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December 18, 2018 | Local, Land

Saudi arms deal: London area suppliers foresee job losses if cancelled

NORMAN DE BONO

If the contract to supply Saudi Arabia with London-built military vehicles were cancelled, the impact would also be deeply felt in the hundreds of suppliers that feed General Dynamics and its Oxford Street East factory.

Armatec Survivabilty in Dorchester supplies most of the seats to the General Dynamics Land Systems Canada armoured vehicles going to the Middle East, and a “substantial number” of its workers would lose their jobs if it's cancelled, said Rod Flick, manager of business development at Armatec.

“We're putting seats in those vehicles. It would have a big impact,” said Flick, adding it now employs just over 100.

GDLS has said its suppliers nationwide — including 240 in the London region alone — employ 13,500 people directly or indirectly.

“There are other ways Canada can exert pressure than to cancel this. The Saudis will just go and buy vehicles from somewhere else,” Flick said.

Flick will be in Ottawa this week pressing Global Affairs Canada not to cancel the deal, he added.

Flick has also met with several MPs and MPPs, making the case to defend the agreement.

At Abuma Manufacturing on Admiral Drive in London, about half its business is tied to General Dynamics and cancelling the contract would be “a real blow” to its 26 employees, said president Ben Whitney, who is also head of its sister plant, Armo-Tool. Abuma makes parts for GDLS's light armoured vehicles.

“I am extremely concerned., It would make things very difficult for us. It would put us in a difficult position,” said Whitney.

“It would be a blow, a real blow.”

Armo-Tool bought Abuma in May and would keep it afloat by sharing work, but without that partnership, Abuma would shut down if the Saudi deal is cancelled, he added.

“When this deal was struck, it was because the Saudis were seen as a stable partner in that region. If we want to engage in that region, there is no perfect democracy there. We can engage and build relationships or we can cancel deals and be seen as not reliable,” said Whitney.

“It is tough. Last week, we made a donation to the Salvation Army and now about half our people may need them. It is a tough situation.”

CANADA'S SAUDI ARMS DEAL: A CHRONOLOGY

February 2014:

The federal government under the Stephen Harper-led Conservatives announce the deal to supply light armoured military vehicles to Saudi Arabia, with London defence giant General Dynamics Land Systems Canada building the vehicles for a federal crown corporation, the Canadian Commercial Corp., selling the equipment to the desert kingdom.

October 2015:

The Conservatives, under fire from human rights critics for selling arms to Saudi Arabia despite its human rights abuses, lose the general election to Justin Trudeau's Liberals.

The Liberals green-light the deal, despite growing calls to rescind it in light of Saudi Arabian political and human rights abuses, including in neighbouring Yemen.

2016:

Foreign Affairs Minister Stephane Dion quietly approves export permits covering most of the deal, as criticism mounts of Canada doing arms business with Saudi Arabia.

October 2018:

Saudi dissident Jamal Khashoggi, a Washington Post journalist, is killed at the Saudi consulate in Turkey. Suspicion instantly rises that the killing was ordered by Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman. The killing increases heat on Ottawa over its Saudi arms deal.

After first denying Khashoggi was killed, Saudi Arabia admits his slaying was “premeditated” and orders an investigation.

Trudeau, facing new pressure to scuttle the Saudi deal in light of Khashoggi's murder, says it would cost $1 billion to scrap the deal. The Liberals say they're reviewing the export permits for the deal.

December 2018:

Trudeau says publicly for the first time that the Liberals are looking for a way out of the Saudi deal, prompting heightened worry and alarm in London.


GDLS: BY THE NUMBERS

1,850: Employees in London

13,500: Jobs supported among its suppliers

500: Suppliers nationwide

240: Suppliers in London region

https://lfpress.com/news/local-news/saudi-arms-deal-supplier-says-80-of-employees-jobs-at-risk-if-cancelled

On the same subject

  • Remplacement des CF-18: une occasion d’économiser et de répondre aux Américains

