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September 23, 2021 | Local, Aerospace

DSEI 2021: Lockheed Martin awaits verdicts on bids as it reiterates flight cost success for F-35

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  • Airbus se retire de la course pour remplacer les CF-18 canadiens

    September 3, 2019 | Local, Aerospace

    Airbus se retire de la course pour remplacer les CF-18 canadiens

    Par LEE BERTHIAUME La division Airbus Defence and Space, en partenariat avec le gouvernement britannique, était l'une des quatre entreprises qui devaient selon toute vraisemblance soumissionner pour ce contrat de 19 milliards portant sur la construction des 88 nouveaux avions de chasse qui doivent remplacer les CF-18 vieillissants de l'Aviation royale canadienne. Mais dans un communiqué publié vendredi, Airbus annonce qu'elle a informé le gouvernement canadien de sa décision de retirer de la course son « Eurofighter Typhoon » pour deux motifs — déjà évoqués par ailleurs avant même le lancement officiel de l'appel d'offres en juillet. Le premier motif concerne l'obligation pour les soumissionnaires de préciser comment ils comptent s'assurer que leurs avions pourront s'intégrer au réseau canado-américain ultra-secret de renseignement, connu sous le nom de « Two Eyes », qui est utilisé pour coordonner la défense commune de l'Amérique du Nord. Airbus conclut que cette exigence fait peser « un coût trop lourd » sur les avions qui ne sont pas américains. Le géant européen explique qu'il aurait été tenu de démontrer comment il envisageait d'intégrer son Typhoon au système « Two-Eyes » sans même connaître les détails techniques de ce système ultra-secret de renseignement. Le deuxième facteur a été la décision du gouvernement libéral de modifier la politique qui obligeait traditionnellement les soumissionnaires à s'engager légalement à investir autant d'argent dans des produits et activités au Canada que ce qu'ils tirent des contrats militaires décrochés. En vertu du nouveau mécanisme, les soumissionnaires peuvent plutôt établir des « objectifs industriels » et signer des accords non contraignants promettant de tout mettre en œuvre pour les atteindre. Ces soumissionnaires perdent des points dans l'appel d'offres, mais ils ne sont plus écartés d'emblée de la course. Les États-Unis soutenaient que la politique précédente violait un accord signé par le Canada en 2006 pour devenir l'un des neuf pays partenaires dans le développement du F-35 de Lockheed Martin. Or, cet accord prévoit que les entreprises des pays partenaires se feront toutes concurrence pour obtenir des contrats en sous-traitance. Deuxième retrait Dans son annonce, vendredi, Airbus soutient que la nouvelle approche ne valorise pas suffisamment les engagements contraignants qu'elle était prête à offrir et qui constituaient l'un de ses principaux arguments. La ministre des Services publics et de l'Approvisionnement, Carla Qualtrough, a défendu à nouveau l'approche de son gouvernement dans ce dossier. Dans une déclaration écrite publiée après l'annonce du retrait d'Airbus, elle a estimé que cette nouvelle approche « assurera une participation maximale des fournisseurs ». « Notre gouvernement priorise les retombées économiques solides dans ce projet, a soutenu Mme Qualtrough. Nous sommes convaincus que cet investissement soutiendra la croissance de la main-d'œuvre canadienne hautement qualifiée dans les industries de l'aérospatiale et de la défense pour les décennies à venir et créera d'importantes retombées économiques et industrielles dans l'ensemble du pays. » Airbus devient la deuxième entreprise à retirer son chasseur de l'appel d'offres canadien, après le retrait du « Rafale » de la société française Dassault en novembre dernier. Il ne reste plus maintenant comme prétendants que le « F-35 » de Lockheed Martin, le « Super Hornet » de son concurrent américain Boeing et le « Gripen » du suédois Saab. Boeing et Saab ont déjà exprimé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle politique en matière d'exigences industrielles, affirmant que ces changements ne profiteront pas aux contribuables et à l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense. Les entreprises devraient soumettre leurs offres l'hiver prochain et le contrat final doit être signé en 2022 ; le premier avion ne sera pas livré avant au moins 2025. Les gouvernements fédéraux successifs s'emploient à remplacer les CF-18 depuis plus de dix ans. Selon le porte-parole conservateur en matière de défense, James Bezan, le retrait d'Airbus prouve que le gouvernement libéral a mal géré tout ce dossier pendant son mandat — notamment en attendant quatre ans avant de lancer l'appel d'offres promis en campagne électorale en 2015. « Alors que d'autres pays ont choisi des avions de combat en moins de deux ans, le bilan du premier ministre Justin Trudeau en matière d'achats militaires en est un de retards et d'échecs », a estimé M. Bezan. Le gouvernement conservateur précédent avait annoncé en 2010 un plan pour acheter des F-35 de Lockheed Martin sans appel d'offres, mais il y a renoncé deux ans plus tard à la suite de préoccupations concernant les coûts et les capacités de ce chasseur furtif. https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201908/30/01-5239279-airbus-se-retire-de-la-course-pour-remplacer-les-cf-18-canadiens.php

