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March 15, 2019 | International, Aerospace

Safetyn veut améliorer la sécurité de l'aviation générale

DEBORAH LOYE

La jeune pousse française est incubée chez InnoGEX , une structure publique labellisée CERN. Elle dévoilera son produit lors du prochain Salon du Bourget.

Ingénieur chez Airbus, Arnaud Violland fait le constat d'une grosse disparité entre la sécurité dans l'aviation commerciale et l'aviation générale. « Cette dernière, qui inclut les hélicoptères ainsi que tous les aéronefs pilotés par un seul pilote, était beaucoup moins bien servie », raconte l'entrepreneur. Fin 2016, il décide de créer une start-up, qui aurait pour mission de pallier cet écart. Deux ans plus tard, Safetyn emploie 10 personnes, dont ses quatre cofondateurs.

Réagir au stress

La jeune pousse se concentre sur l'aspect psychologique de la gestion des urgences par des pilotes seuls dans leurs cockpits. « Nous musclons cognitivement les pilotes pour qu'ils deviennent de vrais bons gestionnaires de risque », explique le cofondateur et PDG de l'entreprise. Concrètement, Safetyn développe une « box intelligente »qui se place dans le cockpit et propose une assistance au pilotage en situation de danger. Cette dernière prend en compte les paramètres psychologiques du pilote, de sorte à l'assister le plus efficacement. « Nous ne répondons pas tous au stress de la même manière, il est donc important de proposer des solutions personnalisées », explique Arnaud Violland.

Le pilote peut en outre être mis en relation avec un assistant au sol, qui connaît lui aussi son profil, et peut l'aider en conséquence. « Cela permet de réduire le temps de résolution du problème », indique l'entrepreneur.

Article complet: https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/idees-de-business/0600558292284-safetyn-veut-ameliorer-la-securite-de-l-aviation-generale-327787.php

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    La pandémie de Covid-19 chamboule le calendrier des offres pour les nouveaux avions de combat et du système de défense sol-air. Le Département fédéral de la défense (DDPS) a fixé mardi à novembre le nouveau délai pour les offres. Ce nouveau calendrier n'a aucune incidence sur la suite du processus d'acquisition, assure le département dans un communiqué. Les informations tirées des deuxièmes offres ainsi que des résultats des divers tests permettront d'identifier les points forts de chaque système. Le DDPS doit réagir au fait que les fabricants sont aussi touchés par les mesures visant à freiner l'épidémie. De plus, les impératifs de confidentialités interdisent les collaborateurs des entreprises sollicitées à traiter les offres en télétravail. Les entretiens en personne, nécessaires pour concrétiser les exigences relatives aux affaires compensatoires, ne sont pas possibles. Ils ne peuvent pas toujours être remplacés par des téléconférences en raison du degré de classification des sujets abordés. Quatre avions Armasuisse avait transmis une nouvelle demande d'offre aux autorités françaises, allemandes et américaines début janvier. Celles-ci étaient initialement attendues pour août. Quatre jets restent dans la course: le Rafale français (Dassault), l'Eurofighter allemand (Airbus), et côté américain, le successeur du FA-18, le Super Hornet de Boeing, et le F-35A de Lockheed-Martin. Pour le système de défense sol-air, seuls les Etats-Unis (Raytheon Patriot) et la France (Eurosam SAMP/T) sont encore en lice. La nouvelle flotte doit remplacer à la fois les Tiger et les F/A-18. Les exigences ont été précisées sur la base des premières offres remises. Les constructeurs sur les rangs devront toujours calculer le nombre d'avions requis pour accomplir les missions de l'armée de l'air, notamment faire voler quatre avions en permanence pendant quatre semaines et assurer la police aérienne 24 heures sur 24. Les nouvelles offres devront indiquer un prix correspondant à 36 et 40 engins, frais logistiques et engins guidés compris. La première offre exigeait un prix pour 30 et 40 avions. Le prix proposé sera un point de départ contraignant des négociations approfondies avec le candidat à l'issue du choix de l'appareil. https://www.rts.ch/info/suisse/11319075-les-appels-d-offres-pour-un-nouvel-avion-de-combat-prolonges-jusqu-en-novembre.html

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    Steve Trimble A U.S. Air Force B-52H on Aug. 8 completed the second and final instrumented measurement vehicle test flight of the Lockheed Martin AGM-183A Air-launched Rapid Response Weapon (ARRW), and the Air Force announced the payload for a previously separate risk-reduction program will be merged into the ARRW flight-test vehicles. The latest trial by the 419th Flight Test Sqdn. (FLTS) at Edwards AFB, California, confirmed that the Navy's sea-range ground stations at Point Mugu, California, can receive transmissions of telemetry and GPS data from the instrumented measurement vehicle, the Air Force said in an Aug. 8 news release. The second test appears to clear the Air Force to move forward with a series of powered test flights of the AGM-183A, beginning with a booster flight test before year-end. “The entire team is excited to take the next step and begin energetic flight test of our first air-launched hypersonic weapons,” said Lt. Col. Michael Jungquist, commander of the 419th FLTS and director of the Global Power Bomber Combined Test Force. The statement indicates that the Air Force has made a fundamental change to the original test plan for the Defense Department's only development program air-launched hypersonic glide vehicle (HGV). When the Air Force launched the ARRW program in 2017, service officials expected to leverage flight-test data from the Tactical Boost-Glide (TBG) program, which is funded jointly by DARPA and the Air Force. The TBG and ARRW were expected to use a similar, if not identical, high lift-to-drag-ratio HGV. DARPA planned to complete flight tests of the TBG in 2019, so the performance data could be used to inform any changes necessary for ARRW, which completed the critical design review in February 2020. The Air Force now acknowledges for the first time that DARPA has previously completed two captive-carry tests of the TBG demonstration system. Instead of continuing a separate series of flight tests, the TBG demonstration system “will be integrated into the ARRW payload,” the Air Force said. “We are in a competition and must remain diligent in our efforts to stay ahead of our adversaries, who are vigorously pursuing similar weapon systems,” said Gen. Arnold Bunch, head of the Air Force Materiel Command. It is not clear when the TBG captive-carry tests were staged, but the Aug. 8 event comes 416 days after the 419th FLTS completed a captive-carry test of the first instrumented measurement vehicle for the AGM-183A. For the second test on Aug. 8, the Air Force loaded both AGM-183A captive-carry vehicles onto the inboard pylon of the left wing of a B-52 nicknamed “Dragon's Inferno.”
 Unlike the white-painted, first instrumented test vehicle, the second captive-carry version of the AGM-183A emerged in an operational, two-tone gray scheme, with the nose section painted a few shades darker than the booster section. The second instrumented measurement vehicle also was adorned with a new logo, featuring a skeletal figure firing an arrow over two Latin words, “celeri responsio,” which means “rapid response.” The Air Force plans to fire the AGM-183A at the most heavily guarded targets, using the weapon's agility at hypersonic speed to evade missile defenses. The Air Force expects to field the first four AGM-183As by the end of fiscal 2022. The booster tests this year and next year will be followed by flight tests of the all-up round, including the release of the TBG-derived HGV payload, starting in October 2021. “This capability will directly support our warfighters. Hypersonic weapons further enable the U.S. to hold any target at risk in any environment anywhere,” said Gen. Tim Ray, the head of Air Force Global Strike Command. https://aviationweek.com/defense-space/missile-defense-weapons/usaf-stages-arrw-captive-carry-test-merges-darpa-payload

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