June 27, 2024 | International, Land
The Navy’s ongoing carrier conundrum
Ike's latest extended deployment raises questions about whether the Navy's carriers can respond to all the global hot spots where they are required.
September 21, 2020 | International, Land
WASHINGTON: The defense industry, Congress, and thinktanks breathed a unanimous sigh of relief at the Army's latest announcement on the Optionally Manned Fighting Vehicle program. In an email to reporters Thursday afternoon, the Army said it would no longer seek to enter its own design team in the OMFV competition, a controversial plan it had suggested in a draft Request For Proposals in July.
“The whole purpose of publishing a Draft RFP was to elicit feedback from our industry partners. We take their feedback seriously,” the Army's armored vehicle modernization director, Brig. Gen. Richard Ross Coffman, told me. “We won't always agree — and must act in the best interest of our soldiers — but we will always listen.”
Thursday's announcement is the latest twist in the decades-long struggle to replace the Reagan-era M2 Bradley, a heavily armed and armored troop carrier. It also suggests the notoriously bureaucratic and inward-looking Army acquisition system is finally starting to take defense contractors seriously when they say something is a bad idea.
“The only surprising thing here is that the Army may have actually taken into account and listened to the over 500 industry comments received,” said Bill Greenwalt of thinktank AEI, a former Hill staffer who spent years reforming military procurement. “I expect they got an earful.”
While the Army's announcement Thursday said it was still “carefully reviewing and analyzing industry comments (over 500 in total) [for] the next few weeks,” the message from industry on the government team seems to have been so strong the service didn't want to wait any longer to take action.
June 27, 2024 | International, Land
Ike's latest extended deployment raises questions about whether the Navy's carriers can respond to all the global hot spots where they are required.
July 13, 2020 | International, Aerospace, Naval, Land, C4ISR, Security
HASSAN MEDDAH RAFALE , COVID-19 , L'USINE AÉRO , AÉRONAUTIQUE , HAUTS-DE-SEINE PUBLIÉ LE 10/07/2020 À 11H06 Quand l'activité civile flanche, le marché militaire peut prendre le relais. À condition d'avoir déjà un pied dans la place et une vision à long terme. A Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), la vingtaine de compagnons de la PME Rafaut ne chôme pas. Dans leur atelier de mécanique et d'intégration, ils assemblent des emports, d'imposantes pièces mécaniques destinées à Dassault Aviation. Ces pièces qui se placent sous les ailes des Rafale servent à transporter soit des bombes, soit des réservoirs d'appoint. "Notre dualité est un facteur de robustesse, particulièrement appréciable dans cette crise du secteur aéronautique", se réjouit Bruno Berthet, le président de Rafaut. Les activités de défense ont représenté un véritable amortisseur pour cette PME de 400 salariés, dont les commandes pour Airbus (palonnier, freins de rotors...) se sont écroulées avec la crise du secteur aérien. Rafaut présente le profil quasi parfait de l'entreprise dite duale, avec ses 93 millions d'euros de chiffre d'affaires, répartis équitablement entre les activités civiles et militaires. Le groupe a, certes, fait appel à des mesures de chômage technique, mais de manière modérée en mettant 30 % de son personnel en activité partielle pour deux tiers de leur temps de travail. Pour les autres PME du secteur aéronautique, la défense peut-elle constituer une bouée de sauvetage ? Le ministère des Armées veut y croire et met la main à la poche. À l'occasion de l'annonce du plan de sauvetage de la filière aéronautique, début juin, Florence Parly, la ministre des Armées, a annoncé l'accélération de 600 millions d'euros de commandes militaires. L'armée de l'air a commandé trois long-courriers A 330 qui seront transformés en avions ravitailleurs MRTT. Initialement prévus en 2026, ils seront livrés à partir de l'an prochain. Le troisième exemplaire de l'avion léger de surveillance et de reconnaissance qui devait être livré en 2027 le sera en 2023. Les hélicoptéristes ne sont pas oubliés. L'armée va acheter par anticipation huit hélicoptères Caracal. Ils sont destinés à remplacer les Puma dès 2023, soit avec cinq ans d'avance. Enfin, les PME devraient être les principales bénéficiaires d'une commande de drones de surveillance pour la marine à livrer dès 2022. Des accréditations spécifiques "L'ensemble de ces commandes répond à un besoin opérationnel existant de nos forces armées. Nous allons simplement aller plus vite. Cette anticipation nous permettra de sauvegarder plus de 1 200 emplois pendant trois ans, et cela, partout en France", a précisé Florence Parly. L'initiative n'est pas totalement désintéressée. Le ministère ne voudrait surtout pas voir disparaître des fournisseurs stratégiques emportés par la crise économique. Depuis plusieurs semaines, ses équipes pilotent une task force interministérielle forte d'une centaine de personnes. À charge pour elles de quadriller le territoire, visiter les usines et les bureaux d'études, et d'identifier les entrepreneurs et les domaines à risque. Au total, près de 1 500 entreprises seront visitées. Les entreprises tentées de se diversifier vers la défense doivent impérativement avoir une vision de long terme... comme celles des armées qui s'appuient sur une loi de programmation militaire pluriannuelle. Sur la période 2019-2025, le ministère a consacré la part du lion de son budget à l'aéronautique pour renouveler ses flottes d'appareils, d'hélicoptères, de drones. Soit un montant de 19 milliards d'euros ! Toutefois, il serait illusoire de croire que toutes les PME de l'aéronautique pourront en bénéficier d'un simple claquement de doigts. "Pour servir les armées, les fournisseurs doivent passer par des dispositifs d'accréditation. C'est un long processus. Par ailleurs, ce n'est pas simple d'intégrer comme