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April 23, 2024 | International, Land

Britain's increased defence spending commitment: how will it work?

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  • Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    May 24, 2019 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security, Other Defence

    Europe de la défense: entre Paris et Berlin, des ambitions et de la méfiance

    Char, avion de combat du futur: Paris et Berlin travaillent sur d'ambitieux projets industriels communs dans la défense, mais les rapports restent teintés de méfiance et marqués par des divergences de vue autour de la question des exportations d'armement. Face au Brexit, au rel'chement des liens transatlantiques sous l'ère Trump, et malgré une mauvaise passe dans la relation franco-allemande, Emmanuel Macron a fait de l'Europe de la défense l'un de ses grands chevaux de bataille, qui figure en bonne place dans le programme des candidats de son camp aux élections européennes de dimanche. Réunis par un même besoin de renouveler leurs capacités militaires à horizon 2035-2040, Français et Allemands ont convenu à l'été 2017 de développer main dans la main deux programmes d'équipements majeurs: le système de combat aérien du futur (SCAF), sous leadership du français Dassault, pour remplacer les Rafale et les Typhoon, et le char de combat du futur ayant vocation à remplacer les Leclerc et les Lepoard, sous leadership allemand. Concernant le SCAF, dont le premier contrat d'architecture a été notifié à Dassault et Airbus en janvier, Paris et Berlin comptent annoncer "cet été" le lancement des études de recherche et développement destinées à jeter les bases des démonstrateurs, pour un montant de 150 millions d'euros sur deux ans, selon des sources concordantes. - pas d'annonce au Bourget? - Il n'est toutefois pas certain que l'annonce soit faite mi-juin au salon aéronautique du Bourget comme initialement prévu, admet Paris. Objectif: développer un démonstrateur d'ici 2026 -- pour un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros -- avant une entrée en service en 2040 de ce système associant avion de combat, drones, futurs missiles de croisière et drones évoluant en essaim. Pour le char, "les industriels préparent une offre pour l'étude d'architecture à horizon de l'été", indique-t-on de source gouvernementale française. Pour continuer à avancer, reste à venir à bout des inquiétudes et grincements de dents de part et d'autre du Rhin. Parmi les motifs de friction figure le partage des compétences de pointe censées alimenter ces grands programmes communs d'armement. En France, où le groupe Dassault a conduit seul le programme-phare du Rafale, certains ne cachent pas leur méfiance. "Il ne faudrait pas que les Allemands profitent de cette coopération pour chiper notre savoir-faire stratégique", glisse-t-on de source proche du dossier. En Allemagne, des parlementaires de la coalition au pouvoir reprochent au gouvernement d'Angela Merkel d'avoir mal négocié la répartition industrielle du projet SCAF et critiquent les exigences françaises en matière de propriété intellectuelle, affirme jeudi le quotidien allemand Die Welt. "Au regard des enjeux industriels et économiques du projet, j'attends de Mme Merkel et de Mme von der Leyen (ministre allemande de la Défense) qu'elles prennent en main ce dossier et en fassent une priorité, comme l'a fait le président Macron", déclare au journal le responsable défense du parti social-démocrate allemand (SPD), Thomas Hitschler. - ventes d'armes aux Saoudiens - "Des débats sur le partage des technologies, les questions de propriété intellectuelle peuvent exister mais ils sont en train de se résoudre. C'est normal que ça tiraille, derrière il y a des enjeux financiers et de compétences industrielles", relativise-t-on à Paris, où l'on préfère vanter "la rapidité" avec laquelle un projet de cette ampleur s'est mis en route. Autre obstacle à franchir: la question des conditions d'exportation des armements, objet de frictions ouvertes entre Paris et Berlin. Depuis l'assassinat fin 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, le gouvernement allemand a décidé de geler les exports d?armes à destination de l'Arabie Saoudite, client controversé de l'industrie française de défense. Une décision vertement critiquée par Emmanuel Macron, puis par l'ambassadrice de France en Allemagne, qui a déploré fin mars "la politisation croissante du débat allemand sur les exportations d'armements", susceptible selon elle de "faire peser un risque sur la coopération de défense européenne". "On ne peut pas se mettre d'accord sur des projets d'une telle envergure sans trouver une position commune sur les conditions d'exportation", renchérit un haut responsable français. Or le sujet est politiquement ultra-sensible en Allemagne. "L'opinion publique allemande est vent debout contre les exports d'armement. Quel est l'homme politique allemand qui se risquera à aller contre ça?", souligne Gaëlle Winter, chercheuse associée à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Paris accuse en outre Berlin de pratiquer un double jeu en feignant d'ignorer la livraison d'armement à Ryad par l'industriel allemand Rheinmetall, via ses filiales à l'étranger. "J'entends dans certaines capitales les protestations de vertus offusquées lorsqu'il s'agit d'exportations françaises, mais j'observe que les mêmes responsables ignorent volontiers ce que font les filiales ou les joint ventures de leurs champions nationaux de l'armement", s'est récemment agacée la ministre française des Armées Florence Parly. Sollicité par l'AFP, le ministère allemand de la Défense n'a pas donné suite. https://www.courrierinternational.com/depeche/europe-de-la-defense-entre-paris-et-berlin-des-ambitions-et-de-la-mefiance.afp.com.20190523.doc.1gt4y7.xml

