Back to news

August 17, 2020 | International, C4ISR

Pentagon wins brief waiver from government’s Huawei ban

WASHINGTON ― The Trump administration is granting the Pentagon a temporary waiver of government-wide ban on contractors using Huawei and other Chinese-made telecommunications equipment, according to a memo obtained by Defense News.

The move offers a weeks-long reprieve, until Sept. 30, for firms doing business with the Department of Defense. The firms are among those still reeling from the economic effects of the coronavirus pandemic and who lobbied for more time to comply with new far-reaching regulations.

The original provision was to take effect Aug. 13. The administration had been finalizing regulations that would prohibit government contracting with companies whose supply chains contain products from five Chinese companies including Huawei, as mandated under of Section 889 of the 2019 National Defense Authorization Act.

The administration, confronting China on trade and a host of issues, has deemed Huawei an espionage threat.

Citing U.S. national security interests, Director of National Intelligence John Ratcliffe granted the Pentagon a temporary waiver to further assess a broader waiver request from DoD. The action came in a memo to Under Secretary of Defense for Acquisition and Sustainment Ellen Lord.<

The temporary waiver Lord sought was so DoD could continue to execute procurement actions that would, in part, equip and feed troops.

“You stated that DoD's statutory requirement to provide for the military forces needed to deter war and protect the security of out country is critically important to national security,” Ratcliffe said. “Therefore, the procurement of goods and services in support of DoD's statutory mission is also in the national security interests of the United States.”

While considering the broader waiver, Ratcliffe asked Lord share more information about potential increased risks, mitigation measures and a plan to contract with alternatives to the banned Chinese companies.

Contractors had been confused over an interim acquisition rule, agencies cannot award new contracts, task orders or modify existing contracts to any vendor who doesn't self-certify that they are not using products from Chinese companies like ZTE and Huawei, the Federal News Network reported this week.

Ratcliffe's memo is a win, albeit a temporary one, for defense contractors and trade associations representing them. They had hoped for a legislative fix in a new pandemic relief package ― but larger bipartisan talks had broken down.

The leaders of the National Defense Industrial Association and the Professional Services Council had called for the deadline for 889 implementation to move. They argued the focus should be on recovering from the fallout caused by the COVID-19 crisis. And citing the far-reaching implications of the government's rules, NDIA said companies should get a yearlong extension.

In May, Lord told lawmakers that contractors needed more time to comply with the government-wide ban or risk throwing the defense industrial base into disarray.

“The thought that somebody in six or seven levels down in the supply chain could have one camera in a parking lot and that would invalidate one of our major primes being able to do business with us gives us a bit of pause,” Lord testified at a House Armed Services Committee hearing.

https://www.defensenews.com/congress/2020/08/14/pentagon-wins-brief-waiver-from-governments-huawei-ban/

On the same subject

  • L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    June 7, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    L’Europe doit mieux réfléchir à sa défense