    August 27, 2020 | Local, Aerospace

    Remplacement des CF-18: une occasion d’économiser et de répondre aux Américains

    OPINION / L'avion qui doit enfin remplacer nos CF-18 devrait être choisi dans les prochaines semaines. Débuté en 1997 (!), ce processus devrait permettre à nos Forces aériennes de recevoir leurs premiers nouveaux appareils à partir de 2025. Trois aéronefs sont en lice : le F-35 A de Lockheed-Martin, le F-18 E de Boeing, dit le Super Hornet, et le JAS 39 de SAAB, dit le Gripen. Mais comment les départager ? Tout d'abord, rappelons que chacun de ces trois appareils répond aux exigences de nos Forces aériennes. Le gouvernement évalue les trois possibilités selon les critères suivants : 60 % pour les performances/caractéristiques techniques des avions, 20 % pour les coûts et 20 % pour les retombées économiques au Canada. En ce qui a trait aux performances/caractéristiques, le F-35 est le seul des trois qui soit « furtif », c'est-à-dire qu'il est pratiquement invisible pour les radars ennemis. Par contre, son rayon d'action sur réservoirs intérieurs est limité et avec des réservoirs extérieurs, il perd beaucoup de sa furtivité. Étant l'appareil le plus récent, c'est celui qui dispose des systèmes électroniques les plus modernes. En fait, la principale faiblesse du F-35 réside dans le fait qu'il s'agit d'un avion extrêmement capricieux, qui est affecté par un nombre incroyable de problèmes techniques, dont plusieurs sont toujours non résolus à ce jour. Il en résulte qu'en moyenne, au moins 50 % des F-35 livrés ne peuvent voler, étant en révision/réparation. Ce taux de non-disponibilité est l'un des plus élevés de tous les avions militaires existants et on questionne fortement la capacité réelle de cet avion à livrer ses performances théoriques. Un bon exemple de cela est que, lors du dernier spectacle aérien de Bagotville, un des deux F-35 américains (qui n'ont pourtant présenté que deux courtes démonstrations de 15 minutes) est tombé... en panne ! Au niveau des performances/caractéristiques, le Super Hornet est supérieur à nos CF-18 actuels, mais inférieur au Gripen, qui est plus fiable que les deux autres. Cet appareil est aussi le plus rapide des trois, le plus maniable, celui qui a le meilleur rayon d'action et est le meilleur en termes de combat aérien. Par contre, la capacité du Gripen d'opérer avec les autres avions américains est questionnée. Pourtant, cet avion effectue régulièrement des missions conjointes avec ceux des autres pays de l'OTAN et il a été déclaré admissible à tous les appels d'offres de remplacement des CF-18. De plus, comme son coût d'acquisition/utilisation est de loin le plus bas des trois avions en lice, cela permet d'envisager que même en y ajoutant des frais d'adaptation au système d'interopérabilité du NORAD, il demeurera bien plus abordable que les deux autres. Au niveau financier, voici le coût total, par heure de vol, des trois appareils en dollars canadiens : le F-35, 58 300 $, le Super Hornet, 17 800 $ et le Gripen, 10 500 $ (source Aviatia). L'avion suédois est donc près de six fois moins coûteux que le F-35... Au niveau des retombées économiques au pays, le Canada est déjà un « partenaire industriel » du programme F-35. Cela signifie que plusieurs entreprises canadiennes (et québécoises) sont qualifiées comme fournisseur, à raison d'environ 2,6 millions $ par appareil. Au total, il a été estimé que 325 emplois seront ainsi créés au Canada (soit 9500 personnes/années en 30 ans). Le ministère de la Défense du Canada a affirmé à plusieurs reprises que faire partie du programme industriel F-35 ne nous oblige pas à acquérir obligatoirement cet avion. Cependant, en termes de retombées économiques canadiennes, il est utile de rappeler que depuis 2009, le F-35 est considéré par les Américains comme un appareil à technologie « sensible ». Cela signifie qu'une bonne partie de l'entretien qui est actuellement réalisé par nos militaires à Bagotville et à Cold Lake, ainsi que par l'entreprise qui a pris la suite de Bombardier à Montréal pour les CF-18 actuels, sera réalisé aux États-Unis dans le cas du F-35. Environ 2500 militaires et civils sont actuellement employés au Canada à l'entretien des avions de chasse. Combien perdront leurs emplois, notamment ici dans la région, si le F-35 est choisi ? De plus, durant les 30 ou 40 ans où nous utiliserons le F-35, les Américains ne pourraient-ils par augmenter sensiblement ces coûts d'entretien une fois que nous serons dépendants d'eux ? Pour le Super Hornet, le même niveau de retombées économiques qu'avec l'actuel CF-18 est à prévoir, alors que le fabricant du Gripen a déjà annoncé que, contrairement au F-35 ou au Super Hornet, il s'engage à le produire dans une nouvelle usine au Canada. Bien que théoriquement supérieur, le F-35 est donc un choix prohibitif en termes de coûts et hasardeux au niveau de la fiabilité ou du nombre d'emplois en entretien qui seront perdus au Canada. Le Super Hornet est un choix performant, beaucoup moins cher et plus fiable que le F-35. Le Gripen est de loin l'avion qui répond le mieux à nos besoins, au moindre coût et avec la fiabilité maximale. En terminant, souvenons-nous que le Super Hornet est fabriqué par Boeing, la même compagnie qui a réussi à faire imposer des droits compensatoires de 219 % aux Série C de Bombardier destinées aux États-Unis. Cela a précipité la chute de la division aéronautique du fleuron québécois, tout en lui faisant perdre sept milliards $ (dont deux provenaient du gouvernement du Québec). Le Gripen de SAAB est d'origine européenne. Ne pas toujours être dépendant des Américains, ça aussi, c'est défendre la souveraineté du Canada! Roger Boivin Président de Groupe Performance Stratégique https://www.lequotidien.com/opinions/carrefour-des-lecteurs/remplacement-des-cf-18-une-occasion-deconomiser-et-de-repondre-aux-americains-7015f0786a4fb446a03530adab548da5