  • Safran plays major role in OCEAN2020 project, chosen by European Commission for the PADR defense research program

    February 9, 2018 | International, Aerospace, C4ISR

    Safran plays major role in OCEAN2020 project, chosen by European Commission for the PADR defense research program

    Boulogne-Billancourt, February 7, 2018 Safran is one of the main participants in the OCEAN2020 consortium, which won a major contract as part of the European Commission's 2017 Preparatory Action on Defence Research (PADR) initiative. This European Commission's OCEAN2020 project, with 35 million euros in funding, aims to develop a technology demonstrator that will validate the concept of deploying a complete array of drone systems (air, surface and submarine) for surveillance in a maritime environment. The Leonardo-led OCEAN2020 consortium won this contract by uniting companies of all sizes, along with academic institutions and government representatives from 15 European Union countries. The winning team will conduct two demonstrations involving the operation of new surveillance systems and integrated information processing systems, deployed in several European naval exercises, first in the Mediterranean in 2019 then in the Baltic Sea in 2020. During these naval operations, Safran will deploy a maritime surveillance version of its Patroller drone. The only fixed-wing, long-endurance drone taking part in these demonstrations, the Patroller will also be outfitted with a new mission system, including a maritime surveillance radar, an automatic identification system (AIS) for ships and Safran's EuroflirTM410 optronic (electro-optical) pod, already used on the army version of the Patroller. The data collected by this multi-sensor suite will be transmitted to the combat systems on several warships, as well as to operations centers. Safran will contribute to the innovative nature of the OCEAN2020 project by developing an autonomous mission function for naval drones. An onboard data processing function will enable the Patroller drone to detect and automatically track suspect ships in its search zone, while also consolidating key data (speed, trajectory, size, registration numbers, other visual proofs, etc.) to facilitate the job of operators. These new functionalities will offer a decisive advantage in ensuring the success of drone surveillance operations by navies and government agencies. Thierry Dupoux, chief innovation officer at Safran Electronics & Defense, said, "We are very proud to be advancing our road map for drone mission systems in maritime surveillance applications. We're very fortunate to be able to apply our skills to help develop this large-scale European defense R&D program." PADR is a three-year program organized by the European Commission to test the EU's defense Research & Technology (R&T) funding mechanisms, via several targeted projects. It heralds the launch of a framework program to support defense research starting in 2021. https://www.safran-electronics-defense.com/media/safran-plays-major-role-ocean2020-project-chosen-european-commission-padr-defense-research-program-20180207

  • US DoD buys USD3.4 billion worth of Hydra 70 rockets

    June 4, 2020 | International, Aerospace

    US DoD buys USD3.4 billion worth of Hydra 70 rockets

    The US Department of Defense (DoD) has contracted General Dynamics Ordnance and Tactical Systems (OTS) to manufacture USD3.42 billion worth of Hydra 70 rockets. The US Army Contracting Command award, announced by the DoD on 29 May, covers production and engineering services of the 70 mm rockets, and will run through to 30 September 2026. The DoD did not disclose the numbers of rockets being acquired. The Hydra 70 is an unguided air-to-surface rocket that has been in service with the United States and international operators since the mid-1960s. The rockets fire from seven and 19-tube launchers and can be mounted on most rotary- and fixed-wing aircraft including the Boeing AH-64E Apache Guardian attack helicopter and Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon multirole combat aircraft. While the baseline Hydra 70 is an unguided rocket, it can be converted into a laser-guided munition with the Advanced Precision Kill Weapon System (APKWS) conversion kit developed by BAE Systems. As the APKWS system is a development of existing hardware it does not require any platform integration and little in the way of additional air- and ground-crew training. The mid-body design of its guidance section enables the use of existing warheads, fuzes, and rocket motors, dramatically enhancing the capability of the hundreds of thousands of Hydra 70 rockets in the DoD inventory. The APKWS has demonstrated an average hit accuracy of within 0.75 m of a designating laser spot (against a government specification of 2 m). https://www.janes.com/defence-news/news-detail/3a45334c-fcc8-453c-ad28-02d62549ad2e

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