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November 3, 2020 | International, Naval

THALES ET NEXTER ÉQUIPERONT LES BÂTIMENTS DE LA MARINE NATIONALE D’UNE NOUVELLE GÉNÉRATION D’ARTILLERIE

• Le système RAPIDFire développé par le GME Thales et Nexter a été choisi par la Direction générale de l'armement (DGA) afin d'équiper de prochains b'timents de la Marine nationale d'une nouvelle artillerie.
• Ce nouveau système novateur et polyvalent de défense très courte portée permettra de doter des b'timents de surface d'une capacité d'auto-défense rapprochée contre les menaces modernes aériennes et de surface.

Les forces navales sont aujourd'hui confrontées à des menaces multiples aux comportements complexes, comme celles représentées par les drones aériens et de surface, les avions légers et les missiles. Le RAPIDFire développé par Thales et Nexter répond à ce besoin de défense très courte portée des Forces armées en exploitant les savoir-faire des deux groupes. C'est un système d'artillerie de nouvelle génération, multi menaces (air et surface) et multi milieux (terre et naval), dont le coût d'engagement est adapté à celui de ces menaces.

Le RAPIDFire est un système d'arme de grande précision gr'ce à son viseur optronique intégré sur la tourelle, ses algorithmes de conduite de tir performants, son canon et son système de gestion automatique des munitions permettant la meilleure réactivité et une efficacité optimale pour l'opérateur. Le RAPIDFire intègre le canon de 40 mm développé par CTAI, la filiale internationale de Nexter Systems et BAE Systems. Le système a la capacité d'utiliser toute la gamme de munitions développées dans le cadre des programmes terrestres et est prédisposé pour utiliser une future munition dite « intelligente » A3B (Anti-Aerial AirBurst).

Le groupement momentané d'entreprises (GME) formé par Nexter et Thales pour le RAPIDFire s'inscrit dans la continuité du partenariat étroit initié par les deux groupes il y a dix ans. Aujourd'hui, le programme est en phase de développement. Suivront ensuite la qualification, la production et la livraison de systèmes d'armes dans les forces, dont le premier exemplaire sera livré en 2022. Développé dans une approche surface–air permettant l'utilisation à la mer mais également depuis la terre, le marché prévoit également une option pour préparer une future utilisation sur porteur terrestre. Le RAPIDFire, véritable solution interarmées, sera ainsi un système canon susceptible d'équiper les forces navales, terrestres et aériennes.

« Nous sommes très heureux d'accompagner la Marine nationale dans le renforcement de ses solutions de défense. Parce qu'il allie rapidité de mise en œuvre et précision, le RAPIDFire développé en coopération avec Nexter constitue la meilleure réponse pour protéger les b'timents de la Marine nationale contre les menaces modernes et a vocation à devenir un élément essentiel et durable de notre offre de solutions avancées pour la protection de nos forces. » Thomas Got, Directeur Général Systèmes Intégrés pour la Protection de l'Espace Aérien, Thales.

« Le 40 CTA présente des caractéristiques inégalées de puissance et de compacité, qui en font un système d'armes particulièrement adapté à la protection des b'timents de surface. Avec le RAPIDFire, Nexter se réjouit d'élargir le spectre d'emploi du CTA40 en coopération avec Thales et la Marine nationale. » Michel Vatrey, Directeur des Systèmes et Programmes, Nexter

A propos de Nexter

Nexter, société du groupe KNDS, est le leader français de la défense terrestre et le 3ème munitionnaire européen. Son domaine d'activité s'étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les forces aériennes et navales. Nexter propose également des systèmes et des solutions de protection dans le domaine de la sécurité. Le groupe confirme sa politique de développement à l'international avec 69% de prises de commandes à l'export en 2019. En France, Nexter est pleinement mobilisé pour répondre aux objectifs du programme SCORPION, à travers la rénovation du char Leclerc, la production des engins VBMR GRIFFON et EBRC JAGUAR au sein d'un GME (Nexter, Arquus, Thales) ainsi que le développement du VBMR Léger SERVAL. Le chiffre d'affaires de Nexter s'est établi pour 2019 à 1,1 milliard d'euros, dont 16% sont alloués aux activités de Recherche & Développement. Le groupe propose par ailleurs une large gamme de véhicules blindés comme le VBCI et le TITUS®, les systèmes d'artillerie CAESAR® et 105LG1, des munitions intelligentes (BONUS), les robots de la gamme NERVA®, de nombreux équipements ainsi que des services clients, de soutien et de revalorisation. Plus d'informations sur www.nexter-group.fr

Contact Presse
Louis Dosseur
+33 1 39 49 32 31
l.dosseur@nexter-group.fr

A propos de Thales

Thales (Euronext Paris: HO) est un leader mondial des hautes technologies qui investit dans les innovations du numérique et de la « deeptech » – connectivité, bigdata, intelligence artificielle, cybersécurité et quantique – pour construire un avenir de confiance, essentiel au développement de nos sociétés. Thales propose des solutions, services et produits qui aident ses clients –entreprises, organisations, Etats – dans les domaines de la défense, de l'aéronautique, de l'espace, du transport et de l'identité et sécurité numériques, à remplir leurs missions critiques en plaçant l'humain au cœur des décisions.