  • RCAF aircraft participate in East Coast intercept exercise

    June 4, 2020 | Local, Aerospace

    RCAF aircraft participate in East Coast intercept exercise

    Posted on June 4, 2020 by Ken Pole Royal Canadian Air Force CF-188 Hornets and U.S. fighters are routinely tasked by North American Aerospace Defence Command (NORAD) to intercept Russian aircraft operating close to Canadian and U.S. airspace. The latest incident occurred in early March when two Tupolev Tu-142 reconnaissance aircraft were met over the Beaufort Sea by RCAF Boeing CF-188s from Cold Lake, Alta., and USAF F-22 Raptors out of Elmendorf AFB in Alaska. They were supported by two larger Boeings, a USAF KC-135 Stratotanker and E-3 Sentry surveillance aircraft. Having waved their metaphorical flags, all returned to their respective bases without incident. More recently, two CF-188s from 433 Tactical Fighter Squadron at RCAF 3 Wing in Bagotville, Que., and Lockheed Martin CP-140 Aurora maritime reconnaissance aircraft out of 14 Wing Greenwood, N.S., were involved in a more unusual intercept exercise off the East Coast. Also participating were the Royal Canadian Navy (RCN) frigate Ville de Quebec and the supply ship Asterix, both homeported in Halifax. The unprecedented May 28 to 31 exercise was co-ordinated by U.S. Northern Command (USNORTHCOM) and also involved the U.S. Strategic, Space and Transportation Commands. Centred around the U.S. Navy Harry S. Truman aircraft carrier strike group and the RCN ships, the exercise was designed to test U.S. homeland defence against a supersonic Rockwell B-1B Lancer heavy bomber representing an enemy intruder. U.S. aircraft included KC-135s for refuelling not only the Canadian fighters but also Boeing F-15 Eagles flown by the U.S. Air National Guard 104th Fighter Wing out of Barnes ANG Base in Westfield, Mass., and Boeing F/A-18 Super Hornets from Carrier Air Wing 1 at Oceana, Va. The CP-140s, from 404, 405 and 415 Squadrons at Greenwood, conducted five overflights during the exercise as well as participating in an anti-submarine warfare (ASW) element. The Ville de Quebec also participated in the ASW element as well as the Lancer intercept before returning to Halifax. The Asterix conducted several “replenishments at sea” exercises with other ships. “This was an excellent advanced readiness opportunity for Canadian and American maritime forces,” RAdm Craig Baines, the RCN's Commander Maritime Forces Atlantic, said in a statement. “The scenarios utilized during these events enable our mutual ability to operate in a multi-threat environment, in which co-ordination and integration are absolutely critical for our success in responding to any crisis in our waters or internationally.” Operational details were scarce, with Canadian and U.S. officers saying only that the exercise took place in an area up to 160 kilometres offshore. However, Terrence O'Shaughnessy, the four-star USAF General who heads both USNORTHCOM and NORAD, said in a statement that the “complex high-end operations . . . allowed us to demonstrate and exercise critical homeland defense capabilities.” https://www.skiesmag.com/news/rcaf-aircraft-participate-east-coast-intercept-exercise

  • Canadian military chopper buzzed by Chinese fighter jets, DND says | CBC News

    November 5, 2023 | Local, Aerospace

    Canadian military chopper buzzed by Chinese fighter jets, DND says | CBC News

    A Canadian military helicopter operating in the South China Sea had a close encounter of the unfriendly kind with Chinese fighter jets, the Department of National Defence has confirmed.

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