    (B2) Les Européens doivent faire preuve d'une volonté politique forte pour faire face à leur environnement géostratégique en bouleversement, selon Louis Gautier, ancien secrétaire général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN). C'est ce qu'il a expliqué lors des entretiens de la défense européenne à Paris jeudi (16 mai) Un constat qui demande une réflexion politique Un environnement international délétère, une Europe fragilisée L'environnement international et stratégique est « délétère ». Des conflits qui semblaient oubliés reviennent et se rapprochent de la périphérie de l'Europe. De nouveaux dangers (cyber, spatiaux...) se développent. Le constat que fait Louis Gautier n'est pas engageant. D'autant que l'Union européenne est aujourd'hui « fragilisée », minée par ses divisions. La situation s'est « encore détériorée ces derniers mois » : l'Italie, membre fondatrice de l'Union, rejoint le camp des eurosceptiques, le Royaume-Uni persiste dans les errements du Brexit, etc. Le « plus inquiétant » concerne les inconnues qui pèsent sur l'équation de sécurité européenne : le démantèlement des accords conclus à la fin de la guerre froide, l'amoindrissement de la garantie américaine, ou ce qui est ressenti comme tel, et les provocations russes. Etre lucides ! Face à ces enjeux, c'est à un constat de lucidité qu'appelle Louis Gautier : « les Européens sont incapables de faire face collectivement à une crise majeure qui surviendrait sur leur sol ou à un conflit dans leur voisinage ». La nécessité d'agir de façon stratégique doit être repensée. « L'Europe, c'est en fonction du monde qu'on doit la faire. Et la défense européenne doit répondre à ces défis de sécurité ». L'Europe et sa défense, telles qu'elles avaient été imaginées au début, doivent être « réinterrogées ». Et n'envisager la défense européenne qu'au « prisme des capacités » est une erreur. On doit commencer par « dessiner un paysage stratégique, déterminer des enjeux, définir nos intérêts collectifs ». Une relance possible ? Certes, la relance du projet de défense européenne est bien engagée, avec une « multiplication des projets », entre 2016 et 2018. C'est « très positif ». Avec le fonds européen de défense (FEDef), « pour la première fois, il y aura sur la table de l'argent européen pour la défense et cela va changer la donne ». Mais ces projets n'ont un intérêt que si l'on a des organes de gouvernance, une définition des priorités. Il s'agit maintenant de faire attention à ce que cet élan ne retombe pas. On a « déjà connu des poussées similaires » lors du Traité de Maastricht, du sommet de Saint-Malo ou du retour de la France dans l'OTAN et du Traité de Lisbonne. Et l'élan a toujours fini par s'essouffler. Les objectifs sont « à chaque fois revus à la baisse, jamais mis en œuvre, restés en suspens dans les déclarations ». L'Union européenne reste « handicapée par les divisions européennes, le manque de volonté, les déficits capacitaires ». Les réticences, les habitudes et les conservatismes l'emportent sur le dynamisme. La clé : la volonté politique pour une intervention collective La volonté politique est donc la condition majeure pour obtenir des avancées durables. Aujourd'hui, l'Union serait « absolument incapable de gérer une crise majeure sur son sol ». L'Union reste faible dans la défense de ses intérêts, qu'ils soient industriels, économiques ou sécuritaires, martèle le spécialiste des enjeux stratégiques. En cas d'attaque, les États répondront avec des moyens nationaux, moyens inégaux en fonction des capacités de chacun. Ce alors que « les brèches chez les uns créeront des vulnérabilités chez les autres ». C'est bien le manque de vision stratégique de l'Union qui paralyse les efforts. En finir avec l'éternel débat UE &ndash; OTAN Il faut arrêter de se concentrer sur l'éternel débat UE-OTAN car il s'agit aujourd'hui d'une question qui concerne « les États, leur réponse collective, et le fait que l'Union européenne peut faciliter leur coordination ». Sans intervention collective des Européens, « nous ne pouvons pas obtenir les solutions de sortie de crise ». Alors même que certaines de ces solutions sont à la portée des États membres. Cela a été démontré lors du conflit au Kosovo : des conseils européens réguliers ont « rythmé les opérations par des décisions qui ont maintenu unis les Européens ». Des clarifications nécessaires Les Européens n'ont « jamais été collectivement capables de définir quelle devait être leur contribution collective à leur défense collective ». Quel que soit le cadre. Cerner les objectifs de la défense européenne Le concept même d'&lsquo;Europe de la défense' &mdash; un &lsquo;mot valise',« très français », intraduisible pour nos partenaires &mdash; permet de mettre « un peu tout dans le même sac : des coopérations intergouvernementales, les projets communautaires, le pilier européen dans l'OTAN... » Sans spécifier suffisamment les aspects sur lesquels travailler. Clarifier les contours de cette défense européenne est nécessaire. Il faut « cerner les objectifs, car trop d'ambition effraie ». Une indispensable clarification entre l'OTAN et l'UE Cela implique aussi une « indispensable clarification » entre l'OTAN et l'UE. « Jusqu'à preuve du contraire », la défense collective européenne « se fait dans l'OTAN ». Mais l'Union doit vérifier qu'elle est en mesurer de gérer des attaques qui ne relèveraient pas de la responsabilité de l'OTAN. « Les réponses, elles sont européennes ». On ne peut pas se reposer sur une distribution des rôles dans laquelle l'OTAN s'occupe des questions militaires pendant que l'Europe « ne ferait que du capacitaire ». Parce que, déjà, « c'est faux » selon Louis Gautier. Et car le développement des capacités vient, avant tout, « au service d'une politique militaire, industrielle. » Cinq priorités pour la suite D'abord, « l'affirmation stratégique » des Européens. Qui doivent comprendre qu'ils ont des enjeux communs à défendre et que personne ne va les défendre pour eux. Mais aussi « la protection » des frontières, des citoyens, la capacité de « réaction aux crises », « le capacitaire » et « le renforcement de la BITD [Base industrielle et technologique de défense] ». Pour ce faire, il faut « consolider l'autonomie technologique » de l'Europe, anticiper plus et mieux, et améliorer la cohérence et cohésion des structures. Alors que le budget militaire européen est de « 230 milliards d'euros », supérieur à celui de la Chine, les duplications ont un prix : « l'absence de crédibilité ». Et « si les Européens ne s'activent pas, ils sont les grands perdants du 21ème siècle ». (propos recueillis par Coline Traverson, st.) https://www.bruxelles2.eu/2019/06/06/entretiens-leurope-doit-mieux-reflechir-a-sa-defense-l-gautier/