  • Des experts peu convaincus de la nécessité de remplacer les avions des Snowbirds

    May 22, 2020 | Local, Aerospace

    Des experts peu convaincus de la nécessité de remplacer les avions des Snowbirds

    Publié le 20 mai 2020 Deux experts soutiennent que les avions utilisés par les Snowbirds sont des avions fiables, malgré leur 'ge. La question de la vétusté des CT-114 Tutor a resurgi après l'accident en Colombie-Britannique qui a coûté la vie à la capitaine Jenn Casey. Conçu par le fabricant aéronautique Canadair dans les années 1960, le CT-114 Tutor fait partie intégrante des Forces armées canadiennes (FAC) depuis 1964. Utilisé comme avion d'entraînement, jusque dans les années 2000, le modèle est toujours utilisé par les Snowbirds, le 431e escadron de démonstration aérienne des FAC. La base d'attache des Snowbirds est à Moose Jaw, en Saskatchewan. Aux yeux du président honoraire de l'Association de l'Aviation royale canadienne, André Deschamps, le CT-114 Tutor est un avion très robuste, bien b'ti, solide et très simple. Il est parfait pour les pilotes, car il n'y a pas trop de matériel excessif à s'occuper. Ancien chef d'état-major de l'Aviation royale canadienne, André Deschamps pense que l'écrasement du CT-114 des capitaines Kasey et MacDougall est dû à une perte de puissance soudaine du moteur de l'appareil. clairement pas assez pour continuer de voler, explique le lieutenant-général Deschamps. Selon lui, ce défaut de propulsion de l'aéronef peut être dû à une multitude de raisons. Outre une cause naturelle, comme un oiseau happé par la turbine de l'avion, ce type d'accident peut aussi être causé par un contaminant dans l'essence [...] Ça peut être atmosphérique, ou ça peut être un bris mécanique à l'intérieur du moteur, note André Deschamps. Un remplacement complexe En attendant les résultats d'une enquête sur les causes exactes de l'accident tragique de Kamloops, et malgré l''ge de ce modèle d'aéronef, André Deschamps affirme qu'il est vraiment dur de remplacer cet avion, à cause de ces qualités d'opération. Un point de vue partagé par Mehran Ebrahimi, directeur de l'Observatoire de l'aéronautique et de l'aviation civile de l'UQAM. Même si ces avions ne sont pas éternels (...) il ne faut pas considérer que, parce que ces avions-là sont vieux, ils sont automatiquement dangereux, précise-t-il. Le premier ministre Justin Trudeau s'est d'ailleurs entretenu à plusieurs reprises, en fin de semaine, avec le ministre de la Défense au sujet de la sécurité et de l''ge des avions des Snowbirds, selon les informations de La Presse canadienne. Une question aussi d'ordre financier De plus, la question financière entre rapidement dans les considérations gouvernementales à ce sujet. Dans un document datant de 2015, la Défense nationale du Canada estimait le coût de remplacement des Tutor entre 500 millions et 1,5 milliard de dollars. C'est beaucoup d'argent. Dans le contexte actuel, avec la trésorerie des gouvernements, ajoutez à cela la COVID-19, comment ça va se passer, questionne M. Ebrahimi. Selon André Deschamps, le remplacement des CT-114 entre dans une politique plus large de changement des avions d'entraînement pour les pilotes de chasse canadiens. Le programme de remplacement existe. (...) Il faut allier ça avec d'autres ressources. On ne veut pas acheter une flotte unique, qui existe seulement pour les Snowbirds, précise M. Deschamps. Différentes options sont là, prêtes à être évaluées, selon l'ancien chef d'état-major. Il va y avoir des décisions éventuellement, dans les années prochaines. Mais pour le moment, les Tutor sont encore sains. Une réflexion qui fait écho à un autre document de la Défense nationale du Canada, qui fait partie du Plan national de défense 2018, qui annonce la prolongation de service des CT-114 Tutor : la fin de vie des aéronefs, initialement prévue pour 2020, y est repoussée à 2030. Le CT-114 Tutor s'est révélé une plateforme très résistante, facile à entretenir et à mettre à niveau, et dont la fonctionnalité peut être maintenue à long terme, reconnaît la Défense nationale questionnée au sujet de ce plan de remplacement des CT-1. Dans son courriel transmis à Radio-Canada, le gouvernement fédéral conclut : Les Forces armées canadiennes prévoient conserver les Snowbirds comme marque distinctive de l'Aviation royale canadienne https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1704413/snowbirds-ecrasement-kamloops-casey-tutor-defense

