filings may be accessed through the Investor Relations page of its website, www.lockheedmartin.com/investor, or through the website maintained by the SEC at www.sec.gov. SOURCE Lockheed Martin Aeronautics Company https://news.lockheedmartin.com/2018-12-04-Lockheed-Martin-and-Airbus-Sign-Memorandum-of-Agreement-on-Aerial-Refueling

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