fournisseur un programme d'armement déjà lancé comme le Rafale ou l'A400M. Les tickets d'entrée sont chers", avertit Matthieu Lemasson, expert des questions aéronautiques et défense pour le cabinet PWC. Le cluster Normandie AeroEspace (NAE), qui regroupe plus d'une centaine de PME de l'aéronautique, est bien conscient de la difficulté. Il a lancé des actions tous azimuts pour accélérer leur diversification et notamment une formation pour obtenir une habilitation et une accréditation défense, sésames indispensables pour travailler dans le domaine de l'armement. Le cluster monte également des rencontres avec des représentants du ministère des Armées, de la Direction générale de l'armement (DGA), des grands industriels de l'armement pour connaître les opportunités à saisir... Avec un exemple à suivre : la PME Gauthier Connectique, fabricant de raccords électriques. Cette société (40 salariés, 5 millions d'euros de chiffres d'affaires) était, il y a dix ans encore, exclusivement positionnée sur l'aéronautique. Déjà présents sur le Rafale, ses raccords électriques sont en passe d'être homologués pour monter sur le M51, le missile stratégique de la dissuasion nucléaire. L'entreprise s'est également diversifiée dans le secteur spatial qui représente un tiers de son activité. "Entre la décision de se diversifier, et les premières commandes, il faut compter environ trois ans. Le fait d'avoir déjà comme clients Dassault Aviation, Safran et Thales nous a beaucoup aidés", souligne son président Luc Sevestre. La PME ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. L'entreprise adapte sa technologie au milieu marin et terrestre et tente de séduire Naval Group, de même que Nexter, le fabricant du char Leclerc. Boeing mieux armé qu'Airbus pour traverser la crise ? Airbus va-t-il souffrir plus que son concurrent Boeing pour traverser la crise actuelle ? Si l'avionneur américain traîne le boulet du 737MAX, il a un atout considérable par rapport à son concurrent européen : le soutien du Pentagone, le premier acheteur au niveau mondial d'équipements militaires. Pour les forces armées américaines, Boeing livre à foison des avions de combats (F15 et F18) et des ravitailleurs (KC 46), des hélicoptères d'attaque et de transport de troupe (Chinook, Apache), des missiles... Au total, les activités de la branche défense, sécurité et espace ont pesé pour 34 % de son chiffre d'affaires en 2019, soit 76 milliards de dollars. Pour Airbus, l'activité défense pèse moins de 15 % des activités du groupe, soit 10 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2019. Le groupe avait raté l'occasion historique en 2012 de fusionner avec le britannique BAE Systems. Une telle opération aurait permis d'équilibrer les activités civiles et militaires de l'avionneur, le rêve de Louis Gallois, le président du groupe Airbus (alors EADS) entre 2007 et 2012. « À l'époque, les mauvaises langues disaient qu'il n'y avait pas d'intérêt et peu de synergies à cette opération. Cela aurait probablement constitué un ensemble plus robuste pour traverser la crise actuelle et permis de trouver des synergies utiles aussi bien en matière de gestion des effectifs que des programmes », souligne Matthieu Lemasson, expert des questions aéronautiques et défense pour PWC. https://www.usinenouvelle.com/article/la-defense-planche-de-salut-de-la-filiere-aeronautique.N982761
October 11, 2019 | International, Aerospace
Northrop Grumman's air dominance technologies bring new capabilities to U.S. warfighters Northrop Grumman Corporation (NYSE: NOC), together with military partners at Northern Edge 2019, successfully displayed advanced capabilities in air-to-air, air-to-surface and maritime tactical scenarios that address key warfighting gaps in advanced strike; intelligence, surveillance, reconnaissance (ISR); and electronic warfare. Northrop Grumman's reconfigurable flight test aircraft significantly reduces the technology development process, bringing advanced capabilities to warfighters faster, more affordably and reliably. “Northrop Grumman is developing agile and affordable technologies that address the advanced strike, ISR and multi-domain command and control needs for our customers,” said Tom Jones, vice president and general manager, airborne C4ISR systems, Northrop Grumman. “Using reconfigurable flight-test aircraft outfitted with advanced sensors and cognitive artificial intelligence capability at events such as Northern Edge speeds up the development process significantly.” Northern Edge is the U.S. Indo-Pacific Command's biennial joint training exercise, held May 13-24 at the Joint Pacific Alaska Range Complex and the Gulf of Alaska. It involves all U.S. military services and agency partners, as well as virtual participants from stateside and overseas bases. The exercise is designed to enhance air warfare and interoperability among the services in a highly contested environment. Celebrating 10 years of participation at Northern Edge this year, Northrop Grumman has consistently demonstrated leading technology capabilities at the joint military-industry exercise. Innovative solutions tested at earlier Northern Edge exercises include auto target recognition and combat identification; advanced electronic protection and attack; cognitive mission computing; maritime search and track; long-range surface-to-air missile detection; and infrared search and track. Northrop Grumman also demonstrated Battlefield Airborne Communications Node (BACN) gateways and multi-level secure live, virtual and constructive training. Many of these capabilities are now fielded on U.S. platforms, providing a significant warfighting advantage to Air Force, Navy and Marine aircrews. Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in autonomous systems, cyber, C4ISR, space, strike, and logistics and modernization to customers worldwide. Please visit news.northropgrumman.com and follow us on Twitter, @NGCNews , for more information. http://www.asdnews.com/news/defense/2019/07/10/ngc-demos-advanced-capabilities-at-northern-edge-2019