  • Here are the network technologies the Army wants for 2023

    January 9, 2020 | International, C4ISR

    Here are the network technologies the Army wants for 2023

    By: Mark Pomerleau The Army is outlining specific technology areas that it wants industry to explore for its tactical network capabilities. The Army's incremental &ldquo;capability set&rdquo; build seeks to add capabilities to the network every two years beginning in 2021. Technologies in this area should enhance network capacity, resiliency and convergence solutions that are available for demonstration and experimentation. The Army issued a call for white papers to the C5 Consortium Jan. 6 for technology areas it wants to insert into the 2023 tactical network, according to an Army release. This follows a briefing to industry in Austin, Texas, in November when the Army provided what it thinks its vision is for capabilities in that build. Specific technology areas outlined by the Army include: Managed multi-orbit (Low Earth Orbit/Medium Earth Orbit/Geostationary Equatorial Orbit) satellite Communications services for forces &mdash; the Army is interested in managed services to mitigate bandwidth challenges associated with increased terminals for communications services where existing services are lacking. C4ISR/electronic warfare modular open suite of standards (CMOSS) compliant satellite communications modem, next generation blue force tracking and radio waveforms &mdash; the Army wants open source standards to converge hardware on a common platform. Non-propriety open suite of consolidated tools for unified network operations &mdash; the Army is looking for a smaller suite of tools to assist in planning, installation, managing, fault detection, communication restoral, analysis, security and data collection of the network. Segregation of data by identity access and management enabling multi-level security with mission partners &mdash; the Army wants an unclassified software solution in the prototype phase that can be used in the Mission Partner Environment, a network used by the military and coalition partners, that will include a reliable, protected and configurable network. Hardened network transport and reduced electronic signature for command post and mounted formations &mdash; the Army is interested in mitigating vulnerabilities that impact command post survivability and network resiliency by developing countermeasures within the electromagnetic spectrum. Optimizing compute, storage and applications on a distributed computing architecture to automate data tagging, synchronization, containerize services and efficiency of compute resources &mdash; the Army is looking for a common data fabric to reduce stovepipes, enable automation and improve data context for decision-makers. The Army will evaluated the technical solutions submitted and select contractors to participate in a no-cost technology demonstration, which could lead to a prototype supporting experimentation, the release said. https://www.c4isrnet.com/battlefield-tech/2020/01/08/here-are-the-technologies-the-army-wants-for-2023/

  • Poland gets green light to buy Apache helicopters

    August 21, 2023 | International, Aerospace

    Poland gets green light to buy Apache helicopters

    Poland is cleared to buy Apache helicopters to go with its new Abrams tanks, the U.S. State Department announced.

All news