Thales compte 83 000 collaborateurs dans 68 pays. Le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 19 milliards d'euros en 2019 (sur la base de données intégrant Gemalto sur 12 mois).

Contact Presse
Faïza Zaroual
+33 (0)7 81 48 80 41
faiza.zaroual@thalesgroup.com
https://www.thalesgroup.com/fr/group/journaliste/press_release/thales-et-nexter-equiperont-batiments-marine-nationale-dune

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    Remplacement des F-16 : quels impacts pour l’économie belge ?

    par Eurasiatimes La Belgique choisira-t-elle de remplacer ses avions de combat par les F-35 américains, sans aucune garantie de retombées économiques, ou fera-t-elle le choix de constructeurs européens qui s'engagent, au contraire, à créer des emplois et vivifier le tissu économique et industriel belge ? La Belgique doit prochainement remplacer sa flotte d'avions de combat, et son secrétaire d'Etat en charge du Commerce extérieur a sa petite idée sur la question. Pour Pieter de Crem, seuls les F-35 de l'Américain Lockheed Martin seraient à même de prendre le relai des antiques F-16 de la flotte belge, au motif que la Belgique doit « réaliser le meilleur achat en termes militaires et économiques. L'argument géographique ne compte pas. Ainsi, le fait d'être »un bon Européen » ne suffit pas », expédie le ministre. Les F-35 américains auraient « un très faible impact sur l'économie belge » L'argument des retombées économiques – un passage obligé dans ce type de négociations – du programme américain ne convainc pourtant pas. En témoigne une note interne des services de la Région de Bruxelles-Capitale, obtenue début juin par l'agence AFP. Un document selon lequel le gouvernement bruxellois suggère d'écarter la candidature du F-35 au profit de l'un de ses deux concurrents, le Typhoon d'Eurofighter, un consortium réunissant le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, et le Rafale de l'avionneur français Dassault. La note des services de Bruxelles évalue le « retour industriel possible » à « 4 milliards d'euros sur 20-30 ans », dont l'économie de la région bruxelloise profiterait à hauteur de « 5-10% ». « Le choix du partenaire sera important sur les retours économiques », poursuit le document, qui torpille les F-35 : « En effet, les experts aéronautiques avancent que l'avionneur américain, partenaire jusqu'ici semblant être privilégié par le gouvernement fédéral, n'est pas connu pour être très volontariste ni même actif en termes de retours économiques ». « Cela fait craindre un très faible impact sur l'économie belge ainsi que sur l'économie bruxelloise », conclut la note. Dans un paysage politique aussi complexe que celui de la Belgique, l'achat de nouveaux avions est décidé au niveau fédéral, mais les retombées économiques le sont au niveau régional. Mais au-delà de la sempiternelle opposition entre Flandre et Wallonie, « la première erreur du gouvernement belge est d'avoir dit qu'il voulait un avion sans obliger le marché à garantir des retombées économiques », estime le député Benoit Hellings, vice-président de la Commission de la Défense à la Chambre. De fait, seules de très hypothétiques collaborations en matière de recherche sont évoquées par l'Américain. « Il serait anormal qu'un contrat de plusieurs milliards ne débouche pas sur des emplois durables », s'inquiète le député Sébastien Pirlot, qui met aussi en garde contre l'explosion des coûts habituellement constatée avec les avions de Lockheed Martin. Alors qu'un F-35 coûte entre 80 et 100 millions de dollars, « les pays qui ont déjà eu le F-35 ont vu la facture monter jusqu'à 125 millions », ajoute le député. Typhoon, Rafale : des milliers d'emplois et des dizaines de milliards de retombées à la clé Au contraire du F-35, ses concurrents britanniques et français promettent des retombées économiques non négligeables pour la Belgique. Les Britanniques de BAE Systems promettent ainsi quelque 19 milliards d'euros de retombées et pas moins de 6 000 emplois créés localement. Le gouvernement anglais propose également d'installer deux centres de fabrication, l'un en Flandre et l'autre en Wallonie – malin –, ainsi que la construction de centres de formation, d'innovation et de cybersécurité. Quant au groupement français d'intérêt économique (Dassault Aviation, Thales et Safran), il évoque la création de 5 000 emplois « à haute valeur technologique » en Belgique, assortie de 20 milliards d'euros de retombées économiques sur une période de 20 ans. La France propose aussi à la Belgique un partenariat comprenant, outre la fourniture de 34 Rafales, « une coopération approfondie » dans les domaines militaire et industriel – et évoque la nécessité d'un geste hautement symbolique, à l'heure où l'Europe de la Défense, véritable serpent de mer, est en passe d'être relancée. Des promesses trop belles pour être vraies ? « On ne demande pas de nous croire les yeux fermés, explique Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. On apportera les garanties de ce que nous affirmons aujourd'hui ». Autant d'arguments dont on espère qu'ils parviendront aux oreilles du gouvernement fédéral et du ministre Pieter de Crem. http://www.eurasiatimes.org/20/07/2018/remplacement-des-f-16-quels-impacts-pour-leconomie-belge/

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