  • Lockheed Martin selected as preferred designer for Canada's next generation of warships

    October 21, 2018 | Local, Naval

    Lockheed Martin selected as preferred designer for Canada's next generation of warships

    Murray Brewster · CBC News A group of companies led by multinational defence giant Lockheed Martin has been selected as the preferred designer for Canada's next generation of warships, the Liberal government said Friday. The announcement that the group's BAE Type 26 design won the design competition represents a significant step forward for the long-anticipated $60-billion program to replace the navy's aging fleet of frigates. "The Canadian Surface Combatant project is the largest, most complex procurement ever undertaken by the Government of Canada. These ships will form the backbone of our Royal Canadian Navy and will be Canada's major surface component of maritime combat power for decades to come," Public Services and Procurement Canada said in a press release. Procurement and defence officials say this is not the final step; they will now enter into negotiations with the winning bidder to confirm it can deliver everything promised in the complex proposal. (Some observers have compared the process to placing a conditional offer on a home.) The evaluation, which will take place over the winter, involves verifying the winning company's financial wherewithal to complete the project, confirming that the proposal meets the military's combat requirements and hammering down aspects of intellectual property licences. Cindy Tessier, head of communications for Lockheed Martin Canada, said today the company is "confident that our proposed solution meets the requirements established, offering the best ship for Canada, with the world's most advanced warship design ... "Our proposal is a true industry team effort, and we look forward to providing any additional information to the Government of Canada and Irving Shipbuilding. We are ready on Day 1." The federal government now says it expects to award the final design contract sometime over the winter. It could be 2023 before construction actually gets underway at the go-to yard for warships — Irving Shipbuilding of Halifax. But finally pulling the trigger on a designer is a "huge step," Dave Perry, an Ottawa-based procurement specialist at the Canadian Global Affairs Institute, said in an interview with CBC's Power & Politics. "There's a huge degree of interest in having this done by the spring, and certainly before the next election." Perry said the importance of this order should not be underestimated, as the new ships will provide the navy with the bulk of its ocean-going fleet — vessels that can be used in war, to protect trade routes or to deliver humanitarian aid. "They can basically do anything the government wants them to do," he said. Perry said the $60-billion contract to build the frigates will be a major boon for the Halifax shipyard in particular. "When the economic impact starts spinning, it's really going to be meaningful," he said. André Fillion, the assistant deputy minister of defence and marine procurement at Public Services and Procurement Canada, said if the federal government is not satisfied that the top bidder can deliver, it will open negotiations with the second-place team of companies. Alion Science and Technology, along with its subsidiary Alion Canada, had submitted their proposal based on the Dutch De Zeven Provinciën Air Defence and Command (LCF) frigate. Navantia, a Spanish-based company, headed a team that included Saab and CEA Technologies. Its proposal was based on the F-105 frigate design, a ship in service with the Spanish navy. "The former naval officer in me is very excited," said Pat Finn, a retired rear admiral who heads up the Department of National Defence's material branch. "I've been around this for a long time." Fillion would not say which aspect of the "due diligence assessment" will be the toughest to overcome. Prior to asking for ship design bids, federal procurement officials spent a lot of time dealing with issues related to intellectual property on the complex systems that will be put into the new warships. Obtaining the necessary clearances is essential in order for the federal government to be able to maintain the vessels in the future. Failure to do so could cost taxpayers untold tens of millions of dollars — perhaps hundreds of millions — over the five decades the ships are expected to be in service. Some design changes are expected after the federal government selects an official winner and a contract is in place. How many changes will be required is a critical question; Finn would only say he doesn't anticipate cutting steel on the new warships for up to four years. That fuzzy timeline means the program is already months behind schedule. The design competition was launched almost two years ago, when the Liberal government said selecting a foreign, off-the-shelf design would be cheaper and faster than building a warship from scratch. Finn acknowledged there will be a production gap at the Irving yard in Halifax of about 18 months between construction of the navy's Arctic offshore patrol ships and the frigate replacements. He added, however, that the federal government is looking at a variety of options to keep the yard humming, including refit work on the existing frigates and possibly building an additional patrol ship, or ships. https://www.cbc.ca/news/politics/lockheed-martin-selected-as-preferred-designer-for-canada-s-next-generation-of-warships-1.4869268

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